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Peut on ne pas être soi meme

Publié le 12/11/2012

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Peut-on ne pas être soi même ? La notion d'être soi même est une notion omniprésente dans le monde d'aujourd'hui par les magazines, la publicité, la psychologie. C'est une question récurrente que chaque individu se pose ou est amené à se poser. L'expression « être soi même « semble dans un premier temps une évidence où la seule réponse qui en émane est oui, c'est immédiat. Mais en réfléchissant, que signifie « être soi même « ? Cela relate d'être une identité ? Un caractère ? Un physique ? Une pensée ? D'autant plus qu'il est fréquent que dans certaines situations, on ne se sente plus soi même. Certains états ou sentiments peuvent conduire à la perte ou la confusion de cette notion « d'être soi même «. Le fait d'être soi même peut alors être remis en cause. Etre soi même ouvre alors sur plusieurs avis, sur plusieurs possibilités. Par conséquent la question « Peut-on ne pas être soi même ? « semble justifiée puisque que sa réponse en est confuse. Dans un premier temps, nous nous interrogerons sur la négation, on ne peut pas être soi même puis dans un second temps nous verrons que de manière adverse nous ne pouvons pas ne pas être soi même. De nombreuses façons et dans de nombreuses situations, on peut ressentir l'impression de ne pas être soi. Des états et des faits peuvent alors nous pousser à remettre en cause l'évidence d'être soi même. Tout d'abord, la théorie de l'inconscient de Sigmund Freud paru à la fin du XIX&eg...

« entrainer la perte d’être soi même, un trouble dans ce que je suis.

L’expression de changement est très fréquente au cours d’une vie.

On rencontre souvent des gens qui s’exclament « d’un changement de soi » tant dans la personnalité, que dans le physique.

J e ne suis pas le même tout au long de ma vie.

On peut donc ressentir le sentiment d’être devenu quelqu’un d’autre, différent de dans sa jeunesse ce qui entraîne une fois de plus la possibilité de ne pas être soi même. Des états peuvent venir altérer le fait d’être soi même.

La passion, la folie ou encore le coma peuvent en être l’exemple.

Dans un premier temps, la passion peut entraîner la perte du contrôle de soi.

Avec la passion, on peut être envouté, emporter par des sentiments qui nous mènent hors de nous comme l’amour et la haine.

Ces sentiments, ces ressentis peuvent nous pousser à commettre des actes qui entraîne le regret.

De ces sentiments ressort régulièrement l’expression « c’était plus fort que moi » ou « je ne me contrôlais plus » ce qui masque en effet que nous ne sommes plus nous même.

Dans certaines circonstances comme sous l’emprise de la passion, un être peut être amené à se perdre totalement, soit ne plus être lui-même.

D’autre part, le fait d’être soi même n’est pas infaillible, et cela se justifie par des états comme la folie ou le coma.

Si je deviens fou, je perds le fil de la réalité et donc celui de ma véritable identité.

Je me crois autre, je me pense autre, je vis autre.

Quand on est fou, on n’est plus soi-même, je est un autre que moi, la folie entraîne la dépossession de soi.

En effet, des états comme la passion, la folie, le coma entraîne que je ne suis plus moi-même. Un individu peut jouer un rôle et user de la mauvaise foi pour contrer la réalité d’être soi même.

Un homme est capable de se mentir à lui-même sur ce qu’il est vraiment selon Jean Paul Sartre c'est-à-dire utilisé la mauvaise foi.

Mentir à soi même et mentir aux autres de ce que nous devenons, de ce que nous sommes est donc une preuve que nous ne sommes pas nous même.

Dans l’Être et le Néant, Sartre choisit un garçon de café pour illustrer sa propre définition de la mauvaise foi.

Au travers de ce garçon de café, il met en avant qu’il se donne un genre pour être un garçon de café, être le garçon de café répondant à tous les stéréotypes des garçons de café.

En exagérant les traits du garçon de café type, il se ment à lui-même et se rend garçon de café plus qu’il ne l’est car il est condamné à être ce qu’il est.

Jean Paul Sartre, en appelant « mauvaise foi » l’attitude qui consiste à mettre nos actes sur le compte de quelque chose d’extérieurs à nous tels les circonstances, une « essence » qui nous définirait et donc à nier que nous sommes nous même, à adopter une sorte de masque. Cependant, nous naissons dans ce monde avec une identité, une appartenance ce qui ne peut nous empêcher de ne pas être nous même.

L’évidence d’être soi même est donc véritable et vérifiable.

Il est donc impossible de ne pas être soi dans la mesure où nous existions et où nous avons conscience d’être nous. En premier lieu, je suis moi-même et c’est une évidence car j’ai conscience de mon identité.

Si l’on me demande qui je suis et si je suis moi-même, je répondrais par des attributs me caractérisant comme mon nom.

Je suis donc moi-même au travers de ces caractères car ils me sont propres et me définissent.

Je les possède et c’est grâce à eux que j’existe et que je peux être moi-même.

De plus, je suis moi-même car j’ai conscience de moi et du monde qui m’entoure grâce à la conscience immédiate.

Ma conscience peut alors définir mon unité, mon unicité qui me défini par le moi.

On peut alors dire que la conscience me permet d’être moi-même, et permet mon identité, mon unité.. »

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