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Aujourd'hui, les objectifs de Neuwirth ont-ils aboutis ?

Publié le 30/01/2011

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Afin de traiter notre troisième partie, nous sommes allées au Planning Familial du Mans, pour trouver des informations concernant la diffusion des moyens de contraception. Tout d'abord, nous avons constaté que les personnes présentes étaient principalement des bénévoles, des salariés, des médecins et des assistantes sociales, ayant pour principale mission d'informer les gens sur les différents moyens de contraception et de pouvoir les leur délivrer. Ils traitent également les problèmes conjugaux et familiaux. Le Planning Familial est avant tout un lieu d'écoute et d'information ouvert à tous. Cependant, on remarque une proportion plus importante de femmes (88% contre 12% d'hommes). La tranche d'âge la plus représentée est celle des 16-25 ans et 53% des visiteurs sont mineurs et 65% ont moins de 20 ans. On peut donc supposer que ce lieu est encore trop méconnu de la population ou que les gens ne viennent pas, car ils pensent que la contraception est une affaire de femme. 

« utilisent une contraception. · Le taux de recours à l'avortement, stable depuis trente ans, augmente chez les mineures... · Un tiers des grossesses sont toujours des accidents, même chez des femmes prenant unecontraception ( sources Ined, National d'études démographiques) si huit naissances sur dix sontdésirées et planifiées en France. · Selon une étude Inpes parue en 2007, une femme sur cinq oublie sa pilule au moins une fois parmois. Des idées reçues tenaces : · Un jeune de 16 à 25 ans sur dix n'est pas conscient que la pilule ne protège pas des infectionssexuellement transmissibles. · 64% des Français considèrent à tort qu'il existe des jours sans aucun risque de grossesse durant lecycle de la femme. · 22% pensent que la pilule peut rendre stérile. · 50% considèrent qu'il faut déjà avoir eu un enfant pour utiliser un stérilet. d) Pressions familiales Dans l'islam, la virginité des filles avant le mariage garantit la pureté et l'honneur du clan.

Elle est doncextrêmement valorisée.

Dans le catholicisme, la virginité de Marie fut l'objet d'épiques batailles entrethéologiens, jusqu'à la proclamation de sa «pureté» in partu et post partum par saint Thomas d'Aquin.L'interdiction de la contraception permet également au conjoint d'exercer un rapport d'autorité sur lafemme, afin qu'elle n'échappe pas à son contrôle. e) Prix de la contraception Il existe toutes sortes de contraceptifs, mais nous allons nous intéresser à la pillule, qui est certainement lemoyen de contraception le plus utilisé.

Bien qu'elle soit plus qu'utile, cette contraception a un certain coûtet pas des moindres.

Tout d'abord les pillules ne sont pas toutes remboursées et celles qui le sont, sont souvent d'anciennespillules, avec des effets secondaires.

On peut donc se demander si les prix pour avoir une pilule adéquateétaient plus abordables, s'il y aurait moins de jeunes filles/femmes qui auraient recours à une IVG.

Le prixd'une plaquette de pilule contraceptive peut parfois peser lourd dans le budget, et certaines jeunes fillesrenoncent à la prendre par manque de moyens financiers.

L'argent ne devrait pas être la raison del'abandon d'un moyen de contraception efficace. f) Mentalités Aujourd'hui en France, 56% des femmes utilisent une contraception , selon les résultats d'un sondage réalisé par l'institut Harris Interactive à l'occasion de la journée mondiale de la contraception .

Sur les 861 personnes âgées de 15 ans et plus, qui ont participé à ce sondage, 35% des femmes utilisent la pilulecomme moyen de contraception .

L'objectif principal étant d'éviter une grossesse (51%). Les résultats du sondage révèlent que la contraception est encore majoritairement une affaire de femme. Un tiers des femmes auraient déjà discuté de contraception avec leur partenaire, mais seulement 4%d'entre elles reçoivent des conseils de leur part.

Les femmes parleraient donc plus facilement decontraception avec leur gynécologue qu'avec leur homme… Et parce que la prévention afin d'éviter les IVG n'est pas qu'une affaire de femmes, le Ministère de la Santéentend bien aussi sensibiliser les hommes par la voie de la responsabilisation.

La question de lacontraception, a-t-il rappelé, "concerne le couple et pas uniquement la femme.

Le fait que la femme etl'homme soient impliqués dans le choix du contraceptif représente un enjeu capital pour l'efficacité de laméthode contraceptive".

La nouvelle campagne d'information lancée par le Ministère de la Santé a pour objectif de sensibiliser les adolescents, filles comme. »

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