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« Quand vous serez bien vieille… »

Publié le 26/05/2012

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Biographie :

Naissance : 1er sept 1524. Décès : 27 décembre 1587. Première fonction : page de cour et ce jusqu’à l’âge de 15 ans. Il étudiera après ses 15 ans les lettres antiques au collège de Coqueret. Dès 1950 il sera appelé le « prince des poètes « par la cour. Il va rencontrer un grand auteur au collège de Coqueret qui s’appelle Du Bellay. Dès 1548 va émaner de ce collège la doctrine de la Pléiade qui va défendre la langue française et l’imitation des textes antiques, tout comme l’ont fait au XIVème siècle les italiens. C’est le début de la naissance d’une écriture littéraire qui doit se servir de l’antiquité pour inventer du nouveau. Pour Ronsard la définition de la poésie c’est un habillage de la prose. On peut dire aussi que cette idée a été reprise par Barthes qui a écrit que la poésie était une « Variation ornementale de la prose «. L’idée est que la poésie va mettre de la beauté dans la prose. Pour Barthes ce n’est pas un travail d’invention la poésie mais d’expression (Barthes est un structuraliste du XXème siècle). Ainsi on pourrait dire que la poésie est le manteau du lieu commun, donc du préjugé.

« rimes plates (c c) puis un quatrain à rimes croisées ou embrassées (d e d e ou d e e d).

La structure des rimes ne correspond pas avec la structure des strophes.

On a une rupture obligatoirement entre les deux quatrains et ce qui suit.

Et enfin, on a toujours dans un sonnet une chute qu’on appelle aussi Clausule qui souligne la pensée par métaphore au paradoxe et qui fait sentir l’achèvement de l’ensemble par un rythme à part.

Double portrait de la Dame qui tend à montrer la laideur de la vieillesse.

Opposition des 1 ers quatrains.

Rhétorique de l’opposition de ce poème qui met en valeur tout le carpe diem, le moment présent.

Oppose aussi mortel et immortel.

Oppose poésie à la chair.

Structure sonnet : 2 quatrains -> Regret temps passé ainsi que le présent.

A l’intérieur des quatrains : vieillesse est opposée à la beauté du poème et grandeur du poète est opposée à la fatigue de la dame, éternité du chant, de la poésie, de l’amour.

1 er distique opposé au dernier quatrain puisque nous avon s relaté qu’il parle de la mort du poète.

Fin quatrain « louange immortel » : lui pourra mourir, mais non la poésie.

I.

L’évolution des relations entre la femme et le poète.

Evolution de la distance à une réconciliation.

Structure du poème et énonciation pour montrer la supériorité du poète ainsi que sa tentative pour que la femme se joigne à lui dans le présent.

« Vous » -> politesse, de convenance, répété à trois reprises v.1, 3, 5 , très présent dans le discours.

Nous remarquons que le « vous » est placé sur des syllabes non accentuées.

Le poète ne veut donc pas la valoriser d’autant plus qu’il ne la nomme pas.

Il cherche à peindre un tableau terne et sinistre de l’avenir.

Le futur de « quand vous serez bien vieille » v.1 s’oppose à « Ronsard me célébrait du temps que j’étais belle » v.4.

Opposition qui montre que Ronsard veut peindre l’avenir.

v.4, il se nomme par son patronyme, nom de plume, pour la première fois puis de nouveau au vers 7 à l’hémistiche.

Nom qui apparait comme connu, réputé dans l’avenir pa r ces 2 occurrences.

Ronsard prend de la distance, il ne se place pas dans une situation de dialogue avec Hélène.

v.3 « direz », il l’a fait parler.

Ne s’adresse pas directement à elle, se place à distance.

Il imagine son avenir.

Rupture énonciative : « Je » au premier tercet désigne le poète pour la première fois, d’une manière brutale.

« Je serai sous la terre » permet au lecteur de comprendre la « nouvelle » du vers 9 qui provoque de l’attente.

Il s’agit presque d’un parallélisme « Je… » v.9 puis « Vou s… » v.11 placé au début des vers.

Parallélisme syntaxique.

Comme un miroir entre lui et elle.

« Terre » et « Foyer » ne sont pas très éloignés.

Champs lexical de la « terre » et de la « lourdeur » : « terre » v.3 ; « foyer » v.11 ; « vieille accroupie » v .11 opposé à la légèreté : « repos » v.10 ; « fantôme » v.9 ; « ombre » v.

10.

Position physique du poète et celle d’Hélène confirme une distance.

Lui allongé, elle accroupie.

On a une relation d’opposition puisque « repos » en fin de vers alors que v.6 « labeur » en fin d’hémistiche.

Il y’a tout de même un rapprochement dans ce tercet : énonciatif (par « je » et « vous ») et physique (Tous deux proches de la terre).

Tous les 2 nommés par les pronoms dans le même vers : Rapprochement confirmer v.12.

« Regrettant mon amour et votre dédain » -> « Amour » opposé à « Dédain » mais le poète est à égalité avec Hélène.

Egalité syntaxique.

Prépare à la chute du poème.. »

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