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Petrarque Boccace

Publié le 10/11/2018

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Zénaïde Hamon 21603584 Sujet Italien : Petrarque/Boccace Choix : Comparaison d’un poème de Du Bellay : « ô beaux cheveux... » avec les topoï présents dans les poèmes de Pétrarque. Pour commencer, Pétrarque est le premier grand intellectuel moderne européen .On le considère comme étant à l’origine de l’humanisme. Les études humanistes sont les études de tout ce qui regarde l'homme et qui lui permette de s'améliorer. Cet humanisme se ressent dans des écrits tels que le Secretum ou encore Le Canzoniere,dans lesquels Pétrarque met en avant ses émotions , sa souffrance, son amour. Nous savons beaucoup de choses sur lui et ces éléments viennent directement de lui. Il retrace une sorte de portrait idéal de lui. Son œuvre de poète principalement son Canzoniere aura une influence considérable. Pétrarque va introduire un certains nombres de conventions, de Lieux communs (des topoï). Ce poète largement diffusé va être alors imité et de nouveau imité jusqu’à épuiser ses ressources poétiques. De tout cela va naître si nous pouvons la qualifier comme cela « une école » pétrarquiste. Il s’agit de toute une génération de poète qui s’inspire librement de Pétrarque en réutilisant ses grands thèmes tels que l’amour (l’inamoramento, le moment où l’on tombe amoureux » ou encore la sofferenzia (la souffrance amoureuse) . Ces poètes reprennent également la forme qu’utilise Pétrarque dans ces poèmes à savoir le sonnet. Dedans, l’amour est présenté comme une force naturelle qui bouleverse, qui met en crise tout le reste de la nature humaine. L’amour qui permet la coexistence des contraires, conduit à la confusion de la joie et de la souffrance, gomme la frontière entre noblesse et indignité. Les émotions du sujet sont donc au cœur du poème, et marquent alors un certain lyrisme. Cependant, en 1553, deux siècles plus tard, Joachim Du Bellay moquera ainsi la mode pétrarquiste &...
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« Les poèmes satiriques de Du bellay fon t la plus grande partie du recueil des Regrets ils sont en premiers lieux dirigés contre la Rome pontificale.

Car il faut en effet savoir que Du Bellay va effectuer un voyage à Rome, voyage illusoire pour ce dernier , c’est pourquoi il rentrera désabusé et insatisfait en France. Tout d’abord le poème suit un ordre chronologique précis.

Du Bellay fait une description de l’être supposément aimé qui rappelle le poème de Pétrarque : « Erano i capei d'oro a l'aura sparsi ».

Nous avons donc une prosopographie e t une étopée qui ressemblent aux portraits traditionnels.

Car en effet, le poème « erano i capei d’oro » est un topos car il décrit la femme aimée.

Il y a une assimilation de la femme à un ange.

On montre aussi la sagesse et la vertu de la femme.

On suit un ordre en commençant par les cheveux, puis le front, les yeux, la bouche, la peau du visage ; après le visage, les mains, et on descend jusqu'aux pieds.

C’est une organisation canonique de la description.

Ici nous retrouvons le même procédé ; la des cription commence par « o beaux cheveux » puis le poète descend progressivement : « en parlant du « front crespe », « o beaux yeux » « gorges », « ongle » « cuisse ».

Puis il en arrive à « ce que je ne puis honnestement nommer ! » En réalité ici la descrip tion s’arrête au sexe féminin.

Cela donne un caractère un peu ironique car pour Pétrarque l’érotisme va jusqu’au pieds.

Nous retrouvons bien cette chronologie mais toujours avec le désir de porter en dérision cette façon d’écrire des poèmes.

Nous avons une anaphore du « O « » vocatif, également des points d’exclamations qui révèlent l’exaltation du poète pour cette femme.

Quand il la voit ou la décrit, le poète est confus ici nous avons une reprise du thème de « l’innamoramento » de Pétrarque.

Ce thème que l’on retrouve dans ce dernier poème en particulier.

« Era il giorno ch'al sol si scoloraro » .

Le regard est le sens le plus important dans la poésie amoureuse.

Avec la faculté imaginative.

Ici c’est pareil chez Du Bellay, il réutilise cela, ses yeux sont les vecteurs de la description de la femme .

L’imagination est la partie qui produit les images donc peut être qu’aux premiers abords , la phrase « ce que je ne puis honnêtement nommer « peut également se référer à cela, à ce manque de mot pour décrire l ’être aimée.

Le fait d’avoir cette faculté imaginative montre qu’en réalité, le poète est seulement amoureux d’une image.

Il tente d’utiliser son souvenir pour décrire au mieux voire de manière hyperbolique la femme aimée.

Ici se serait plutôt l’idée con traire chez Du Bellay car lui il utilise cette image de manière à dégoûter finalement par sa description.

Au départ nous avons l’impression qu’il utilise l’hypotexte de la poésie. »

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