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Grand oral du bac : LES SOINS PALLIATIFS

Publié le 05/02/2019

Extrait du document

Autrefois, les hospices étaient dirigés par des religieuses. Outre les soins d’hygiène qu’elles prodiguaient, celles-ci assuraient un réconfort indispensable.

existants (par exemple chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie pour les cancéreux). Dès lors, l’objectif des équipes médicales n’est plus de soigner la cause de la maladie mais d’assurer à leurs patients des conditions de vie aussi confortables que possible en combattant, entre autres, la douleur et en les accompagnant psychologiquement. Les soins physiques dispensés dans les services spécialisés comprennent tous les soins d’hygiène : il s’agit de laver les malades, de les changer régulièrement de position afin d’éviter l’apparition d’escarres (nécroses des tissus localisées au niveau des zones d’appui) fréquentes chez les personnes contraintes à un alitement prolongé. D’autres soins quotidiens aident au maintien de la fonction respiratoire, évitent le développement d’autres infections, comme les infections urinaires, ou encore entretiennent une hydratation correcte du malade.

 

Des actes chirurgicaux de confort, dont l’objectif n’est plus curatif, sont pratiqués dans le but de combattre des douleurs rebelles à tout traitement en sectionnant des nerfs, responsables de la transmission de la douleur. La lutte contre la douleur donne aux soins palliatifs toute leur importance pendant la phase terminale d’une maladie.

 

Lutter contre la douleur

 

Aujourd’hui, la médecine a réussi à contrôler la douleur grâce à l’emploi d’analgésiques majeurs, les opiacés - substances chimiques obtenues par synthèse et dérivées de l’opium, dont la plus connue est la morphine. L’administration de ces analgésiques provoque des effets de dépendance. Cette crainte d’induire une toxicomanie a semble-t-il entraîné en France un retard certain dans le traitement des cancéreux.

 

La gérontologie, branche de la médecine qui étudie les phénomènes liés au vieillissement de l'organisme, est d’un grand secours pour les personnes âgées.

Ainsi, la prise en charge des personnes dites « douloureuses » reste largement insuffisante et très inégale selon les hôpitaux. De plus, il persiste une certaine méconnaissance ou une tendance à

 

sous-estimer la souffrance endurée par les patients, notamment chez les enfants et chez les malades du sida. Les propriétés des opiacés sont nombreuses (anesthésiants, antitussifs, antidiarrhéiques), mais c’est leur puissant pouvoir analgésique qui est avant tout utilisé. En effet, certains d’entre eux, comme la morphine, appartiennent à la famille des analgésiques majeurs dont la particularité est d’agir directement sur le système nerveux central.

 

En raison de cet immense pouvoir, ils sont prescrits lorsqu’aucun des autres analgésiques connus n’a réussi à calmer une douleur intense, et ce en dépit des différents effets secondaires indésirables que leur administration provoque. La prescription de laxatifs est ainsi nécessaire pour pallier la constipation provoquée par la morphine. Vomis

 

Abbate/BSIP

sements et vertiges sont également observés. Ceux-ci obligent les patients à prendre des traitements médicamenteux supplémentaires comme des antiémétiques (antivomitifs) afin de contrôler ces effets indésirables et de parvenir au dosage adéquat des analgésiques. Plus rarement, on constate des intoxications qui se manifestent par des insuffisances respiratoires avec risque possible d’évolution vers le coma.

 

D’autres traitements existent : les anxiolytiques apportent aux personnes stressées et angoissées un certain apaisement. Les traitements palliatifs ne sauraient être valables sans que des tests soient effectués régulièrement afin de s’assurer de l’état du patient. Le bilan global de ces traitements s’avère bénéfique sur les malades, puisque la majorité d’entre eux arrivent à se libérer des douleurs aiguës tout en gardant leurs facultés intellectuelles. Placés dans ces unités de soins, certains patients s’entretiennent physiquement en effectuant des déplacements à l’intérieur de la clinique ou entreprennent des activités thérapeutiques.

 

Lorsque les traitements palliatifs sont bien tolérés et que l’état du patient ne nécessite pas la mise en place d’équipements lourds, le retour au domicile peut être envisagé. Bien entendu, la surveillance médicale est maintenue grâce à l’emploi d’un personnel qualifié travaillant en étroite collaboration avec le milieu hospitalier.

« ct UJ N Les soins palliatifs .l Autrefois, les hospices étaient dirigés A par des religieuses.

Outre les soins d'hygiène qu'elles prodiguaient, celles-ci assuraient un réconfort indispensable.

existants (par exemple chirurgie, radiothérapie, chi­ miothérapie pour les cancéreux).

Dès lors, l'objectif des équipes médicales n'est plus de soigner la cause de la maladie mais d'assurer à leurs patients des conditions de vie aussi confortables que pos­ sible en combattant, entre autres, la douleur et en les accompagnant psychologiquement.

Les soins physiques dispensés dans les services spécialisés comprennent tous les soins d'hygiène: il s'agit de laver les malades, de les changer régulièrement de position afin d'éviter l'apparition d'escarres (nécroses des tissus localisées au niveau des zones d'appui) fréquentes chez les personnes contraintes à un alitement prolongé.

D'autres soins quotidiens aident au maintien de la fonction respiratoire, évi­ tent le développement d'autres infections, comme les infections urinaires, ou encore entretiennent une hydratation correcte du malade.

Des actes chirurgicaux de confort, dont l'ob­ jectif n'est plus curatif, sont pratiqués dans le but de combattre des douleurs rebelles à tout traite­ ment en sectionnant des nerfs, responsables de la transmission de la douleur.

La lutte contre la dou­ leur donne aux soins palliatifs toute leur impor­ tance pendant la phase terminale d'une maladie.

Lutter contre la douleur Aujourd'hui, la médecine a réussi à contrôler la douleur grâce à l'emploi d'analgésiques majeurs, les opiacés -substances chimiques obtenues par synthèse et dérivées de l'opium, dont la plus connue est la morphine.

Ladministration de ces analgésiques provoque des effets de dépendance.

Cette crainte d'induire une toxicomanie a semble­ t-il entraîné en France un retard certain dans le trai­ tement des cancéreux.

La gérontologie, branche de la médecine .....

qui étudie les phénomènes liés au vieillissement de l'organisme, est d'un grand secours pour les personnes âgées.

Ainsi, la prise en charge des personnes dites «douloureuses'' reste largement insuffisante et très inégale selon les hôpitaux.

De plus, il persiste une certaine méconnaissance ou une tendance à sous-estimer la souffran ce endurée par les patients, notamment chez les enfants et chez les malades du sida.

Les propriétés des opiacés sont nombreuses (anesthésiants, antitussifs, antidiar­ rhéiques), mais c'est leur puissant pouvoir analgé­ sique qui est avant tout utilisé.

En effet, certains d'entre eux, comme la morphine, appartiennent à la famille des analgésiques majeurs dont la parti­ cularité est d'agir directement sur le système ner­ veux central.

En raison de cet immense pouvoir, ils sont prescrits lorsqu'aucun des autres analgésiques connus n'a réussi à calmer une douleur intense, et ce en dépit des différents effets secondaires indési­ rables que leur administration provoque.

La pres­ cription de laxatifs est ainsi nécessaire pour pallier la constipation provoquée par la morphine.

Vomis-sements et vertiges sont également observé s.

Ceux-ci obligent les patients à prendre des traite­ ments médicamenteux supplémentaires comme des antiémétiques (antivomitifs) afin de contrôler ces effets indésirables et de parvenir au dosage adéquat des analgésiques.

Plus rarement, on constate des intoxications qui se manifestent par des insuffisances respiratoires avec risque possible d'évolution vers le coma.

D'autres traitements existent: les anxiolytiques apportent aux personnes stressées et angoissées un certain apaisement.

Les traitements palliatifs ne sauraient être valables sans que des tests soient effectués régulièrement afin de s'assurer de l'état du patient.

Le bilan global de ces traitements s'avè­ re bénéfique sur les malades, puisque la majorité d'entre eux arrivent à se libérer des douleurs aiguës tout en gardant leurs facultés intellec­ tuelles.

Placés dans ces unités de soins, certains patients s'entretiennent physiquement en effec­ tuant des déplacements à l'intérieur de la clinique ou entreprennent des activités thérapeutiques.

Lorsque les traitements palliatifs sont bien tolé­ rés et que l'état du patient ne nécessite pas la mise en place d'équipements lourds, le retour au domi­ cile peut être envisagé.

Bien entendu, la surveil­ lance médicale est maintenue grâce à l'emploi d'un personnel qualifié travaillant en étroite colla­ boration avec le milieu hospitalier.

Le soutien de l'entourage Que cela soit dans l'enceinte des unités spéciali­ sées ou à domicile, l'accompagnement psycholo­ gique des malades est primordial.

Dépression, anxiétés, sentiment d'impuis­ sance face à la maladie et à la mort assaillent ces personnes démunies.

Le soutien de l'entourage ou du personnel hospitalier prend toute son impor­ tance pour lutter contre les symptômes de la mala­ die.

Sauvegarder une atmosphère familiale, rester à l'écoute des patients et des familles afin de répondre à leurs attentes ou à leurs angoisses et expliquer l'usage des traitements constituent quelques-uns des gestes effectués chaque jour par des équipes médicales pas tout à fait comme les autres: leur objectif n'est plus de guérir, mais plutôt de préparer des hommes et des femmes à quitter la vie calmement et décemment.. »

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