sartres
Publié le 09/12/2012
Extrait du document
« L'intensité dramatique et la contruction du mythe tient en partie au drame familial que met en scene sartre. En effet ce drame a pour h éros principal un exofficier allemand, frantz, qui passe pour mort et depuis treize ans, depuis son retour de guerre, vit enfermer dans une pi èce de la maison familiale, ne voyant que sa soeur Leni. Son p ère, un puissant industriel allemand est atteint d'un cancer et veut avoir une derniere entrevue avec Frantz avant de mourir. Par l'entremise de Johanna, femme de son fils Werner, ancienne actrice il finira par obtenir cette rencontre. L'action de la pi èce est constitu ée par la d écouverte progressive du drame de Frantz, à travers ses rapports avec les autres personnages. Leni qui lui porte un amour incestueux et veut le garder pour elle seule le persuade que l'alllemagne est toujours en ruine et opprim ée par des vainqueur qui la reduise à la famine. Cet amour incestueux obeit au schema de la tragedie antique, comme si sartre tentait de recreer un mythe à l'image des tragedies anciennes. A travers des monologue d élirants, travers és du humour sinistre, frantz plaide la cause de l'allemagne devant les si ècles futurs. Il pretend s' être enferm é pour ne pas assister à la mort de son pays, mais johanna qui est attir ée par lui, d écouvre peu à peu son drame: il a autrefois tortur é. La remord et la haine contre son p ère, qui pour le sauver l'a conduit à un destin dont il a horreur l'ont conduit à la reclusion. Repouss é par johanna il accepte de revoir son p ère mais pour lui demander de l'aider à mourir; la pi èce se termine par un double suicide du p ère et du fils. Le suicide étant ici encore un acte digne des grandes tragedies grecques. ( 0 noter que L'Entreprise Gerlach, elle, est la forme moderne du destin qui gouverne les actions de tous les personnages ; les choses, devenues autonomes, conditionnent les choix de chacun, elle est le symbole d'un trag édie moderne.) La tension dramatique de la pi èce est essentiellement represent ée par les relations qui unissent les menbres de la famille.Dans les s équestr és d’Altona tous les membres qui composent une famille sont pr ésents. L’auteur d écrit pleinement les relations familiales : p ère/fils a îné, p ère/fils cadet, p ère/fille, p ère/bru, é poux/ épouse, fr ère a îné/sœur, fr ère cadet/sœur, sœur/bellesœur, fr ère/belle sœur, fr ère cadet/fr ère a îné ainsi que les relations incestueuses : fr ère a îné/sœur, fr ère a îné/bellesœur. Seule manque la m ère dont le r ôle est en quelque sorte occup é par Leni. La lutte qui oppose Frantz et werner rappelle celle d'Abel et Cain et participe de ce fait au premisse du mythe de par cette intertextualit é.* Les conversations ont lieu dans une atmosph ère tendue. Les rapports r éciproques . »
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