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Nouvelle réaliste de Guy de Maupassant Incipit de « Aux champs » à « tous les jours » Problématique : en quoi est-ce un incipit de nouvelle réaliste ?

Publié le 15/09/2018

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maupassant

- Le lien entre la pauvreté et les effets de celles-ci sur les relations familiales des protagonistes sont en filigrane. Le lecteur devine que les pères, abrutis par leur besogne en viennent à ne pas reconnaître leurs enfants/

 

- Vocabulaire péjoratif autour du champ lexical des enfants : « marmaille grouille » avec une allitération qui donne l’idée d’un fourmillement d’insectes pour parler des enfants, « dans le tas », « moutard », « mioches » à qui l’on donne « la pâté ». Dès les premiers instants, le lecteur perçoit que les enfants sont décrits presque comme des animaux et cette impression est renforcée avec la comparaison « comme des gardeurs d’oies [qui] assemblent leurs bêtes ». L’évocation de la mère empâtant le petit fait aussi penser à la description d’une scène de basse cour.

 

 

 

 

 

III-Indices de la suite

 

1- La mise en place du problème financier

 

- Tout, depuis le décor jusqu’aux repas quotidiens et dominical, rappelle au lecteur le thème de l’indigence du milieu décrit par le narrateur. Les détails sur les repas montrent qu’il n y pas assez, qu’il n’y aura jamais assez à manger.

 

2- La mise en place de la rivalité des deux familles ?

 

- L’incipit prépare la mise en place du ressort de la nouvelle. Nous partons sur la description d’une scène paysanne telle une pièce de monnaie qui possèderait deux faces rigoureusement identique. Le terme de « produits » qui remplace celui de progénitures signale déjà l’espèce de concurrence où va nous conduire la nouvelle. La force de la ressemblance, de l’identité des deux familles mise en place dans l’incipit préfigure un élément perturbateur qui va venir modifier radicalement cette symétrie.

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« - La nourriture les enfants mangent du pain mollis « dans l’eau où avaient cuits les pommes de terre » ce qui signifie qu’ils n’ont pas de pommes de terre. - Champs lexical de la pauvreté : « besognaient », « inféconde » (la notion de fécondité, de fertilité renvoie bien sûr dans un environnement de paysans aux revenus que ceux-ci peuvent tirer de leur travail de la terre. - « Un peu de viande au pot au feu le dimanche » est un signe de fête, presque de festin puisque le père « s’attarde à table ». II- Deux familles 1- L’insistance sur la ressemblance - Répétition de L’expression « Les deux » qui revient pas moins de 8 fois dans les trois premiers paragraphes. - Les enfants sont presque confondus par leurs mères et tout à fait par leurs pères. - Les situations de deux familles se ressemblent tellement, qu’elles finissent par se fondre en une seule. Le tas d’enfants indistincts familialement qui jouent devant les deux chaumières est une métaphore de cette ressemblance qui devient presque une identité, comme un objet et son reflet dans un miroir. - La ressemblance qui devient une absence de distinction se retrouve au début du 4e paragraphe avec l’expression « Tout cela ». 2- Les relations familiales - Le lien entre la pauvreté et les effets de celles-ci sur les relations familiales des protagonistes sont en filigrane.

Le lecteur devine que les pères, abrutis par leur besogne en viennent à ne pas reconnaître leurs enfants/ - Vocabulaire péjoratif autour du champ lexical des enfants : « marmaille grouille » avec une allitération qui donne l’idée d’un fourmillement d’insectes pour parler des enfants, « dans le tas », « moutard », « mioches » à qui l’on donne « la pâté ».

Dès les premiers instants, le lecteur perçoit que les enfants sont décrits presque comme des animaux et cette impression est renforcée avec la comparaison « comme des gardeurs d’oies [qui] assemblent leurs bêtes ».

L’évocation de la mère empâtant le petit fait aussi penser à la description d’une scène de basse cour. III-Indices de la suite 1- La mise en place du problème financier - Tout, depuis le décor jusqu’aux repas quotidiens et dominical, rappelle au lecteur le thème de l’indigence du milieu décrit par le narrateur.

Les détails sur les repas montrent qu’il n y pas assez, qu’il n’y aura jamais assez à manger.. »

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