Pour étudier Antigone

« • Quel est le rôle du petit page dans la pièce? (Penser aux autres enfants dans le théâtre d' Anouilh, en particulier Le voyageur sans bagage; Le boulanger, la boulangère et le petit mitron; Ne réveillez pas Madame, etc.) • Peut-on parler de l'existentialisme d' Antigone? (la soli­ tude,· l'absence de valeurs, l'autonomie -Mais opposer l'acte d' Antigone à celui d'Oreste dans Les mouches de Sartre.) • Peut-on parler de comique dans Antigone? (Distinguer le burlesque et le comique de dérision dans les personnages, les situations, les mots ou expressions.

Quelle est la portée de ce comique?) • Relever les principales incorrections de style dans Antigone.

A quoi correspondent-elles? Étudier, au point de vue du sens et de la grammaire, la tirade d'Ismène : " Ils nous hueront...

je ne peux pas.

» 2.

«Antigone» dans l'œuvre d'Anouilh • Comparer Antigone aux autres jeunes filles du théâtre d'Anouilh, en particulier Thérèse (La Sauvage), Eury­ dice (Eurydice), Jeannette (Roméo et Jeannette), Jeanne d'Arc (L'Alouette), Isabelle (L'invitation au château), Lucile (La répétition).

• Penser aussi à sa ressemblance avec quelques jeunes gens (comme Frantz de L' Hermine ou Gaston du Voyageur sans bagage).

• Montrer la permanence de certains thèmes dans l'œuvre d' Anouilh (le thème de l'enfance, de la pureté, de l'absolu, du refus, du suicide}.

• Les personnages secondaires : comparer les gardes dans Antigone, lès amis de Ludovic dans L' Hurluberlu, les barons dans Becket, le sergent dans La foire d'empoigne.

(Mon­ trer leurs points communs, leurs rapports avec le person­ nage central, leur caractère, leur langage.) • Le métier de roi (comparer sur ce point Créon à Becket, qui dira : " Il faut seulement faire -absurdement -ce dont on a été chargé jusqu'au bout.

").

• Comparer Créon et le père d'Orphée dans Eurydice (la même vision d'un bonheur médiocre, évoquée par l'un avec une certaine délicatesse, par l'autre avec des images vulgaires).

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