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Poèmes à Lou, « Si je mourais là-bas », Guillaume Apollinaire : commentaire

Publié le 08/03/2011

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apollinaire

Texte analysé : Si je mourais là-bas sur le front de l'armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s'éteindrait comme meurt Un obus éclatant sur le front de l'armée Un bel obus semblable aux mimosas en fleur Et puis ce souvenir éclaté dans l'espace Couvrirait de mon sang le monde tout entier La mer les monts les vals et l'étoile qui passe Les soleils merveilleux mûrissant dans l'espace Comme font les fruits d'or autour de Baratier1 Souvenir oublié vivant dans toutes choses Je rougirais le bout de tes jolis seins roses Je rougirais ta bouche et tes cheveux sanglants Tu ne vieillirais point toutes ces belles choses Rajeuniraient toujours pour leurs destins galants Le fatal giclement de mon sang sur le monde Donnerait au soleil plus de vive clarté Aux fleurs plus de couleur plus de vitesse à l'onde Un amour inouï descendrait sur le monde L'amant serait plus fort dans ton corps écarté Lou si je meurs là-bas souvenir qu'on oublie - Souviens-t'en quelquefois aux instants de folie De jeunesse et d'amour et d'éclatante ardeur - Mon sang c'est la fontaine ardente du bonheur Et sois la plus heureuse étant la plus jolie Ô mon unique amour et ma grande folie

1. Baratier : général français mort au combat en 1917. .analyse: au cours de la Première Guerre mondiale, de nombreux auteurs s'accordent à leur écriture ou dans le combat. Tel est le cas de Guillaume Apollinaire, qui s'est enrôlés pour participer à la guerre en Décembre 1914, alors qu'il entretient une relation avec Louise de Coligny, connu sous le nom de Lou. Cette double expérience est née de la correspondance et des poèmes.

Dans ce poème intitulé «Si je mourais là-bas" de ses poèmes à Lou collection a écrit en 1915 écrit par Apollinaire, le poète imagine sa mort sur le front et a exprimé à sa bien-aimée.

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« «vous», nous pouvons deviner la présence d'un destinataire précis.

Alors la personne est identifié par son nom "OhLou", qui est en fait le surnom donné par Louise de Coligny Apollinaire.

À la fin du verset que nous connaissons lelien entre l'auteur et la femme: «mon bien-aimé".

L'auteur est donc dirigé vers la femme qu'il aime.

Le champ lexicalde l'érotisme: «Seins» (v 12), «bouche» (v.

13), «amant» (v 20) montre qu'il partage une passion j'adore cettefemme.

En outre, le tréma "Inoue / i" (v 19) met en évidence le caractère extraordinaire de la relation.

On peut donccomprendre d'où vient cette peur d'être absolument oublié.Il veut rester un souvenir dans la mémoire de la femmequ'il aime.Apollinaire Lou veut se souvenir de lui, mais ajoute des conditions.

Il faut se souvenir "pour des moments de folie /de la jeunesse et l'amour" (v 21-22).

Elle devrait se souvenir de lui dans les moments heureux que nous montre lasuccession de noms supplémentaires.

Il ne veut pas sa mort, elle pleure.

On peut noter dans le vers à 16 et 17 quimet en évidence le verbe «donner».

Ici, la mort n'est pas la perte d'un homme, mais le don du bonheur.

Telle est laloi d'Apollinaire, sa mort devrait être aussi heureux que leur amour. Apollinaire imagine sa mort sur le front, puis envoie un poème à sa bien-aimée.

de véritables craintes s'installer dansl'auteur.

Pourtant, cette mort n'est qu'imaginaire ... Il est intéressant d'étudier la structure des rimes qui sont uniques.

En effet, nous remarquons que certains motssont laissés seuls, ils ne rime pas avec n'importe quel autre être bien développé.

En outre, dans un verset, un motest répété à la fin de l'exemple vers.Par, dans la dernière strophe, le mot «bien-aimé» est répété dans les versets 1et 4.

Répétitions dans le poème sont nombreux et ne sont pas présents à la rime.

Exemption peuvent être prisespour le verbe «se souvenir» qui est répété deux fois dans la strophe même les 21 et 22.

Apollinaire n'est pas près demourir, et pourtant il répète les mots plusieurs fois qu'il estime important que le patient sur son lit de mort qui serépète la dernière des choses qui semblent indispensable.Aussi, nous notons l'absence de ponctuation dans lepoème.

Cetteon assure un rythme soutenu sans repos et marque le sentier qui traverse l'auteur d'arriver à la mort.

Ce poème estle dernier souffle du poète qui est condamnée.

Un seul cri apparaît avant la fin de sa vie.

En effet, dans la dernièrestrophe, tirets souligner les dernières paroles de l'auteur qui utilise le discours direct.

Il utilise l'impératif «Souviens-toi - toi» (v 22) qui est utilisé ici pour exprimer une prière à sa bien-aimée.

Toutes ces réalisations témoignent deApollinaire à la fin du poème pense vraiment qu'il va mourir.

En outre, on passe du conditionnel "Si je mourais là-bas»(v 1) qui est le temps de l'hypothèse «Si je meurs là-bas» conjugué au présent (v 21) qui est le temps de la véritégénérale.

A propos de l'auteur a changé et il a fini par penser que la mort est certaine et se trouve déjà dansl'hésitation d'un mourant.Nous pouvons faire un lien réel entre ce poème et la réalité.

En fait, dans les versets 3 et 4: «comme la mort / unéclat d'obus sur le front de l'armée," le souvenir.l.

On peut noter l'allitération [b] aux alentours de 5: , qui rappelle lebruit des obus.

Pour Apollinaire, moyens avant la zone de combat.

Mais le avant définit également la facesupérieure.

Et Mars 17, 1916, un an après avoir écrit ce poème, Apollinaire a été blessé par des éclats d'obus, quinous surprend utiliser le mot «brillant» (v 4).

Le poème ainsi portée future. Apollinaire imagine sa mort sur le front et a ensuite écrit une lettre à sa bien-aimée.

Il a exprimé ses craintes demourir et d'être oublié.

Il a dit qu'il veut sa mort n'est que du bonheur.Il compare, dans son poème, sa mémoire un obus a explosé: on peut penser à une sorte de pressentiment.

Avantson accident, il avait, il sait ce qu'il adviendra de lui, même s'il peut ne pas être au courant.

Art, comme l'écriture,peut réfléchir sur sa propre vie, sur vous-même.

Cet accident n'a pas été approché par le poète.

En effet, Giorgiode Chirica, peintre crée un tableau avec Apollinaire blessé dans le temple même avant cette tragédie qui lui arrive.Nous pouvons donc nous demander si l'art de perfectionner des compétences: prémonitions ou si on doit parlerd'une simple coïncidence. Sujet désiré en échange : http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-mondialisation-chance-menace-pour-citoyen-63275.html. »

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