Plaire et Instruire

« religieux comme notamment dans les paraboles qui sont des figures rhétoriques qui mettent en scène des événements quotidiens pour illustrer une doctrine par exemple.

On trouve la parabole,par exemple dans la Bible où elle joue le rôle de l'apologue et de la fable.

Le Nouveau Testament en contient un grand nombre (exemple : les loups ravisseurs sous des peaux d'agneaux ou les instituteurs de fausses doctrines).

Cette figure rhétorique fait partie des apologues carelle délivre une vérité et un enseignement.

Dans ce cas l'apologue joue le rôle de diffusiond'un dogme. L'apologue joue aussi un rôle critique et moral.

En effet ils sont un moyen pour l'auteur dedénoncer un fait de manière implicite sans connaître la censure.

Par exemple, Victor Hugo dans safable « le singe et le tigre » dénonce le régime tyrannique que voulait instaurer Napoléon III.

C'est une littérature engagée, où les auteurs s'amusent à dénoncer non seulement les grandesfigures de la société comme Victor Hugo, mais aussi la société elle-même comme La Fontaine.

C'est une forme d'argumentation où les auteurs essayent de convaincre le lecteur d'adhérer à cequ'ils disent.

En effet, beaucoup d'auteurs classiques étaient engagés à défendre un régimedémocratique et à dénoncer les régimes tyranniques. Conclusion: La philosophie de l'époque Classique est de plaire et d'instruire à la fois.

En effet des auteurs comme Molière, Perrault ou encore Victor Hugo ont taché de mettre en pratiquecette philosophie dans des arts divers et variés.

On retrouve cette philosophie plusparticulièrement dans les apologues où on voit distinctement les deux objectifs atteints commepar exemple chez La Fontaine.

Les apologues ont un impact sur la société et sont entrés dans lesmœurs du fait de leur popularité.

Mais ils n'ont pas que le rôle de plaire et d'instruire, ilspeuvent aussi comme nous l'avons vu faire passer un message.

On peut maintenant se poser laquestion de savoir si les apologues sont vraiment les meilleurs moyens pour remplir les objectifsdu Classicisme ou si un autre genre littéraire ne serait pas mieux adapté pour répondre à cesattentes. Question transversale : Recherchez ce qui rapproche ces fables concernant le jugement porté sur les hommes. La mort et le bûcheron , est une fable qui raconte l'histoire d'un vieillard qui ne supporte plus la dureté de la vie et préfère mourir plutôt que de la continuer.

Dans cette fable, La Fontainedénonce un défaut humain qui est la lâcheté.

Dans L'huître et les plaideurs , La Fontaine raconte l'affaire qui oppose deux hommes, ils veulent tous d'eux une huître et ne savent pas dire qui des deux l'obtiendra.

Ils font donc appel à untroisième homme qui ne cherche pas à résoudre le problème en désignant un des deus pèlerins maisprend l'huître pour lui.

Dans cette fable, il dénonce un second défaut humain qui estl'incapacité des hommes à s'entendre mais aussi le besoin qu'ils ont d'avoir une société dedominants et de dominés ce qui donne lieu à des conflits dus à l'inégalité et l'injustice. La fable Le pouvoir des fables , raconte l'histoire d'un fabuliste incompris et qui n'a pas de succès.

Il essaye de captiver l'attention de ses interlocuteurs mais n'y arrive pas.

Puis ilessaye une autre méthode en introduisant dans son récit une petite histoire, c'est à ce momentque l'assemblée s'intéresse à son discours.

Ici, La Fontaine dénonce l'immaturité des hommes maisleur incapacité à apprécier les nouveautés à vouloir apprendre à les connaître. Enfin dans Le vieillard et les trois jeunes, l'histoire est celle d'un vieillard qui travaille sans relâche pour pouvoir être heureux.

Trois jeunes le critiquent et se moquent de lui.

Levieillard leur dit ensuite que la vie est courte et qu'il ne faut pas remettre au lendemain cequ'on peut faire le jour même.

Les trois jeunes ne croient pas le vieillard.

Pourtant ils meurenttous trois peu de temps après.

L'auteur dénonce à travers cette fable l'incapacité des hommes des'écouter les uns les autres mais aussi le besoin qu'ils ont de se critiquer mutuellement. Ces quatre fables, écrites par Jean de La Fontaine, dénoncent toutes des défauts humains : lalâcheté, l'égoïsme, l'injustice… Le jugement que porte La Fontaine sur les hommes est donc unjugement très négatif puisqu'il ne fait que les blâmer dans ces fables.. »