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Resumé de texte

Publié le 14/04/2013

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L'économie des Toambapiks est un petit livre qui s'emploie à vulgariser les idées du  keynésianisme le plus radical,  à la manière d'un conte philosophique. Clair et amusant, l'ouvrage constitue un excellent exercice intellectuel et une salutaire vision des déboires de l'économie mondiale. Un économiste libéral sur une île fantastique Il était une fois, quelque part dans l'océan pacifique,  une économie qui  fonctionne selon les règles de la concurrence pure et parfaite. Comme de bien entendu, ce monde est parfaitement optimal  mais, en l'absence de monnaie, d'accumulation du capital et d'une production diversifiée, on finit par s'y ennuyer ferme et la population aspire à du neuf. L'économiste Jim Happystone est envoyé par le MIT chez les Toambapiks afin de leur proposer un bouquet de réformes libérales destinées à combler leurs attentes. Au début tout va bien, mais le pays connaît par la suite une série de déséquilibres auxquels les manuels n'ont pas préparé l'économiste : disparition des profits, inflation, chômage, sous-investissement, inégalités, spéculation et endettement généralisé. Pour comprendre la situation et choisir le bon remède, Jim doit abandonner ses certitudes néoclassiques. Il prend conscience qu'il faut donner la priorité à la demande et suivre  la mystérieuse « loi de Kalecki «. Où l'on apprend que les profits naissent des dépenses d'investissement La loi de Kalecki détermine l'origine des profits macroéconomiques et nous dit que les capitalistes gagnent ce qu'ils dépensent, tandis  que les travailleurs dépensent ce qu'ils gagnent. En voici une explication. Supposons que les salariés dépensent l'intégralité de leur rémunération. A partir de là, si les entreprise cessent d'investir, leurs profits disparaissent automatiquement puisque leurs uniques recettes (qui proviennent de la consommation des salariés) sont  l'exacte contrepartie des salaires qu'elles versent à leur personnel. Moralité: les capitalistes tirent leur profit du fait que les salariés ne consomment pas les biens d'investissement qu'ils produisent. Suffit-il de relancer l'investissement pour doper les profits? Encore faut-il que les entreprises de coordonnent, ce qui n'est pas chose aisée dans un système décentralisé de production où chacune a intérêt à jouer les passager clandestin en comptant sur les dépenses des autres. Un capitalisme sans accumulation de capital Le dernier chapitre du livre décrit le basculement de l'île dans une forme de « capitalisme financier «. Désormais, plutôt que d'investir, les entreprises privilégient la distribution de  dividendes. Il s'en suit  un nouveau flux de recettes, puisque les dividendes sont consommés. Dans cette modalité régressive du système, l'économie prospère (un temps) sur fond d'inégalités sociales et de spéculation. La loi de Kalecki en économie ouverte Le livre néglige le fait qu'à côté de l'investissement et des dividendes, il existe une autre source de profits: l'excédent commercial. Explication: les clients étrangers paient les entreprises nationales à partir de salaires qu'elles ne leur ont pas versés. On comprend, grâce la version complète de la loi de Kalecki, que le protectionnisme est une tentation chronique du système... à laquelles on préférera la relance coordonnée des investissements. La Machine infernale est une pièce de théâtre de Jean Cocteau, rédigée en 1932 et jouée pour la première fois le 10 avril 1934 à laComédie des Champs-Élysées (théâtre Louis-Jouvet) à Paris, dans les décors de Christian Bérard. Elle se fonde sur OEdipe roi deSophocle. Cocteau dédicace la pièce « à Marie-Laure et à Charles de Noailles «. Acte I : Le Fantôme[modifier] L'acte s'ouvre sur l'intervention de la Voix qui raconte l'intégralité du mythe.Il se passe dans une attente marquée d'inquiétude. Sur les remparts de Thèbes, deux soldats veillent. Ils sont chargés de protéger la ville contre le Sphinx. Depuis des mois, ce monstre, posté non loin des portes de la ville, tue les jeunes gens qui s'aventurent dans ses parages, mais personne ne sait ce qu'il est véritablement. Pour Cocteau, le Sphinx, « tueuse d'hommes «, incarne donc tout simplement la Femme (c'est sans doute le vrai sens du mythe). En fait, nos deux gardes n'attendent pas le Sphinx, ils attendent le « fantôme «. Justement, leur chef vient leur demander des comptes et les interroger sur cet étrange personnage qui leur rendrait visite depuis plusieurs nuits (Le Soldat et le jeune soldat racontent au chef ce que le « fantôme « veut vraiment). Celui-ci se présente, disent-ils, comme étant le roi Laïus : il s'agirait d'un fantôme très gentil, très poli, mais bien pitoyable, car il semble terrorisé par une chose horrible qu'on veut l'empêcher de dire. Ils n'ont pas compris de quoi il s'agissait ; ils savent seulement que le roi doit absolument avertir sa femme et que le danger est imminent. Accompagnée du devin Tirésias, la reine Jocaste arrive à son tour, au grand émoi du chef, qui cherche à se faire bien voir, tandis qu'elle n'a d'yeux que pour le jeune soldat. Elle espère obtenir par lui des renseignements sur celui qui serait son défunt mari, peut-être même l'apercevoir ou l'entendre. Hélas, lorsqu'il essaie de se manifester, occupée qu'elle est par la beauté du garçon, elle ne perçoit pas ses appels pathétiques. Quand elle s'éloigne, le fantôme désespéré, lance aux soldats, qui eux le voient, ce message pressant : « Rapportez à la reine qu'un jeune homme approche de Thèbes et qu'il ne faut sous aucun prétexte... « Puis disparaît pour toujours le seul qui aurait encore pu sauver OEdipe. Remarque: Cette scène est directement inspirée du début d'Hamlet (Shakespeare). Acte II : La Rencontre d'OEdipe et du Sphinx[modifier] Il se déroule dans le même temps que le précédent. En bas, devant les portes de la ville, il met en marche le processus que là-haut, sur le rempart, le fantôme essaie d'arrêter, et il nous dévoile le « mystère « de la victoire d'OEdipe. Le Sphinx est fatigué de tuer et nous découvrons que ce monstre est une jeune fille, une jeune fille disposée à tomber amoureuse du prochain joli garçon qui passera, et peut-être à se sacrifier pour le sauver. Mais le chien Anubis veille au respect des consignes données par les dieux : il n'est pas question de s'attendrir sur les humains Lorsqu'apparaît OEdipe, elle s'éprend de lui d'emblée et s'efforce de l'éloigner pour lui éviter une mort certaine, mais la froide détermination du jeune homme et sa présomptueuse conviction qu'il vaincra le Sphinx l'amènent à se révéler sous sa forme animale et à montrer son pouvoir. Terrassé par le monstre qui lui inflige le supplice de ses précédentes victimes, il oublie toute dignité et crie grâce. Quand il se croit perdu, il apprend le secret de l'énigme, les liens qui le paralysaient se dénouent, il est sauvé. Mais Anubis ne se satisfait pas de ce simulacre, il exige que la question soit posée : OEdipe donne alors la réponse. Le voilà vainqueur du Sphinx, dont il emportera la dépouille pour prouver son succès. Fou de joie, il court vers la ville, vers la reine qui lui est promise et vers la royauté, oubliant celle dont il n'a pas compris l'amour ni le dévouement. Pour calmer sa terrible crise de dépit, Anubis annonce alors au Sphinx redevenu femme après sa défaite, l'avenir monstrueux qui attend OEdipe. La vision en est si atroce qu'elle éveille la pitié dans le coeur de la Vengeresse, avatar final du Sphinx, qui apparaît en apothéose sous l'aspect de la déesse Némésis. Mais rien ne peut plus sauver OEdipe, pas même la compassion d'un dieu. Acte III : La Nuit de noces[modifier] OEdipe et Jocaste, cédant à leurs penchants, refusent tous les avertissements, mais leur amour, qui semble sincère, s'exprime maladroitement. Trop de souvenirs les préoccupent, trop de non-dits les séparent, trop d'obstacles les gênent. Après une journée de cérémonies et de festivités épuisantes, les deux époux se retrouvent seuls face à face dans la chambre de Jocaste, pour la première fois. Ils souhaitent ardemment réussir ce moment, attendu par l'une comme une renaissance, par l'autre comme un couronnement et une initiation à l'amour. « Je suis vierge «, dit OEdipe à Tirésias. Le devin, en effet, tente une ultime mise en garde pour stopper le mécanisme effrayant et fait état de « présages funestes «. Mais le nouveau roi se méfie des conseils d'un prêtre ligué, pense-t-il, avec d'autres puissants pour l'évincer, et il reste sur ses positions sans se soucier des avis divins : « Les oracles... mon audace les déjoue... « Les époux vont-ils enfin profiter de leur bonheur ? Hélas, malgré leur bonne volonté, la fatigue les fait sombrer dans de brefs assoupissements où leur passé ressurgit et s'exprime par bribes confuses. C'est alors une lutte épuisante contre le sommeil qui révélerait à l'autre des secrets inavouables. Jocaste reconnaît sa faute, l'infanticide : elle reste aussi marquée par ce mur sur lequel (premier signe d'infidélité ?) elle n'a pas su voir son époux. OEdipe, malgré l'admiration éperdue de sa femme, sait qu'il n'est pas un héros, car il n'a gagné qu'avec l'aide du Sphinx, et se souvient qu'il a été à sa merci, qu'il s'est montré faible et ridicule. La différence d'âge, dont OEdipe se soucie peu, tourmente la reine vieillissante. Et dans cette nuit de cauchemar, c'est un homme de la rue, un ivrogne attardé sous les fenêtres royales, qui a le dernier mot : « Votre époux est trop jeune, bien trop jeune pour vous... hou ! « Acte IV : OEdipe roi[modifier] « Dix-sept ans après «, une à une vont se dissiper les illusions et les fictions qui ont protégé le couple royal. De révélation en révélation, OEdipe et Jocaste seront amenés devant la réalité. L'annonce de la mort du roi de Corinthe provoque chez son fils le soulagement et même la joie. Cette attitude scandalise son entourage et l'amène à énoncer la prédiction devenue caduque : « Mon père est mort... L'oracle m'avait dit que je serais son assassin et l'époux de ma mère «. Jocaste, qui avait reçu un avertissement similaire et n'en avait soufflé mot, peut ici s'apercevoir que son époux lui avait soigneusement caché la fâcheuse prophétie. Ce silence entre eux trahit une gêne face à des étrangetés qu'ils n'ont pas voulu examiner de trop près, pour sauvegarder leur bonheur. Mais « vous n'étiez que son fils adoptif «, le rassure le messager, sans comprendre qu'il remet en cause par cette déclaration toute la stratégie de fuite élaborée par OEdipe : qui est son père ? La précision : « Mon père vous délia presque mort, pendu par vos pieds blessés «, si elle explique simplement au roi l'origine de ses cicatrices, amène Jocaste à une découverte bien pire, qu'elle reçoit sans mot dire : OEdipe est l'enfant qu'elle a voulu supprimer. Un souvenir qui revient soudain au roi : « Pendant une rixe avec des serviteurs, j'ai tué un vieillard qui voyageait au carrefour de Daulie et de Delphes «, la met devant une nouvelle évidence : OEdipe est le meurtrier de Laïus, c'est-à-dire de son père. Pour Jocaste, maintenant, tout est clair. Tandis que son mari se débat dans des suppositions qui l'irritent et l'affligent, la malheureuse se pend avec sa grande écharpe rouge... OEdipe, monté la retrouver dans sa chambre, découvre son corps. Il apparaît, « déraciné, décomposé «. Il accuse son beau-frère : « vous me l'avez tuée « ; il croit à un complot. Tirésias lui affirme alors : « Vous avez assassiné l'époux de Jocaste, OEdipe, le roi Laïus. Je le savais de longue date... ni à vous, ni à elle, ni à Créon, ni à personne je ne l'ai dit «. En fait, il lui reste le pire à comprendre, car il s'égare encore sur de fausses pistes concernant sa naissance. Paraît alors un vieux berger, c'est « l'homme qui [t'] a porté blessé et lié sur la montagne «. Pressé de répondre, le vieillard avoue ce qu'on lui avait interdit de dévoiler sous peine de mort : « Tu es le fils de Jocaste, ta femme, et de Laïus tué par toi au carrefour des trois routes. Inceste et parricide. « OEdipe comprend alors qu'on n'échappe pas à un oracle : « J'ai tué celui qu'il ne fallait pas. J'ai épousé celle qu'il ne fallait pas. Lumière est faite. « Il lui reste à se punir lui-même. « Il se donne des coups dans les yeux avec la grosse broche en or «, crie sa fille, la petite Antigone. Devenu aveugle, il voit s'avancer vers lui Jocaste, mystérieusement redevenue sa jeune mère pour l'accompagner dans son exil, car il doit quitter la ville. Il s'éloigne, accompagné de sa fille et de sa mère-épouse, confondues dans une même sollicitude : « Attention... compte les marches... un, deux, trois, quatre, cinq... « À Créon qui veut intervenir, Tirésias déclare : « Ils ne t'appartiennent plus «. Personnages[modifier] Personnages principaux[modifier] OEdipe : est le fils abandonné de Jocaste et Laïus. Avant d'épouser la reine, il a tué un vieillard par accident au carrefour de Daulie et de Delphes. Celui-ci était Laïus, le roi et donc son père... Jocaste : c'est tout d'abord la reine et la femme du roi Laïus. Après la mort de son mari, elle devient la femme d'OEdipe, son fils. Elle n'est pas grecque. Tirésias : très fréquenté par Jocaste et Laïus, devine l'avenir. Le Sphinx : monstre à tête de femme (petite fillette) qui pose une énigme aux individus passant seuls à Thèbes, s'ils ne trouvent pas la réponse, il les tue. Il est immortel et envoyé par les dieux. Anubis : dieu égyptien à tête de chacal accompagnant le Sphinx et qui le rappelle à l'ordre quand il le faut. Personnages secondaires[modifier] Le fantôme de Laius : veut prévenir Jocaste de l'arrivée d'Oedipe, leur fils, mais n'y arrive pas. Créon : frère de la reine Jocaste et donc beau-frère et oncle d'OEdipe. Antigone : l'une des filles d'OEdipe et Jocaste. Le Messager : il vient annoncer la mort du roi de Corinthe et le fait qu'OEdipe soit un fils adoptif. Le Berger : personne qui amène OEdipe chez le roi de Corinthe. Le soldat et le jeune soldat : ils voient le fantôme (Laïus). Ce sont les seuls à le voir. Le chef : il annonce l'arrivée de la reine et discute avec les soldats. La matrone qui cherche son fils alors qu'il n'est plus de ce monde depuis que le sphinx l'a tué. Les cinq leçons sur la psychanalyse de freud Première leçon : étude d'un cas. Découverte de l'inconscient, de ses rapports avec certains troubles somatiques.               Le cas d'Anna : la patiente présente des troubles tellement divers qu'on ne peut les supposer en rapport avec le cerveau, chez une personne dont les organes essentiels sont sains ; dès l'Antiquité, les médecins grecs avaient déjà repéré ce type de troubles sous le nom d'hystérie. Dans ce domaine la médecine était impuissante ... et vexée de l'être ; les médecins considéraient les hystériques comme des simulateurs. Changement d'attitude chez le Dr  Breuer : en répétant sous hypnose les mots murmurés par Anna dans ses états d'absence, la jeune fille raconte l'histoire à laquelle se rattachent ces mots et le fait de l'exprimer fait disparaître tel ou tel de ces maux : il apparaît ainsi que ces symptômes sont liés à un choc psychique violent qu'elle avait dû surmonter, qui était resté ancré en elle et avait gardé un grand pouvoir dynamique : en exprimant « avec extériorisation affective « ce qu'elle avait dû refouler, elle revient à un état normal mais peu durable. Freud donne plusieurs exemples de ces maux qui disparurent ainsi et en tire la leçon : « les symptômes étaient déterminés par des scènes dont ils formaient des résidus mnésiques «, scènes pénibles qui avaient été oubliées sans l'être et qu'il fallait reproduire en remontant le temps « dans l'ordre inverse «. Résumé fait par Freud : « les hystériques souffrent de réminiscence «, les symptômes sont les « résidus et les symboles d'évènements traumatiques. « ( trauma en grec : choc) Il y a « fixation de la vie mentale aux traumatismes pathogènes « : c'est cela qui caractérise la névrose.        Freud constate : 1) qu'il faut que le souvenir exprimé sous hypnose soit accompagné d' « affects « pour que le symptôme disparaisse, cet affect qui a été réprimé (inhibé) au moment où l'évènement traumatisant s'est produit ; cela constitue une décharge émotionnelle ou catharsis ;                                       2) qu'à l'état normal le patient ne sait rien de ces scènes pathogènes et de leur rapport avec les symptômes ; il y a donc « une double conscience «, sorte de dédoublement de personnalité, à savoir : un « état psychique conscient « et un état qui en est séparé qu'on appelle « inconscient «. Breuer se décida à admettre que les symptômes se sont constitués dans un état psychique proche de l'hypnose et qu'il appelle hypnoïde (dans le cas d'Anna veillant son...

« de Christian Bérard .

Elle se fonde sur Œdipe roi   de Sophocle .

Cocteau dédicace la pièce « à Marie-Laure et à Charles de Noailles ».

  Acte I : Le Fantôme [ modifier ] L'acte s'ouvre sur l'intervention de la Voix qui raconte l'intégralité du mythe. Il se passe dans une attente marquée d'inquiétude.

Sur les remparts de Thèbes , deux soldats veillent.

Ils sont chargés de protéger la ville contre le Sphinx .

Depuis des mois, ce monstre, posté non loin des portes de la ville, tue les jeunes gens qui s'aventurent dans ses parages, mais personne ne sait ce qu'il est véritablement. Pour Cocteau, le Sphinx, « tueuse d'hommes », incarne donc tout simplement la Femme (c'est sans doute le vrai sens du mythe). En fait, nos deux gardes n'attendent pas le Sphinx, ils attendent le « fantôme ».

Justement, leur chef vient leur demander des comptes et les interroger sur cet étrange personnage qui leur rendrait visite depuis plusieurs nuits (Le Soldat et le jeune soldat racontent au chef ce que le « fantôme » veut vraiment).

Celui-ci se présente, disent-ils, comme étant le roi Laïus : il s'agirait d'un fantôme très gentil, très poli, mais bien pitoyable, car il semble terrorisé par une chose horrible qu'on veut l'empêcher de dire.

Ils n'ont pas compris de quoi il s'agissait ; ils savent seulement que le roi doit absolument avertir sa femme et que le danger est imminent. Accompagnée du devin Tirésias , la reine Jocaste arrive à son tour, au grand émoi du chef, qui cherche à se faire bien voir, tandis qu'elle n'a d'yeux que pour le jeune soldat.

Elle espère obtenir par lui des renseignements sur celui qui serait son défunt mari, peut-être même l'apercevoir ou l'entendre.

Hélas, lorsqu'il essaie de se manifester, occupée qu'elle est par la beauté du garçon, elle ne perçoit pas ses appels pathétiques.

Quand elle s'éloigne, le fantôme désespéré, lance aux soldats, qui eux le voient, ce message pressant : « Rapportez à la reine qu'un jeune homme approche de Thèbes et qu'il ne faut sous aucun prétexte… » Puis disparaît pour toujours le seul qui aurait encore pu sauver Œdipe. Remarque: Cette scène est directement inspirée du début d'Hamlet (Shakespeare). Acte II : La Rencontre d'Œdipe et du Sphinx [ modifier ] Il se déroule dans le même temps que le précédent.

En bas, devant les portes de la ville, il met en marche le processus que là-haut, sur le rempart, le fantôme essaie d'arrêter, et il nous dévoile le « mystère » de la victoire d' Œdipe .

Le Sphinx est fatigué de tuer et nous découvrons que ce monstre est une jeune fille, une jeune fille disposée à tomber amoureuse du prochain joli garçon qui passera, et peut-être à se sacrifier pour le sauver.

Mais le chien Anubis veille au respect des consignes données par les dieux : il n'est pas question de s'attendrir sur les humains Lorsqu'apparaît Œdipe, elle s'éprend de lui d'emblée et s'efforce de l'éloigner pour lui éviter une mort certaine, mais la froide détermination du jeune homme et sa présomptueuse conviction qu'il vaincra le Sphinx l'amènent à se révéler sous sa forme animale et à montrer son pouvoir.

Terrassé par le monstre qui lui inflige le supplice de ses précédentes victimes, il oublie toute dignité et crie grâce.

Quand il se croit perdu, il apprend le secret de l'énigme, les liens qui le paralysaient se dénouent, il est sauvé. Mais Anubis ne se satisfait pas de ce simulacre, il exige que la question soit posée : Œdipe donne alors la réponse.

Le voilà vainqueur du Sphinx, dont il emportera la dépouille pour prouver son succès. Fou de joie, il court vers la ville, vers la reine qui lui est promise et vers la royauté, oubliant celle dont il n'a pas compris l'amour ni le dévouement. Pour calmer sa terrible crise de dépit, Anubis annonce alors au Sphinx redevenu femme après sa défaite, l'avenir monstrueux qui attend Œdipe.

La vision en est si atroce qu'elle éveille la pitié dans le cœur de la Vengeresse, avatar final du Sphinx, qui apparaît en apothéose sous l'aspect de la déesse Némésis . Mais rien ne peut plus sauver Œdipe, pas même la compassion d'un dieu.. »

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