Petrarque Boccace
Publié le 10/11/2018
Extrait du document
«
Les poèmes satiriques de Du bellay fon t la plus grande partie du recueil des Regrets ils
sont en premiers lieux dirigés contre la Rome pontificale.
Car il faut en effet savoir que Du
Bellay va effectuer un voyage à Rome, voyage illusoire pour ce dernier , c’est pourquoi il
rentrera désabusé et insatisfait en France.
Tout d’abord le poème suit un ordre chronologique précis.
Du Bellay fait une
description de l’être supposément aimé qui rappelle le poème de Pétrarque : « Erano i capei
d'oro a l'aura sparsi ».
Nous avons donc une prosopographie e t une étopée qui ressemblent
aux portraits traditionnels.
Car en effet, le poème « erano i capei d’oro » est un topos car il
décrit la femme aimée.
Il y a une assimilation de la femme à un ange.
On montre aussi la
sagesse et la vertu de la femme.
On suit un ordre en commençant par les cheveux, puis le
front, les yeux, la bouche, la peau du visage ; après le visage, les mains, et on descend
jusqu'aux pieds.
C’est une organisation canonique de la description.
Ici nous retrouvons le
même procédé ; la des cription commence par « o beaux cheveux » puis le poète descend
progressivement : « en parlant du « front crespe », « o beaux yeux » « gorges », « ongle »
« cuisse ».
Puis il en arrive à « ce que je ne puis honnestement nommer ! » En réalité ici la
descrip tion s’arrête au sexe féminin.
Cela donne un caractère un peu ironique car pour
Pétrarque l’érotisme va jusqu’au pieds.
Nous retrouvons bien cette chronologie mais toujours
avec le désir de porter en dérision cette façon d’écrire des poèmes.
Nous avons une anaphore
du « O « » vocatif, également des points d’exclamations qui révèlent l’exaltation du poète
pour cette femme.
Quand il la voit ou la décrit, le poète est confus ici nous avons une reprise
du thème de « l’innamoramento » de Pétrarque.
Ce thème que l’on retrouve dans ce dernier
poème en particulier.
« Era il giorno ch'al sol si scoloraro » .
Le regard est le sens le plus important dans la poésie amoureuse.
Avec la faculté imaginative.
Ici c’est pareil chez Du Bellay, il réutilise cela, ses yeux sont les vecteurs de la description de
la femme .
L’imagination est la partie qui produit les images donc peut être qu’aux premiers
abords , la phrase « ce que je ne puis honnêtement nommer « peut également se référer à cela,
à ce manque de mot pour décrire l ’être aimée.
Le fait d’avoir cette faculté imaginative montre
qu’en réalité, le poète est seulement amoureux d’une image.
Il tente d’utiliser son souvenir
pour décrire au mieux voire de manière hyperbolique la femme aimée.
Ici se serait plutôt
l’idée con traire chez Du Bellay car lui il utilise cette image de manière à dégoûter finalement
par sa description.
Au départ nous avons l’impression qu’il utilise l’hypotexte de la poésie.
»
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