Postambule _ DDFC

« Texte 5: Olympe de Gouges, Postambule DDFC Olympe de Gouges a rédigé la DDFC en 1791, elle s’inspire de la DDHC de 1789, elle l’a réécrit. Elle espère pouvoir changer les choses notamment pouvoir influencer la rédaction de la Constitution.

C’est un texte qu’elle a fait publier à son compte car elle n’a pas la possibilité d’intervenir directement à l’Assemblée Nationale.

Le postambule arrive après l’énumération des 17 articles de la Déclaration, il s’agit d’un ajout d’Olympe de Gouges car le préambule n’existe pas dans la DDHC et son objectif est de faire réagir les femmes. On peut se demander comment Olympe de Gouges s’y prend t-elle pour encourager les femmes à se battre pour leurs droits. Il y a 3 mouvements dans le texte. •Du début « femme réveilles toi » jusqu’à « injuste avec sa compagne » Olympe de Gouges veut que les femmes réalisent qu’elles ont été flouées. •Le 2e mvt va de « Ô femme » jusqu’à « répondre » Gouges essaye de vaincre la résistance des femmes et les sortir de leur aveuglement. •Dans la dernière partie du texte, de « s’il s’obstinait » jusqu’à la fin, elle veut que les femmes mobilisent leurs forces et leurs intelligence pour obtenir l’égalité des femmes et des hommes. LECTURE • Dans ce premier mouvement du texte, Olympe de Gouges invite les femmes à prendre conscience que les hommes les as abusés et floués, elle veut créer un choc, un sursaut de la part des femmes. • Elle interpelle les femmes directement, elle emploie le singulier de manière à ce que chacune se sentent intimement concernées. • Elle utilise un impératif « Réveilles-toi »(l1), c’est un registre polémique car il incite à la révolte. • Elle emploie une image du « tocsin » (l1) pour sonner l’alarme et on retrouve cette même force avec l’hyperbole « dans tout l’univers »(l2). • Elle emploie un 2e impératif « reconnaît tes droits » (l2) et elle emploie le tutoiement il a pour fonction de créer un rapprochement entre elle et les femmes. • Elle parle aussi de la raison (l1) qui est le mot fort, le cheval de bataille des philosophes des Lumières. • La 2e phrase montre que la Révolution doit être suivie d’action. • Elle emploie une négation partielle l3 pour montrer ce qui a changé par rapport à l’ancien régime. • On relève une énumération (l3/4) qui montre ce qui a disparu, l’ignorance et l’imposture appartiennent au passé. • Elle utilise une métaphore l4 « le flambeau de la vérité » qui renvoie aux philosophes des Lumières dont l’objectif est de permettre à chacun de trouver sa voie, la métaphore est filée avec l’emploi du verbe « dissipé ». • Il y a une antithèse entre la lumière du flambeau et les nuages (lumière/obscurité). • L6/7, Olympe de Gouges insiste sur l’égoïsme et l’ingratitude des hommes qui n’ont pas été reconnaissant de l’aide apportée par les femmes, il est question « injustice » (l8). • On relève aussi le champ lexical de la prison avec « esclaves » et « fers ». • Dans cette première partie, on relève le vocabulaire de la révolte avec « libre », « injuste », « réveilles-toi », « multiplier les forces », « briser ses fers ». • Dans cette 2e partie qui commence l8, Olympe de Gouges se fait plus pressante, elle veut vaincre les réticences et elle les accuse d’être aveugle (l9). • On relève le « Ô » l8 qui est synonyme d’invocation. • Elle emploie une question rhétorique, dans une même phrase il y a une exclamation et une interrogation, c’est un ponctuation forte qui montre le trouble et l’énervement d’Olympe. • Elle emploies le pluriel pour inciter l’ensemble des femmes à se mobiliser immédiatement. • Elle accuse les femmes d’être responsables de leur sort. • On remarque que le rythme du texte s’accélère et qu’elle se lance dans un jeu de.... »