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RAPIN (René)

Publié le 19/03/2019

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RAPIN (René), théologien et écrivain français (Tours 1621 - Paris 1687). Jésuite (1639), professeur de rhétorique au collège de Clermont, il fut chargé de rédiger une Histoire du jansénisme (publiée en 1861), qu'il accompagna de Mémoires sur l'Église et la société, la cour, la ville et le jansénisme (qui parurent en 1865). Connu par ses poèmes latins [Templumfamae, 1657 ; Eglo-gae, 1658; Hortorum libri IV, 1665; Christus patiens, 1674), il fréquenta le cercle du président Lamoignon, se lia avec Patru et Mme de Sévigné, et apparut très vite comme un des théoriciens du goût classique [Réflexions sur l'éloquence de ce temps, 1671 ; Réflexions sur la Poétique d'Aristote et sur les ouvrages des poètes anciens et modernes, 1674 ; Réflexions sur la poétique de ce temps, 1675). Incitant à chercher « des originaux et des modèles dans la vraisemblance et dans les principes universels des choses », il réclame à la fois une « nature » ramenée à un schéma idéal et une langue qui ne sacrifie pas trop au purisme ambiant (« une retenue trop timide, une fausse pudeur, dont on s'avise de faire le caractère de notre langue ») et aux tabous des Précieuses. La poésie ne peut se passer ni de l'inspiration ni de la force : elle n'est pas du côté de la

 

« tendresse » et de la « douceur », mais du « sublime » [Du grand ou du sublime dans la nature et dans les différentes conditions des hommes, 1686). A travers ses « comparaisons » [Observations sur les poèmes d'Homère et de Virgile, 1669 ; Discours sur la comparaison de l'éloquence de Démosthène et de Cicéron, 1670; la Comparaison de Thucydide et de Tite-Live, 1681), le P. Rapin entreprit de définir les caractères d'une rhétorique française appliquée au monde moderne et qui tînt compte de la « nouvelle donne » sociale et politique.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)RAPIN René (1621-1687).

Rapin étudia au collège de Tours, sa ville natale, et entra dans la Compagnie de Jésus (1639).

Il enseigna les humanités dans divers collè­ ges, dont surtout celui de Clermont.

Il se fit connaître par des poèmes latins: Eclogae sacrae (1659), sur la vie de la Vierge; Hortorum (. »

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