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Question corpus

Publié le 16/05/2016

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Question corpus: intro: Nous allons comparer le type du soldat fanfaron dans les deux extraits de deux pièces différentes l?une étant de Plaute, qui s?intitule Le soldat fanfaron, écrit vers 200 av.J.C, c?est la plus longue comédie de Plaute. Adaptée d'une pièce grecque, la comédie de Plaute met en scène un soldat vaniteux prompt à s'attribuer des exploits guerriers imaginaires, qui a donné naissance à un type de personnage récurrent dans le théâtre comique aux époques suivantes. Puis celle de Pierre Corneille, qui s?intitule L?illusion comique, écrit en 1635 nous avons ici l?acte II scène 2. Pridamant est très inquiet car il n'a aucunes nouvelles de son fils Clindor depuis plus de 10 ans. Son ami Dorante lui conseille d'aller consulter Alcandre, un grand magicien. Ce dernier, dans sa grotte, va lui retracer tous les périples de son fils en ouvrant un immense rideau qui donne accès à une scène. Pridamant découvre alors que Clindor, qui a fui depuis longtemps la sévérité de son père, est le suivant d'un capitan, fanfaron et lâche, amoureux d'Isabelle. Ce que le capitan Matamore ignore, c'est que Clindor et Isabelle sont amants. Pridament est spectateur des aventures amoureuses de son fils qui font de celui-ci un meurtrier puis un condamné à mort emprisonné, jusqu'à ce que Isabelle et sa servante Lise le sortent de sa cellule avec la complicité du geôlier. Alcandre lui montre alors la vie actuelle de son fils devenu grand seigneur et qui trompe sa femme avec l'épouse du roi. Mais leur amour coupable est découvert et le ma...
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« Nous   allons   nous   penché  sur   quelles   sont   les   ressemblances   et   les diff érences du soldat dans ces deux extraits puis comment Corneille  imite­t­il ou innove­t­il.  I)La comparaisons de ces deux soldat.      Dans l’extrait de Plaute, Pyrgopolinice n’est pas seulement un faux,  un vantard qui fait sonner bien haut des exploits imaginaires ; c’est aussi un bel homme,  et l’on n’a pas de peine  à lui faire croire que toutes les femmes veulent  se jeter  à sa pieds :  aussi se pose­t­il en h éros lass é de bonnes fortunes et ne pouvant y  suffire. C’est cette amour­propre m ême qui le perd : on le fait donner dans le pi ège sans avoir besoin d’y mettre trop de finesse, et il laisse  partir une jeune et jolie esclave pour s’assurer les bonnes gr âces  d’une courtisane d éguis ée en femme mari ée. Pour se mettre en valeur,  P utilise le registre  épique mais l’auteur de la pi èce le met dans  la bouche de son personnage pour se moquer de la vanit é de ce  dernier. En effet, dans sa premi ère r éplique, P imagine son futur combat  en recourant  à plusieurs proc édés du registre  épique : champ lexical de  la lumi ère pour exprimer sa pr étendue puissance : «  é clat  », «  é blouisse »  personnification de son  épée  à laquelle il s’adresse : «  malheureuse  » «  a une grande envie de transformer les ennemis en chair  à p âté   »     Dans l’extrait de Corneille, Matamore appara ît comme un h éritier du  personnage de Pyrgopolinice nous avons ici aussi recours  aux hyperboles : «  le seul bruit de mon nom renverse les murailles,  d éfait les escadrons et gagne les batailles  » dans le vers 30 nous avons  une accumulation de verbes agressifs et exag érés :  massacre ; d étruit ;  brise ; br ûle ; extermine.

 Il se croit l’ égal d’un dieu son allusion  à  la ma îtrise du destin «  d’un seul commandement que je fais aux trois  Parques,/Je d épeuple l’Etat des plus heureux monarques ; le foudre  est mon canon, les Destins mes soldats »  Nous avons des menaces  exag érées : «  je vais t’assassiner d’un seul de mes regards » Nous avons aussi un emploi du m ême registre  épique parfois les m êmes images que chez Plaute : «  d’un souffle je r éduis leurs projets en fum ée  »,  « mettre en poudre  » Nous avons quand m ême un personnage . »

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