Appendicites et péritonites
Publié le 20/08/2013
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TROP D'OPÉRATIONS EN FRANCE ?
Une étude de l'institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) a chiffré le nombre d'appendicectomies en France depuis la fin des années 1980 à la fin des années 1990. Elle révèle un chiffre en baisse en 10 ans (plus de 300000 interventions en 1987 contre moins de la moitié en 1997), mais des chiffres supérieurs à quatre fois ceux d'autres pays d'Europe et d'Amérique du Nord. Pourquoi une telle différence ? Si l'on part du principe que la fréquence d'apparition d'appendicite aiguë est la même en France que dans les autres pays, alors il faut en conclure qu'en France, un certain nombre d'appendicectomies ont été réalisées alors que l'appendice ne présentait pas d'infection. Les informations des hôpitaux ne permettent pas de chiffrer précisément ces cas, mais en 1992, une étude histologique de 1 824 appendices examinés après intervention avait montré que 24 % d'entre eux étaient normaux ou simplement fibreux et donc que cette dernière n'était pas forcément obligatoire. Pourquoi un recours systématique à l'appendicectomie en France ?
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est important de poser un diagnostic sûr pour éviter soit l'intervention systématique (sans certitude d'une appendicite) qui entraîne des risques inutiles pour le patient âgé, soit l'intervention tardive (proche de la péritonite) qui les multiplie.
lES PATHOLOGIES AUX SYMPT0MES TROMPEURS Certaines fois, les symptômes peuvent être trompeurs car proches de ceux de l'appendicite.
En outre , elle peut être confondue avec une cholécystite aiguë qui est une infl•mmtdion dt '" vésicult bili•lrt (cas de l'appendicite dite sous hépatique), un calcul néphrétique, une maladie de Crohn (inflammation de la partie terminale de l'intestin grêle), un ulcère perforé ou une pathologie gynécologique (cas de l'appendicite dite pelvienne confondue avec une salpingite qui est une infection d 'une des trompes utérines) .
Il existe également des symptômes similaires pour l'inflammation des ganglions de l'abdomen (sauf une angine précédant la pseudo crise d'appendicite) et pour l'inflammation du diverticule de Meckel (reste embryonnaire unissant chez l'embryon la fin de l'intestin grêle au cordon ombilical) .
Il reste enfin l'appendicite dite mésoc.
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