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Poésie et théâtre symbolistes

Publié le 19/08/2013

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Stéphane Mallarmé (Paris, 1842-Valvins, 1898)

Sa vie - Très jeune orphelin de mère, Mallarmé connaît une enfance triste au collège. Professeur d'anglais (1863) en province, il revient à Paris en 1871.11 est très tôt marqué par la lecture des parnassiens, puis par celle de Baudelaire et d'Edgar Poe. D'ailleurs, ses premiers poèmes (L'Azur, 1864; Brise marine, 1865) recourent aux thèmes baudelairiens pour poser les termes du néant : refus de l'univers, blessant et attirant à la fois, nostalgie de l'unité enfantine ou d'un temps antérieur. Après une cruelle période de doute (1866, «Je suis et

esuis mort ressuscité«), Mallarmé (ici peint par Edouard Manet) conçoit désormais son oeuvre comme une expérience métaphysique : il faudra «peindre non la chose, mais l'effet qu'elle produit«, «évoquer dans une ombre expresse l'objet tu par des mots allusifs, jamais directs«. Ayant découvert Wagner en 1885, le poète accumule des vocables dont la sonorité veut rivaliser avec la musique. Mallarmé ne tarde pas à devenir le maître de la génération symboliste. Il consacre la fin de sa vie au «Livre« conçu comme «œuvre d'art totale«.

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