Vous expliquerez ce poème de Théodore DE BANVILLE (Stalactites), en vous demandant dans quelle mesure il annonce le Parnasse
Publié le 05/05/2011
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Sculpteur, cherche avec soin, en attendant l'extase, Un marbre sans défaut pour en faire un beau vase; Cherche longtemps sa forme et n'y retrace pas D'amours mystérieux ni de divins combats; Pas d'Héraklès vainqueurs du monstre de Némée, Ni de Cypris naissant sur la mer embaumée; Pas de Titans vaincus dans leurs rébellions, Ni de riant Bacchus attelant les lions Avec un frein tressé de pampres et de vignes; Pas de Léda jouant dans la troupe des cygnes Sous l'ombre des lauriers en fleurs, ni d'Artémis Surprise au sein des eaux dans sa blancheur de lys. Qu'autour du vase pur, trop beau pour la Bacchante La verveine mêlée à des feuilles d'acanthe Fleurisse, et que plus bas des vierges lentement S'avancent deux à deux, d'un pas sûr et charmant, Les bras pendant le long de leurs tuniques droites Et les cheveux tressés sur leurs têtes étroites.
(Les Stalactites, Fasquelle, édit.)
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