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vieille servante

Publié le 20/01/2014

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Synthèse vieille servante Au cours de la seconde moitié du XIXème siècle, un nouveau mouvement littéraire et culturel apparait : le réalisme. Ce courant artistique revendique avant tout la liberté de traiter des sujets courants de la vie quotidienne. Ce principe conduit donc les artistes à concevoir leurs oeuvres sans aucun à priori car ils ont comme projet de montrer la réalité de la vie sans la modifier. Ainsi Gustave Flaubert devient chef de file du réalisme avec son livre à scandale Madame Bovary publié en 1857. Cet extrait soumis aujourd'hui à notre étude se situe au chapitre VII de la deuxième partie après la rencontre d'Emma et de Rodolphe qui tombe sous son charme. L'auteur présente alors le portrait d'une vieille domestique que des bourgeois ont voulu récompenser au cours des Comices agricoles pour ses années de service. Notre auteur envisage ainsi de dépeindre au travers des tribulations d'une femme, les différentes facettes d'une vie misérable. LECTURE Problématique : Mais de quelle manière l'organisation du discours descriptif permet-elle de rendre perceptible la misère humaine ? PLAN DU COMMENTAIRE Pour répondre à cette question nous analyserons dans un premier temps l'approche de la réalité au travers du portrait de Catherine Leroux, puis nous verrons comment elle est le symbole de la souffrance humaine. I Une approche de la réalité au travers de Catherine Leroux Exemple de la paysannerie française au XIXème siècle Dans cet extrait, il est représenté par deux catégories de personnages : les responsables des Comices agrico...

« Catherine= espèce humaine →outil de travail. c.

Réification du personnage En effet, la description physique se termine par une synecdoque « deux longues mains, à articulations noueuses »l.5-6 renvoyant le personnage davantage à sa fonction de servante qu’à son identité de femme Catherine. Focalisation sur main : outil de travail qui montre son dur labeur. Devenue aussi rigide qu’un outil : « mains à articulations noueuses »l.5-6, peau « encroûtées, éraillées, durcies » l.6-7 comme un objet.

→ Mains = souffrance du travail manuel = soumission absolue à l’ordre bourgeois. II Le symbole de la souffrance Dans cet extrait étudié, Catherine reflète le symbole de la souffrance. a.

Catherine Leroux, l‘icône de l’exploitation humaine Catherine Leroux = icône de l’exploitation humaine → comportement inapproprié à la fête. Absence de tous préparatifs et de soins apportés à sa personne « grand tablier bleu » l.3 = uniforme de travail/« ses galoches de bois » l.3 → importance du travail dans sa vie. A perdu : - la parole : mutisme « dans la fréquentation des animaux elle avait pris leur mutisme »l.11-12 ­ Toute form e d’expre s sion « Rien d e triste ou d’attendri n’amollis s ait c e reg ard p âl e »l.11 → montre a b s e n c e ou extinction d e ré a ction, propr e à tout êtr e vivant = d é s h um a nis ation Uniqu e sign e d e vie évoqu é p ar point d e vu e intern e : «intérieur em e nt effarouch é e »l.13, m ais ré a ction a s similé e à c elle d’un a nim al S o n exist enc e = dur lab e ur récomp e n s é p ar m a s c ar a d e d e fêt e. b.

L’hypocrisie de la fête Lorsqu’une fête est organisée en l’honneur de quelqu’un, au moins prend-on soin d’honorer son hôte de sorte qu’il se sente réellement à l’aise.

Or ici, tout semble aller à l’envers et cette fête devient davantage l’occasion pour ces riches paysans de ripailler que de récompenser honnêtement ceux et celles qu’ils ont réduits en esclavages. Peu de cas fait à la servante : « on vit s’avancer sur l’estrade une petite vieille femme »l.1, à la fin du texte c’est « la foule (qui) la poussait ».l.16. »

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