Devoir de Philosophie

VIALAR Paul : sa vie et son oeuvre

Publié le 12/11/2018

Extrait du document

VIALAR Paul (né en 1898). Paul Vialar débuta par des poèmes (le Cœur et la Boue, 1920; les Lauriers coupés, 1921), puis par des pièces de théâtre, « comédies réalistes » telles que Pothu, brave homme (1922), l'Age de raison (1924), les Hommes (1931). Mais c’est dans le roman qu’il trouva sa voie, et surtout dans les grandes fresques sociales et psychologiques. De 1946 à 1951 parurent les huit volumes de La mort est un commencement (le Bal des sauvages, le Clos des Trois-Maisons, le Petit Jour, les Morts vivants, Risques et périls, la Carambouille, Dansons la capucine, la Haute Mort); en 1952-1953, les dix tomes de la Chasse aux hommes (le Rendez-vous, la Bête de chasse, les Brisées hautes, le Bien-aller, les Faux-fuyants, les Odeurs et les Sons, le Débucher, les Fins dernières, F Hallali, la Curée)', de 1955 à 1961, les dix tomes de la Chronique française du XXe siècle (les Etoiles de Mars, les Robes noires, Place de la République, Rideau!, Belada, éditeur, la Bouti-quière, Pas de temps pour mourir, Pas de pitié pour les cobayes, les Quatre Zingari, la Farine du diable).

« Rendez-vous, la Bête de chasse, les Brisées hautes, le Bien-aller, les Faux-fuyants, les Odeurs et les Sons, le Débucher, les Fins dernières, l'Hallali, la Curée); de 1955 à 1961, le§ dix tomes de la Chronique française du xxe siècle (les Etoiles de Mars, les Robes noires, Place de la République, Rideau!, Belada, éditeur, la Bouti­ quière, Pas de temps pour mourir, Pas de pitié pour les cobayes, les Quatre Zingari, la Farine du diable).

Dans Ligne de vie (1960), Paul Vialar eut l'occasion d'exposer sa conception du roman.

Dédaigneux des recherches techniques des écrivains modernes, respec­ tueux de règles narratives qui lui paraissent intangibles, il estime que le roman est d'abord une histoire et que les personnages y doivent être toujours «en mouvement».

Il a peint toutes sortes de milieux, la campagne et la ville, la magistrature et le cirque, l'édition et le cinéma (dont il avait une connaissance particulière, ayant écrit de nombreux dialogues de films).

Une sensibilité très personnelle se retrouve dans tous ses livres : mélange de vitalité presque sauvage et de nihilisme -ce qui expli­ que la métaphore de la chasse (jeu, violence et meurtre) à laquelle il est si souvent revenu (les Invités de la chasse, 1969; Safari-vérité, 1970; la Chasse de décem­ bre, 1979).

Doué d'un remarquable talent de conteur et de dialoguiste, il a peut-être été victime de sa facilité ou -ce qui, dans un sens, revient au même -d'une exces­ sive modestie : il semble avoir borné ses ambitions et étouffé certaines de ses possibilités.

BIBLIOGRAPHIE Maria Muraret,. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles