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PRIEZAC (Daniel Guiny, sieur de)

Publié le 14/03/2019

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PRIEZAC (Daniel Guiny, sieur de), écrivain français (château de Priezac, Limousin, 1590-Paris 1662). Régent de la faculté de droit de Bordeaux (1615), sa renommée d'orateur le fit appeler à Paris (1635) par le chancelier Séguier et nommer conseiller d'État. Il a laissé des Discours (1621), un Pamphlet contre Jansénius (1638), des Privilèges de la Vierge (1648-1651), des Discours sur la politique d'Aristote (1652-1654) et des livres de Mélanges (Miscellaneorum libri, 1658).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)PRIEZAC Daniel Giny de (1590-1662).

Priezac offre l'exemple typique d'un auteur faisant carrière en mettant ses compétences au service du pouvoir.

Issu d'une famille de noblesse parlementaire du bas Limousin, il étudia la philosophie puis le droit à Bordeaux, où il devint professeur de jurisprudence (1615-1625).

Il y fut remarqué par le chancelier Séguier, qui le fit venir à Paris (1634), ,1e logea dans son hôtel particulier et le fit conseiller d'Etat.

En retour, Priezac composa des ouvra­ ges servant les vues de la politique royale en Europe.

C'est ainsi qu'outre les morceaux d'éloquence de ses Discours (1621) il donna une Défense des droits et pré­ rogatives des rois de France (1639, en latin Vindiciae Galliae, 1638) et des Observations sur le livre « Philippe le Prudent, fils de Charles Quint» (1662).

Par ailleurs, il était de ceux qui garantissaient au ministère la docilité de l'Académie française, où il siégeait depuis 1639, et dont pendant quelque temps les séances se tinrent dans son logis de 1 'Hôtel Séguier.

Il présentait à ses confrères des dissertations de morale et de politique, faisant ainsi jouer à l'Académie le rôle- voulu par le gouvernement -de tribune au service de l'idéologie monarchique.

Son fils, Salomon de Saugues, prit sa suite comme écrivain et académicien, donnant -sans grand talent - de nombreux écrits en latin et quelques œuvres de fiction et de poésie (l'Amant solitaire, élégie, 1641; Paraphra­ ses de Psaumes, 1643; Poésies, 1650; le Chemin de la gloire, discours moral et allégorique, 1650 ...

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