Peut on ne pas être soi meme
Publié le 12/11/2012
Extrait du document
«
entrainer la perte d’être soi même, un trouble dans ce que je suis.
L’expression de changement est très
fréquente au cours d’une vie.
On rencontre souvent des gens qui s’exclament « d’un changement de
soi » tant dans la personnalité, que dans le physique.
J e ne suis pas le même tout au long de ma vie.
On peut donc ressentir le sentiment d’être devenu quelqu’un d’autre, différent de dans sa jeunesse ce
qui entraîne une fois de plus la possibilité de ne pas être soi même.
Des états peuvent venir altérer le fait d’être soi même.
La passion, la folie ou encore le coma
peuvent en être l’exemple.
Dans un premier temps, la passion peut entraîner la perte du contrôle de
soi.
Avec la passion, on peut être envouté, emporter par des sentiments qui nous mènent hors de nous
comme l’amour et la haine.
Ces sentiments, ces ressentis peuvent nous pousser à commettre des actes
qui entraîne le regret.
De ces sentiments ressort régulièrement l’expression « c’était plus fort que
moi » ou « je ne me contrôlais plus » ce qui masque en effet que nous ne sommes plus nous même.
Dans certaines circonstances comme sous l’emprise de la passion, un être peut être amené à se perdre
totalement, soit ne plus être lui-même.
D’autre part, le fait d’être soi même n’est pas infaillible, et cela
se justifie par des états comme la folie ou le coma.
Si je deviens fou, je perds le fil de la réalité et donc
celui de ma véritable identité.
Je me crois autre, je me pense autre, je vis autre.
Quand on est fou, on
n’est plus soi-même, je est un autre que moi, la folie entraîne la dépossession de soi.
En effet, des états
comme la passion, la folie, le coma entraîne que je ne suis plus moi-même.
Un individu peut jouer un rôle et user de la mauvaise foi pour contrer la réalité d’être soi
même.
Un homme est capable de se mentir à lui-même sur ce qu’il est vraiment selon Jean Paul Sartre
c'est-à-dire utilisé la mauvaise foi.
Mentir à soi même et mentir aux autres de ce que nous devenons,
de ce que nous sommes est donc une preuve que nous ne sommes pas nous même.
Dans l’Être et le
Néant, Sartre choisit un garçon de café pour illustrer sa propre définition de la mauvaise foi.
Au
travers de ce garçon de café, il met en avant qu’il se donne un genre pour être un garçon de café, être
le garçon de café répondant à tous les stéréotypes des garçons de café.
En exagérant les traits du
garçon de café type, il se ment à lui-même et se rend garçon de café plus qu’il ne l’est car il est
condamné à être ce qu’il est.
Jean Paul Sartre, en appelant « mauvaise foi » l’attitude qui consiste à
mettre nos actes sur le compte de quelque chose d’extérieurs à nous tels les circonstances, une
« essence » qui nous définirait et donc à nier que nous sommes nous même, à adopter une sorte de
masque.
Cependant, nous naissons dans ce monde avec une identité, une appartenance ce qui ne peut
nous empêcher de ne pas être nous même.
L’évidence d’être soi même est donc véritable et vérifiable.
Il est donc impossible de ne pas être soi dans la mesure où nous existions et où nous avons conscience
d’être nous.
En premier lieu, je suis moi-même et c’est une évidence car j’ai conscience de mon identité.
Si
l’on me demande qui je suis et si je suis moi-même, je répondrais par des attributs me caractérisant
comme mon nom.
Je suis donc moi-même au travers de ces caractères car ils me sont propres et me
définissent.
Je les possède et c’est grâce à eux que j’existe et que je peux être moi-même.
De plus, je
suis moi-même car j’ai conscience de moi et du monde qui m’entoure grâce à la conscience
immédiate.
Ma conscience peut alors définir mon unité, mon unicité qui me défini par le moi.
On peut
alors dire que la conscience me permet d’être moi-même, et permet mon identité, mon unité..
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