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Vous êtes sur une plage ou dans une piscine: décrivez ce que vous voyez.

Publié le 22/02/2012

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Enfin !... Je descendais du train; cette petite pancarte, si attendue depuis des jours et des jours, était là sous mes yeux. Non ! Je ne rêvais pas; j'étais bien à Saint-Maxime. Le soleil était au rendez-vous. J'allais pouvoir profiter pleinement de ce mois de vacances. J'avais décidé que ce serait un mois de repos et de calme. Je passerais mes journées allongée sur une grande plage, à écouter le bruit des vagues qui viendraient mourir à mes pieds sur le sable chaud et à me dorer au soleil... En un mot, un paradis !

« arracher les blocs de moules collés aux rochers; maintenant, je risque à chaque instant de trébucher contre uncorps allongé sur le sable.

A midi, la plage déjà bien encombrée sera grouillante de vie et je préfère quitter, dèsmaintenant, cet endroit surpeuplé. Je reviendrai au crépuscule savourer les premiers parfums de la nuit; plus tard, la mer formera une masse sombre etinquiétante; doucement le clapotis des vagues me bercera; de nouveau la plage sera silencieuse et je pourrai m'ypromener tout à loisir. Non, je ne serai jamais à l'aise sur une plage envahie de touristes et si j'avais la possibilité d'organiser mes vacancesselon mes propres désirs, je choisirais des endroits moins fréquentés. Martine Colle, 8, rue du 26 novembre 1944, 88-Saint-Maurice-sur-Moselle. EXTRAIT.

- Le soleil est très chaud maintenant.

Allongée sur le dos, regardant le ciel, le va-et-vient des mouettes,une douce somnolence m'envahit; une brise rafraîchissante souffle par moment.

On entend, très loin, comme dansun rêve, le murmure de l'eau sur les galets, les cris des enfants, les jappements joyeux des chiens... Quand le jour baisse, que les ombres s'étirent, que le vent devient frais, que le soleil comme un disque sanglantempourpre l'horizon, alors les gens, les gestes lents, comme à regret, plient leur parasol, prennent leurs sacs, leproduit de leur pêche, et, une dernière fois, avant de partir, contemplent la mer qui s'assombrit, devient presquenoire, profonde et pleine de mystères. Eclairée par le clair de lune, la plage maintenant prend des dimensions fantastiques.

La mer est plus haute et plusforte.

Des rochers à moitié submergés apparaissent et disparaissent comme des têtes de monstres marins faisantsurface pour respirer.

Ceux qui restent sur le sable ne sont guère plus rassurants; ils prennent des formes de bêtesde la préhistoire, immobiles, guettant le passage d'une proie. Leur tournant le dos en frissonnant, vaguement inquiète, je rentre à la maison. Mme Chaberlot, rue de la Métairie, 45-Dry.. »

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