Devoir de Philosophie

VILLIERS (Claude Deschamps, dit de)

Publié le 22/05/2019

Extrait du document

VILLIERS (Claude Deschamps, dit de), acteur et auteur dramatique français (v. 1600 - Chartres 1681 ). Comédien spécialisé dans les rôles de valet, membre de la troupe du Marais, il créa ( 1624) une nouvelle compagnie avec Le Noir et Montdory. « Comédien de Monsieur, frère du Roi» (1637), il rejoignit la troupe de l'Hôtel de Bourgogne, avec sa seconde femme, Marguerite Béguin, qui avait créé le rôle de Chimène. On doit à Villiers plusieurs pièces, tragi-comédies {le Festin de pierre ou le Fils criminel, 1660) ou comédies burlesques (l'Apothicaire dévalisé, 1660 ; les Ramoneurs, 1662).

« Powered by TCPDF (www.tcpdf.org)VILLIERS, Claude Deschamps, dit de (1601-1681).

La biographie de Claude Deschamps, et celle de sa femme, la fameuse actrice la Villiers, restent mal connues.

Ils jouèrent dans la compagnie du Marais jus­ qu'en 1637, puis à l'Hôtel de Bourgogne.

La Villiers mourut en 1670; son mari quitta la scène peu après.

L'Hôtel de Bourgogne, où jouait son fils Jean, le pen­ sionna jusqu'à sa mort.

Claude Deschamps n'était pas un très grand comédien : il tenait des emplois comiques et les troisièmes rôles tragiques.

Comme beaucoup d'acteurs de son siècle, Villiers devint auteur.

On lui attribua des œuvres qui, semble-t-il, ne lui reviennent pas (la Vengeance des marquis, les Costeaux, Zélinde, etc.).

Mais il est indiscutablement l'auteur de trois farces, l'Apothicaire dévalisé (1660), les Ramoneurs (1662), les Trois Visages (1665) et, sur­ tout, du Festin de pierre (1659), sa première œuvre et la plus célèbre.

Si les Trois Visages ont disparu, on peut lire encore les autres pièces.

L'Apothicaire et les Ramoneurs sont des « comédies burlesques » - une intrigue assez facile permet quelques effets comiques : l'apothicaire est roué de coups, jugé par ses ennemis et mis en prison; les amoureux, Léandre et Diane, se déguisent en ramoneurs pour échapper au frère de la jeune fille, le capitan Scan­ debec, qui s'oppose à leur mariage.

Le Festin de pierre est encore étudié par les historiens de Moliière.

Fort modeste, Villiers explique dans l'avis «Au lecteur» qu'il a composé cette pièce pour ses camarades : il pou­ vait paraître lucratif d'imiter une œuvre italienne qui rencontrait à Paris un franc succès.

En fait, le Festin de pierre est fort décevant; c'est, comme l'a dit Villiers lui-même, un « médiocre ouvrage>> : la versification est faible, les personnages simplistes, le comique assez fade.

Cette pièce n'a d'autre mérite que de nous montrer l'éclatante supériorité de Molière quand celui-ci reprit à son tour le mythe de dom Juan.

BIBLIOGRAPHIE É ditions.

-Le Festin de pierre avant Molière, éd.

par G.

Gen­ danne de Bévotte, Paris, Soc.

des textes fra nça is modernes, 1907.

L'Apothicaire dévalisé, publié par H.

Carrington Lancaster, dans Five French Farces, Paris, Belles-Lettres, 1937.

A consulter.

-H.

Carrington Lancaster, A History of French Dramatic Literature in the Seventeenth CentUI)', t.

!TI, Baltimore, The Johns Hopkins Press: Paris, P.

U .F., 1929-1942.

A.

NIDERST. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles