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VILLEGAGNON Nicolas Durand de : sa vie et son oeuvre

Publié le 12/11/2018

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VILLEGAGNON Nicolas Durand de (1510-1572). Le chevalier de Malte Durand de Villegagnon est issu d’une modeste famille de Provins fraîchement anoblie. Entré dans l’ordre des Hospitaliers à l’âge de vingt et un ans, il voit s’ouvrir à lui une carrière mouvementée, où le soldat du Christ prouve bientôt qu’il est rompu au métier des armes aussi bien qu’aux arguties du combat théologique. En 1542, il participe à la malheureuse expédition de

 

Charles Quint contre Alger (dont il laissera une relation, Caroli Quinti expeditio in Africain) et se signale par sa bravoure lors de la retraite qui suit le désastre. Capitaine de galère et amiral de l’escadre qui emmène en Ecosse un contingent français en juin 1548, il parvient, en un audacieux coup de main, à enlever à ses ennemis la très jeune Marie Stuart et à la ramener en France. Il est alors nommé vice-amiral de Bretagne. Mais son principal titre de gloire est attaché à la fondation — bientôt avortée — d'une « France antarctique » au Brésil, sur le site même où allait s’élever plus tard la ville de Rio de Janeiro. De 1555 à 1559, le « roi d’Amérique », comme l’appelleront plus tard ses adversaires, se heurte tour à tour aux mutineries de ses hommes, recrutés parmi la pègre des ports, et à l’hostilité de plus en plus ouverte des tribus indigènes décimées par d’inexplicables épidémies. La situation s’aggrave en 1557, après l’arrivée d’une petite troupe de protestants appelés de Genève et que Villegagnon semble vouloir ramener au bercail de l’Église catholique. Le débat, qui porte principalement sur le sacrement de l’Eucharistie, et où le chevalier de Malte se voit qualifié de théophage et de cannibale par les contempteurs de la transsubstantiation, tourne au drame. La colonie se disloque, et trois des « Genevois » sont exécutés par noyade. Retourné furtivement en France au début de 1559, Villegagnon fait à l’improviste sa rentrée littéraire, en publiant ses Propositions contentieuses (1560), où il fait assaut d’orthodoxie catholique dans le récit de sa controverse avec les protestants. Une demi-douzaine d’ouvrages en latin vont suivre, pour lesquels l’auteur est aidé de la plume de théologiens professionnels. Mal lui en prend : l’avalanche de libelles qui, depuis Genève et les imprimeries clandestines de Paris, répond à ces essais de justification a tôt fait de le ridiculiser. Comparé tour à tour au Thrason de Térence ou au Miles gloriosus de Plaute, Villegagnon rejoint le type comique du soldat fanfaron dans la Comédie du pape malade de Conrad Badius. « Monarque fantastique » des terres neuves, il est aussi ce « cyclope inhumain » que dénonce la mordante Réfutation de Pierre Richer et qui se repaît de la chair de ses propres sujets.

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)Jean-Nicolas-Louis Durand 1760-1834.

Né Paris, fils d'un pauvre cordonnier, put grâce à des protections faire ses études au collège deMontaigu.

Après être passé par l'atelier d'un sculpteur, il se sentit attiré par l'architecture.

Il apprit le dessin chezPanseron où il fit remarquer dès l'âge de 15 ans.

Il entra par la suite chez Boullée qui l'aida matériellement et luipermit de suivre les cours de l'Ecole de l'Académie où, en 1780, il remporta le second Grand Prix.

En 1788, ilconstruisit l'hôtel Lathuille (30, rue du Faubourg-Poissonnière) où se montre son goût des formes antiques.

Verscette époque, il exécute divers projets de petites maisons.

Pendant la période révolutionnaire, il prit part, avecThibault, à 11 concours et obtint 4 fois le prix, notamment en 1795 où il présenta un projet de Temple décadairedestiné à servir de lieu d'assemblée, caractérisé par de grandes surfaces nues et des formes allégoriques.

Il futprofesseur à l'Ecole centrale des Travaux publics qui devint l'Ecole polytechnique.

Vivant en contact avec desingénieurs qui ont toute sa sympathie, il subit leur influence.

Pour lui l'Architecture n'est pas moins une sciencequ'un art.

Il professe que la beauté d'un édifice ce réside essentiellement dans l'emploi rationnel des éléments qui lecomposent.

Les conceptions libérales de Percier et Fontaine l'emportèrent au cours de la période qui suivit la chutede l'Empire, mais il faut reconnaître que ce sont les idées de Durand qui lentement modifieront l'architecture du XIXesiècle.

J.N.L.

Durand publia divers ouvrages, notamment : " Recueil et parallèle des édifices anciens et modernesremarquables par leur beauté et leur grandeur " (1800) qui fut longtemps appelé par les architectes : " Le GrandDurand ".

" Précis des leçons d'architecture " (1801-1805).

" Nouveau précis des leçons d'Architecture...

" (1813).

Ilmourut à Thiais, près de Choisy.. »

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