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Victor Hugo, Les Contemplations, « On vit, on parle... »

Publié le 12/06/2012

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hugo

 

 

On vit, on parle, on a le ciel et les nuages

Sur la tête ; on se plaît aux livres des vieux sages ;

On lit Virgile et Dante ; on va joyeusement

En voiture publique à quelque endroit charmant,

En riant aux éclats de l'auberge et du gîte ;

Le regard d'une femme en passant vous agite ;

On aime, on est aimé, bonheur qui manque aux rois !

On écoute le chant des oiseaux dans les bois

Le matin, on s'éveille, et toute une famille

Vous embrasse, une mère, une soeur, une fille !

On déjeune en lisant son journal. Tout le jour

On mêle à sa pensée espoir, travail, amour ;

La vie arrive avec ses passions troublées ;

On jette sa parole aux sombres assemblées ;

Devant le but qu'on veut et le sort qui vous prend,

On se sent faible et fort, on est petit et grand ;

On est flot dans la foule, âme dans la tempête ;

Tout vient et passe ; on est en deuil, on est en fête ;

On arrive, on recule, on lutte avec effort... --

Puis, le vaste et profond silence de la mort !

« On vit, on parle... « est un poème extrait du recueil « les Contemplations « (1856), composé par Victor Hugo, auteur du XIXe siècle (1802 – 1885). Ce livre est consacré à Léopoldine, fille de Hugo morte à l’âge de seulement dix-neuf ans. Ce fut dix ans plus tard, au retour du cimetière de Saint-Mandé, où venait d’être inhumée Claire Pradier, la jeune fille de Juliette Drouet, à savoir l’aimée de Victor Hugo, que le poète trouve enfin les mots pour exprimer sa douleur. Cette œuvre qui paraît comme une biographie générale de l’homme, et donc aussi des lecteurs du poème, a comme thème la vie et la mort. Lors de sa lecture on a l’impression que l’auteur tire des conclusions, voire des leçons, de la mort des deux jeunes filles. Par conséquence il va de soi que le poème prend sa place dans un recueil portant le titre « les Contemplations «. Se posent dès lors les questions suivantes : comment le poète parvient-il à nous donner la vision d’une vie que chacun d’entres-nous connaît si bien et quelle forme prend ce poème ? 

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« Kevin SCHWINNINGER 2 [Geben Sie Text ein] Commentaire Composé « On vit, on parle...

» est un poème extrait du recueil « les Contemplations » (1856) , composé par Victor Hugo, auteur du XIXe siècle (1802 – 1885).

Ce livre est consacré à Léopoldine, fille de Hugo morte à l’âge de seulement dix-neuf ans.

Ce fut dix ans plus tard, au retour du cimetière de Saint- Mandé, où venait d’être inhumée Claire Pradier, la jeune fille de Juliette Drouet, à savoir l’aimée de Victor Hugo, que le poète trouve enfin les mots pour exprimer sa douleur.

Cette œuvre qui paraît comme une biographie générale de l’homme, et donc aussi des lecteurs du poème, a comme thème la vie et la mort.

Lors de sa lecture on a l’impression que l’auteur tire des conclusions, voire des leçons, de la mort des deux jeunes filles.

Par conséquence il va de soi que le poème prend sa place dans un recueil portant le titre « les Contemplations ».

Se posent dès lors les questions suivantes : comment le poète parvient- il à nous donner la vision d’une vie que chacun d’entres -nous connaît si b ien et quelle forme prend ce poème ? Quels aspects de la vie et de la mort nous sont présentés à travers cette œuvre ? Pourquoi le regard critique et rétrospectif sont- ils parmi les facteurs les plus importants orientant l’analyse de ce poème ? Le poème est un monologue intérieur, caractérisé par l’omniprésence de l’auteur, qui se fonde dans un récit d’actions.

Le déroulement, voire l’ordre de la vie, tombent à l’oeil de chaque lecteur.

Dans cette œuvre le poète reprend toutes les étapes de sa vie.

Au ver s 2- 3 il cite la formation en parlant des « livres des vieux sages » et de « Virgile et Dante 1 ».

Plus loin, dans les vers 4 -5 il évoque la vie sociale lorsqu’il parle de « voiture publique » et de « l’auberge et du gîte ».

Par la suite Hugo aborde les amo urs dans les vers 6-8, les caractéristiques d’une vie en famille dans les vers 9 -12 et pour terminer les différentes formes de l’engagement dans une vie sociale.

Une remarque intéressante à faire sur cette progression linéaire dans le poème est celle, que les épisodes deviennent de plus en plus longs : - la formation  2 vers - la vie sociale  2 vers - les amours  2 vers - la famille  3 vers 1 Virgile et Dante: Ont tout les deux écrit sur la descente vers l’enfer.. »

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