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Sur la lecture de Marcel Proust

Publié le 07/09/2013

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Sur la lecture Marcel Proust, 1905 Présentation: Sur la lecture est la préface que Marcel Proust écrivit en 1905 pour sa traduction de Sésame et les Lys de John Ruskin. Selon Proust, la lecture doit rester toute la vie un acte magique, une source d'émotion. Il se souvient de ses lectures d'enfant. Ce texte prépare à la lecture de A la recherche du temps perdu, car Proust donne sa conception de la lecture, développe les liens puissants qui peuvent lier le lecteur et la lecture. Sur la lecture est un éloge de la lecture. Il cite d'autres plumes célèbres (John Ruskin, Shakespeare, Schopenhauer, mais aussi Descartes, pour qui «la lecture de tous les bons livres est comme une conversation avec les plus honnêtes gens des siècles passés qui en ont été les auteurs«.

« ce qui diffère essentiellement entre un livre et un ami, cè n'est  pas leur plus ou moins grande  sagesse, mais la manière dont on communique avec eux, la lec­ture, au  rebours de la conversation,   consistant  pour chacun de nous à recevoir communication d'une autre pensée, mais tout en restant  seul, c'est-à-dire en conti­ nuant à jouir de la puissance intellectuelle qu'on a dans la solitude  et que la conversation  dissipe immédiate­ ment, en continuant à pouvoir être inspiré, à rester en plein travail fécond de l'esprit sur lui-même.»

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« L 28 / Lecture (et vie spirituelle) • 3 La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas._ · Marcel Proust ► Pastiches et mélanges fut publié en juin 1919 par Proust en même temps que le second tome d'A la recherche.du temps perdu: A l'ombre des jeunes filles _ en fleurs.

L'ouvrage se compose d'articles et de textes très divers qui parurent entre 1900 et 1908.

Un nombre important de ceux~ci est consacré à John Ruskin.

Les œuvr~s de celui-ci- écrivain anglais, criti­ que et historien de l'art - ont exercé une influence décisive sur Proust.

Le romancier français y a décou­ vert, à travers toute une série de méditations sur la pein­ ture, l'architecture, l'Italie, une conception du Beau à laquelle La Recherche du temps perdu sera largement redevable.

Pour Ruskin, en,eff et, comme pour Proust, l'art est cette décisive révélation par laquelle le monde dans lequel nous vivons s'ouvre à une vérité plus haute.

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Proust traduisit, avec l'aide d'une amie, Marie Nord­ linger ,-deux livres de Ruskin: La Bible d'Amiens (1904) et Sésame et les lys (1905).

· Ces traductions furent accompagnées de toute une série d'articles criti­ ques portant sur l'œuvre de !'écrivain anglais et qui furent repris dans Pastiches et mélangés.

Parmi ceux­ ci, « Journées de lecture».

Il s'agit en fait de la préface .

de Proust à Sésame et les lys, préface publiée d'abord sous le titre « Sur la lecture » dans La Renaissance latine du 15 juin 1905.

' Proust s'attache au cours de ce texte à réfuter la con­ ception de la lecture exposée· par Ruskin dans le livre. »

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