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Zola la bête humaine

Publié le 17/11/2012

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Lecture analytique de La Bête humaine, E. Zola, 1890 Objectif : Etudier le personnage chez un auteur naturaliste et établir un plan détaillé Support : La bête humaine Activité : Lecture/ écriture Lien avec Balzac : Récit d'un enterrement pour mettre en valeur un personnage : l'ambitieux. Peinture de la société. Relire Préface Idée générale : Jacques Lantier tente de comprendre ce qui lui arrive. Problématique : Comment le personnage tente-t-il d'analyser ce qui lui arrive ? Comment ? par un récit, une introspection Pourquoi ? Peindre un personnage soumis à l'hérédité Le récit d'un malaise Un narrateur omniscient Il connait le passé de différents personnages : le narrateur est omniscient par les retours en arrière (emploi du plus-que-parfait): - tentative de meurtre de Jacques: « il avait voulu la tuer «4, « s'était enragé «7, « il avait bien pris les ciseaux «8. - La jeunesse de Jacques : « Comme les autres, sous l'éveil de la puberté, rêvent d'en posséder une, lui s'était enragé à l'idée d'en tuer une «6-7 ; « dans sa jeunesse, souvent déjà il s'était questionné «18, l'appréhension et la honte de ses crises l'avaient seules maigri autrefois «29 - le passé familial : « sa mère, Gervaise, l'avait eu très jeune «18-19, « elle était accouchée du premier «20-21 ; « les pères et les grands-pères qui avaient bu «36 Retours en arrière constituent une tentative d'explication à ce qui arrive au personnage. Le récit de pulsions meurtrières Cet extrait est le récit de pulsions meurtrières : - Champ lexical du meurtre : « tuer «4 répété 3x. ; « tuer «7, « les lui planter dans la chair « ; « égorger «12. - Une victime connue : « cette Flore qu'il avait vue grandir «13 - Un meurtrier : Jacques = sujet de verbes de volont&ea...
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« Cet extrait est le récit de pulsions meurtrières : - Champ lexical du meurtre : « tuer »4 répété 3x.

; « tuer »7, « les lui planter dans la chair » ; « égorger »12. - Une victime connue : « cette Flore qu’il avait vue grandir »13 - Un meurtrier : Jacques = sujet de verbes de volonté « il avait voulu la tuer »4 ; « il en avait envie »10-11 ; « il serait retourné là-bas »12. C- Une introspection : un effet de dramatisation C1-Un personnage anéanti : sur le plan physique : « jambes brisées »1, « tomba »1, « vautré sur le ventre »2, « la face enfoncée dans l’herbe »2, « cramponné aux herbes »11 sur le plan moral : « éclata en sanglots convulsifs »1-2, « Mon Dieu ! »3, « mon Dieu ! »12, « ses sanglots déchirèrent sa gorge »14-15, « un râle d’effroyable désespoir »15 Chute à terre, retour à la terre qui permet l’introspection = retour à une sorte d’état primitif C2-Un personnage qui, déstabilisé, cherche à comprendre, qui reste dans l’interrogation : volonté de comprendre pourquoi il en est arrivé là, d’où viennent ses pulsions, son instinct de mort : Emploi du champ lexical de la réflexion : « il aurait voulu comprendre »16, « souvent il s’était questionné »18, « remarqué » 34, « penser »35 Emploi de phrases interrogatives (discours indirect libre permettant d’entrer dans les pensées du personnage à partir de la ligne 16) : « Qu’avait-il donc de différent, lorsqu’il se comparait aux autres ? »16-17 Emploi de modalisateurs qui marquent l’incertitude : « semblait »22, « peut-être »24 Interrogations qui ne sont pas nouvelles : « Là-bas, à Plassans, dans sa jeunesse, souvent déjà il s’était questionné »16-17 L’incompréhension du personnage fait de lui un personnage torturé, victime de lui- même.. »

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