Palais de Rumine

« les voûtes qui s'appuient sur les colonnes du premier étage.

Mais les trois écrans posté dans cette fontaine, ne cohabitaient et n'effleuraient pas l'architecture du bâtiment.

Au contraire, ils cachaient partiellement la vue du l'immense poisson de pierre, dont devait autrefois s'écouler de l'eau, posté dans la fontaine.

C'était une magnifique créature féerique et mystérieuse qui, à l'échelle de tous les ornements du palais, était démesurément grand. A droite de la fontaine, on trouve une magnifique porte de dentelle métallique surplombée d'une inscription gravée dans le mur qui indique : BIBLIOTHEQUE.

Pourtant, mon regard l'effleure à peine et se pose directement sur le visage d'une femme qui se détache du mur.

Elle est fascinante, presque envoûtante.

Peut-être est-ce dû au contraste entre le casque de guerrière qui la coiffe et au regard doux et bienveillant qu'elle porte sur tous ceux qui pénètrent dans la bibliothèque.

Après m'être défaite de l'emprise de cette gravure, je lève les yeux sur les créatures mythologiques gravées sur le balcon qui entoure l'atrium.

Mi- lion, mi- dragon,  elles ne sont pourtant pas effrayantes.

Chacune de ces créatures fait face à sa jumelle de pierre, entourant de leurs griffes un losange découpé dans le balcon. Finalement j'observe les lions sculptés au- dessus des voûtes, Malgré leur beauté et leur regard féroce, ils sont éclipsés par l'immense croix suisse qui les surplombe.

Taillée dans la pierre et entourée de lianes composées de feuilles et de fleurs qui relient chaque lion entre eux. Si aucun sentiment d'oppression ne m'envahit face à ces imposantes prouesses architecturales, c'est grâce au magnifique toit de verre qui se trouve au centre de l'atrium.

Cette ouverture vers le ciel donne un agréable sentiment de liberté.. »