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Renaissance et humanisme (dissertation)

Publié le 05/11/2011

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humanisme

La Renaissance, née en Italie au XIVe siècle, est une rupture avec le Moyen Âge et une reprise de l’Antiquité gréco-romaine tant dans l’Art et les Lettres que dans la politique et les sciences. Elle se caractérise par la naissance d’un nouvel état d’esprit : l’humanisme, fondé sur l’optimisme, la foi dans le progrès et la possibilité de réformer aussi bien l’individu que la société. Ce courant se propage à travers toute l’Europe des XVe et XVIe siècles. Quels sont les changements profonds de la vie intellectuelle et artistique de l’Europe de la Renaissance ? Après avoir traité la Renaissance artistique, nous montrerons comment les humanistes développent la culture en Europe avant d’étudier les nouvelles idées religieuses et politiques qu’ils diffusent.

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« 2. Une nouvelle représentation de la femme : Cranach et ses nus politiques Lucas Cranach l’Ancien : ami de Martin Luther.

« Une nouvelle manière de voir pour une nou- velle manière de croire ».

Il a peint des tableaux religieux (Le martyre de Sainte Catherine), mais aussi des peintures profanes.

Lucrèce, référence à l’Antiquité romaine : la jeune femme a été violée et se suicide, mais aussi message politique : la vertueuse romaine est une allégorie d’un juste combat contre la tyrannie. 3. L’exemple de la Vénus d’Urbino du Titien Tableau de 1538, post-Réforme, conservé à Florence, berceau de la Renaissance.

Vénus = déesse de l’Amour, allongée dans un palais.

Habituellement endormie dans la nature  nouvel esprit, nouvelles représentations.

Deux points de fuite qui convergent vers le sexe de la Vénus et un tableau dans le tableau.

La déesse se prépare à la fécondation  tableau de mariage privé pour un couple aisé, confirmé par la présence d’un coffre de mariage à l’arrière-plan et d’un chien sur le lit, symbole de fidélité. II. Le développement de la culture A. L’essor des sciences 1. Une nouvelle conception de la Terre dans l’Univers Jusqu’au XVI esiècle, géocentrisme (Ptolémée), Univers fini délimité par sphère des étoiles fixes = monde clos d’Aristote.

Révolution copernicienne au XVI esiècle : héliocentrisme, mais fidèle au monde clos d’Aristote.

Théorie soutenue par Giordano Bruno et Galilée (« Et pourtant, elle tourne »).

Mais procès car contraire à la conception ecclésiastique. 2. Les grandes découvertes Voyages de découvertes engagés du XIV eau XVI esiècle par Portugais, puis Espagnols, Français, Anglais pour rechercher de l’or et des épices en contournant le monde musulman, conquérir de nouvelles terres (Aztèques, Mayas massacrés, Noirs esclaves).

1492 : Christophe Colomb dé- couvre l’Amérique, pensant atteindre les Indes par l’Ouest.

Jérusalem n’est pas le centre de la Terre  effondrement de la conception médiévale du monde.

1498 : Vasco de Gama en Inde via le cap de Bonne-Espérance.

1519-1522 : tour du monde de Magellan avec Del Cano = preuve de la rotondité de la Terre. 3. Le développement de la médecine Église prohibait les dissections  opérations en cachette pour découvrir l’anatomie humaine. Ambroise Paré, médecin de François I erapprend la médecine arabe : remplace cautérisation par ligature.

Vésale nomme les parties du corps  progrès dans la connaissance de l’anatomie. Servet : circulation sanguine.

Brûlé à Genève (théocratie). B. Vers une République des Lettres 1. Un réseau de relations entre les humanistes Humanistes ont accès aux bibliothèques et collections des princes.

Amitié et solidarité entre les gens de Lettres, célébrées par Cicéron dans l’Antiquité  voyages pour échanger leurs idées = fondation d’une République des Lettres.

Érasme = « prince des humanistes » (Éloge de la folie, 1511), voyage à travers toute l’Europe. 2. Une diffusion rendue possible par l’imprimerie Invention de l’imprimerie par Gutenberg au milieu du XV esiècle à Mayence  permet la diffu- sion des idées des humanistes à travers toute l’Europe, de la Bible et des œuvres antiques.

Les États et l’Église s’efforcent de la contrôler. 3. La Pléiade en France La Pléiade = sept étoiles  sept écrivains élus par Ronsard, dont Du Bellay, fonde les bases de la grammaire moderne (Défense et illustration de la langue française, 1549).

Langue du Bellay ré-. »

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