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TENCIN (Claudine Alexandrine Guérin de, dite Mme de)

Publié le 18/05/2019

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TENCIN (Claudine Alexandrine Guérin de, dite Mme de), écrivain français (Grenoble 1682-Paris 1749). Fille d'un parlementaire grenoblois, elle devint religieuse malgré elle, mais parvint, avec l'aide de son frère, à s'enfuir et à monter à Paris. Elle s'y fit remarquer par ses mœurs libres et ses liaisons illustres. Des ambitions politiques la poussèrent à devenir la maîtresse du Régent, de Dubois et d'autres hauts personnages. Elle aida son frère, l'abbé Pierre Guérin

 

de Tencin (Grenoble 1689-Lyon 1758), à être chargé d'affaires à Rome, à devenir archevêque d'Embrun puis cardinal. Elle rassembla dans son salon les plus grands noms des lettres et des arts, parmi lesquels Fontenelle, Montesquieu, Prévost et Marivaux. Elle fit élire ce dernier à l'Académie. Elle s'essaya elle-même à la littérature. Ses Mémoires du comte de Comminges (1735) et les Malheurs de l'amour (1747) retiennent l'attention par l'équilibre qui s'y établit entre le conformisme et certaines revendications féministes. Baculard tira un drame des Mémoires de Comminges. Mme de Tencin laissa également le Siège de Calais (1739) et des Anecdotes de la cour et du règne d'Édouard II roi d'Angleterre (1776), écrits peut-être en collaboration. D'une de ses liaisons, elle eut un fils qu'elle ne reconnut pas et qui fut d'Alembert.

« TENCIN Claudine Alexandrine Guérin de, dite Mme de (1682-1749).

Romancière, née à Grenoble dans une famille de robe.

Contrainte à seize ans de pre ndr e le voile chez les dominicaines, elle n'attendit pas son retour à l'état laïc ( 1712) pour se rendre à Paris et briller chez sa sœur M'ne de Ferriol, où elle rencontra Fontenelle, Prior e t lord Bolingbroke.

Cette « intrigante accoutumée. »

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