PIBRAC, Guy du Faur, seigneur de
Publié le 27/11/2018
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PIBRAC, Guy du Faur, seigneur de (1528-1584). Magistrat, issu d’une famille noble de parlementaires toulousains, Pibrac s’est fait connaître par des talents divers et un rôle politique important. Il étudie la rhétorique avec P. Bunel à Toul, et le droit avec Cujas et Alciat. Juriste et brillant orateur, il est député aux états généraux d’Orléans (1560), puis ambassadeur du roi de France au concile de Trente, où, pour défendre l’Église gallicane, il prononce un discours audacieux. En 1570, il est conseiller d'Éiat — certains voient en lui un instrument de Catherine de Médicis. Sa réputation d’intégrité et son éloquence lui valent des responsabilités au moment où le duc d’Anjou doit se faire couronner en Pologne (1573) : il harangue les électeurs en latin. A partir de 1578, il est chancelier de Marguerite, reine de Navarre, et sert d'intermédiaire dans le différend qui oppose Henri III à sa sœur. Membre du conseil privé du roi en 1580, chancelier du duc d'Alençon (1582), il finit sa vie en étudiant et en commentant des ouvrages de morale.
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