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Résumé des Confessions de Rousseau

Publié le 23/06/2015

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rousseau

Résumé des

Confessions

Dans le préambule, Rousseau nous dit ce que Les Confessions veulent être : « le seul portrait d'homme, peint exactement d'après nature et dans toute sa vérité « (p. 31).

Livre I (1712-1728)

· À Genève (1712-1721)

Jean-Jacques naît en 1712. Ses parents sont citoyens de Genève'. Son père (Isaac Rousseau) est horloger. Sa mère (née Suzanne Bernard) meurt en le mettant au monde. L'enfant est de santé fragile. Il survit grâce aux soins de sa tante, Suzanne Rousseau.

A l'âge de cinq ou six ans, il découvre les joies de la lecture en compagnie de son père. Il dévore des romans durant des nuits entières. Ces récits développent sa sensibilité. En 1719, il a lu tous les romans qui composaient la bibliothèque de sa mère. Il se tourne alors vers celle de son père, et se plonge dans des ouvrages historiques et moraux. S'identifiant aux héros de l'Antiquité, il se forge un « esprit libre et républicain « (p. 38).

Si son père est très proche de Jean-Jacques, il néglige son fils aîné, âgé de sept ans de plus que son cadet. Ce frère s'enfuit un jour du domicile familial. Il ne donnera plus jamais de nouvelles. Jean-Jacques demeure « fils unique « (p. 39). Il est tendrement aimé de ceux qui l'entourent. Mais cette affection ne le corrompt pas : il est « traité en enfant chéri, jamais en enfant gâté « (p. 39). Bien qu'il commette de petits « forfaits enfantins «, il n'est pas

1. En effet, si, à cette époque, la France est encore un royaume peu¬plé de « sujets «, Genève, elle, est une république, dont la population est divisée en quatre groupes. Les citoyens sont nés dans la ville de Genève, de parents genevois. Les bourgeois sont d'origine genevoise, mais nés hors de la ville. Les natifs sont nés dans la ville, de parents étrangers. Les habitants sont des étrangers, nés hors de la ville. Seuls citoyens et bourgeois ont des droits politiques.

 

méchant. Il apprend la vertu en ayant sous les yeux « les meilleures gens du monde « (p. 39). Auprès de sa tante Suzanne (dite « Suson «), il acquiert du goût pour la musique.

Son père étant contraint de quitter Genève, Jean-Jacques reste en tutelle chez son oncle maternel [Gabrieli] Bernard. Il est mis en pension à Bossey (village situé à quelques kilomètres de Genève), chez le pasteur Lambercier. Il y reste en compagnie de son cousin [Abraham] Bernard, qui a le même âge que lui.

· À Bossey (1722-1724)

La vie à Bossey est heureuse et paisible. Jean-Jacques s'épa¬nouit en découvrant la nature. Il partage avec son cousin une complicité affectueuse. Son maître, M. Lambercier, n'est ni très sévère ni très exigeant. Mlle Lambercier, sa soeur, est presque une mère pour les enfants. Un jour qu'elle administre une fes¬sée à Jean-Jacques, celui-ci éprouve un trouble inattendu (p. 44¬45). Toute sa vie, il conservera le souvenir de cette correction délicieuse qui lui a révélé ses tendances masochistes2.

Un jour, Jean-Jacques est accusé à tort d'avoir brisé les dents d'un peigne appartenant à Mlle Lambercier. Il proteste de son innocence, mais on ne le croit pas. Il est sévèrement châtié. Pour la première fois, il se heurte à l'injustice (p. 48-50). Cette décou¬verte met fin à une certaine sérénité enfantine. Elle révolte encore le narrateur qui décrit la scène. Les deux cousins quittent bien¬tôt Bossey, qui a cessé d'être pour eux le paradis terrestre.

Ce temps fut pourtant heureux et le narrateur se plaît à en retra-cer un épisode savoureux. Les deux enfants avaient, pour arro¬ser une bouture qu'ils avaient plantée, creusé sous terre une rigole. La surprise de M. Lambercier quand il s'aperçut de l'exis¬tence de cette canalisation clandestine, fait encore rire le narra¬teur (p. 53-55).

rousseau

« méchant.

Il apprend la vertu en ayant sous les yeux « les meilleures gens du monde >> (p.

39).

Auprès de sa tante Suzanne (dite« Suson »), il acquiert du goût pour la musique.

Son père étant contraint de quitter Genève, Jean-Jacques reste en tutelle chez son oncle maternel [Gabriel 1 ] Bernard.

Il est mis en pension à Bossey (village situé à quelques kilomètres de Genève), chez le pasteur Lambercier.

Il y reste en compagnie de son cousin [Abraham] Bernard, qui a le même âge que lui.

• A Bossey (1722-1724) La vie à Bossey est heureuse et paisible.

Jean-Jacques s'épa­ nouit en découvrant la nature.

Il partage avec son cousin une complicité affectueuse.

Son maître, M.

Lambercier, n'est ni très sévère ni très exigeant.

Mlle Lambercier, sa sœur, est presque une mère pour les enfants.

Un jour qu'elle administre une fes­ sée à Jean-Jacques, celui-ci éprouve un trouble inattendu (p.

44- 45).

Toute sa vie, il conservera le souvenir de cette correction délicieuse qui lui a révélé ses tendances masochistes 2 .

Un jour, Jean-Jacques est accusé à tort d'avoir brisé les dents d'un peigne appartenant à Mlle Lambercier.

Il proteste de son innocence, mais on ne le croit pas.

Il est sévèrement châtié.

Pour la première fois, il se heurte à l'injustice (p.

48-50).

Cette décou­ verte met fin à une certaine sérénité enfantine.

Elle révolte encore le narrateur qui décrit la scène.

Les deux cousins quittent bien­ tôt Bossey, qui a cessé d'être pour eux le paradis terrestre.

Ce temps fut pourtant heureux et le narrateur se plaît à en retra­ cer un épisode savoureux.

Les deux enfants avaient, pour arro­ ser une bouture qu'ils avaient plantée, creusé sous terre une rigole.

La surprise de M.

Lambercier quand il s'aperçut de l'exis­ tence de cette canalisation clandestine, fait encore rire le narra­ teur (p.

53-55).

1.

Le narrateur dit simplement« mon oncle Bernard»,« mon cousin Bernard» :Bernard est leur nom de famille.

L'oncle de Rousseau s'appe­ lait Gabriel et son cousin Abraham.

Mais ces prénoms ne sont ]a mais cités dans Les Confessions.

2.

Le masochisme est le fait de retirer un plaisir sexuel de la douleur phy­ sique.

Le mot a été formé sur le nom d'un écrivain autrichien du Xix" siècle, Sacher-Masoch.

Il n'existait donc pas encore à l'époque de Rousseau.

13. »

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