Procès de Barbe Bleue

« Merci, Mr le juge. Tout d’abord, je tiens à dire que mon client est innocent.

Il y a plusieurs raisons à cela : Pour commencer, Barbe Bleue est aussi une victime.

Il a aussi souffert de cette situation. En effet, il a eu la vie dure.

Il est dit très clairement dans le procès-verbal que « cet homme avait la Barbe bleue : cela le rendait si laid et si terrible, qu’il n’était ni femme ni fille qui ne s’enfuît devant lui ».

Il a souffert, personne ne l’a jamais aimé pour ce qui l’était.

Même si cela ne justifie pas ses actions, on sait désormais qu’il y a une raison derrière ses actes, mais cela justifie la façon dont il est. De plus, la femme n’aimait pas vraiment son époux, leur amour n’était pas réel.

D’après le procèsverbal, il est dit que « Elles n’en voulaient point toutes deux, et se le renvoyaient l’une à l’autre, ne pouvant se résoudre à prendre un homme qui eût la barbe bleue ».

Sa femme ne l’aimait pas, cela a forcément eu un impact négatif sur lui ou dans leur relation.

Selon ce passage, « Dès qu’on fut de retour à la Ville, le Mariage se conclut », on en déduit qu’il a fallu qu’il lui montre ses richesses pour qu’elle soit tenter de le marier.

Attention, marier et aimer sont deux termes a dissocier.

Elle l’épouse donc juste pour sa richesse. Ensuite, son épouse est aussi en tort. Elle a trahi sa confiance de son mari.

Toujours d’après le procès-verbal, Barbe bleue aurait déclaré : « Ouvrez tout, allez partout, mais pour ce petit cabinet, je vous défends d’y entrer, et je vous le défends de telle sorte, que s’il vous arrive de l’ouvrir il n’y a rien que vous ne deviez attendre de ma colère.

».

Malgré toutes ses indications et ses mises en garde, Mme.Barbe Bleue décida tout de même d’aller voir cette pièce interdite.

Et en tant qu’épouse, elle doit et a pour devoir de faire confiance à son mari.

On peut d’ailleurs supposer que c’est la désobéissance des précédentes épouses et leurs manques de confiance qui les ont conduites à leur perte.

Elles sont donc en partie responsable de leurs morts. De plus, la jeune femme et je cite « promit d’observer exactement tout ce qui lui venait d’être ordonné », c’est-à-dire d’obéir aux ordres.

L’épouse n’est donc pas fidèle, elle n’a pas tenu sa promesse.

Sans mentionner le fait qu’elle était consciente, elle avait sa promesse en tête.

On ne peut pas dire qu’elle avait oublié sur le moment.

En effet, il est dit qu’ « Étant arrivée à la porte du cabinet, elle s’y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son Mari lui avait faite ».

C’était sa volonté ! Par la suite plusieurs passages démontre que l’épouse nie les faits.

Il y a par exemple.... »