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Examiner les signes de détresse vitale.

Publié le 07/10/2012

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Examiner les signes de détresse vitale. Qu'est-ce qu'une détresse vitale ? C'est le mauvais fonctionnement, la dégradation ou l'arrêt d'une des trois fonctions vitales : la circulation, la respiration et la conscience. Tout ce qui altère le bon équilibre du triangle coeur-poumonscerveau, constitue une menace immédiate pour la vie. Bien évidemment, des atteintes graves des reins ou du foie peuvent entraîner la mort mais dans un délai retardé qui échappe à l'action des premiers secours. Repérer les victimes en détresse vitale En présence de plusieurs victimes, il est très difficile de résister aux appels de ceux qui crient leur douleur, qui s'agitent désespérément pour attirer l'attention. Pourtant, ce ne sont pas eux qui ont le plus besoin de gestes d'urgence mais bien la victime qui ne respire presque plus, celle qui est inconsciente, celle dont le coeur vient de s'arrêter, victimes qui ne crient pas, ne s'agitent pas mais peuvent mourir dans les minutes qui suivent. Comment procéder ? Devant un accident, il faut adopter une attitude systématique, qu'il y ait une ou plusi...

« Examiner les signes de détresse vitale grave au cerveau.

Un blessé conscient répond normalement aux questions .

Un blessé obnubilé semble répondre, mais de manière incohérente, ou avec grande difficulté et par des sons ou des gestes brefs.

Un blessé en coma léger ne répond pas aux ques­ tions mais réagit à une stimulation physique .

Un blessé en coma pro­ fond ne réagit à aucune stimulation.

Voir fiche: Examiner l'état de conscience, 16.31.

2.

La victime respire-t-elle ? Poser la main à plat sur le ventre du blessé, à la jonction entre le thorax et l'abdomen est la meilleure méthode pour vérifier l'état ventilatoire.

Une respira­ tion efficace se traduit par des mouvements nettement perceptibles.

Une respira­ tion inefficace, ou détresse respiratoire, se traduit par des mouvements impercep­ tibles, trop superficiels ou trop rapides .

L'arrêt respiratoire se traduit par l'absence de tout mouvement.

Voir fiche: Examiner l'état respiratoire, 16.32.

3.

Le cœur bat-il ? Le premier geste consiste à prendre le pouls, soit au poignet, dans le prolonge­ ment du pouce du blessé, L'examen des pupilles permet de vérifier l'oxygénation du cerveau.

soit au cou de part et d'autre de la trachée.

Le pouls se prend toujours avec la pulpe de l'index et du majeur, jamais avec le pouce car on risque de percevoir les battements de son propre cœur .

On peut aussi essayer d 'écouter les bruits des battements cardiaques en posant son oreille sur la poitrine du blessé , mais le bruit environnant peut gêner l'audition .

L'examen des pupilles fournit un autre renseigne­ ment: resserrées , elles signifient que le cerveau souffre d'un manque d 'oxygène, dilatées et invariables, elles signifient que le cerveau ne reçoit plus d'oxygène et donc que le cœur est probablement arrêté.

On considère que l'arrêt cardiaque est certain quand deux des trois signes (absence de pouls , absence de bruits du cœur, pupilles dilatées et invariables) sont présents.

4.

La circulation sanguine est-elle menacée ? Le cœur peut battre, mais ne pas assurer une circula­ tion sanguine assez efficace pour irriguer l'organisme: c'est la détresse circulatoire.

Diverses causes dont les hémorragies externes et internes en sont responsa­ bles.

Le premier signe d'alarme perceptible se situe au niveau du pouls : les pulsations s'accélèrent, au-delà de 120 par minute, et surtout leur force semble faiblir (contrairement aux cas de choc émotionnel).

Le blessé est pâle, en sueur, ses extrémités se refroidissent ; s'il est conscient, il exprime son angoisse et sa soif.

Voir fiche: Examiner l'état circulatoire, 16.33.

Résumé Examiner systématiquement toutes les victimes et, pour chacune d'entre elles, vérifier : 0 L'état de conscience (questions , stimulations).

0 L'état respiratoire (main sur le diaphragme).

0 L'état cardiaque (bruits des battements cardia­ ques , pouls , pupilles).

0 L'état circulatoire (pouls , sueur , pâleur).

0 Les autres lésions (plaies , fractures ...

).. »

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