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L' EQUILIBRE ORGANIQUE

Publié le 02/02/2019

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L’hypophyse

 

Pas plus grosse qu’un pois, l’hypophyse est la clé de voûte du système endocrinien. Elle loge dans la selle turcique, petite cavité osseuse de la base du crâne située en arrière des cavités orbitaires. Elle sécrète huit hormones différentes, régule l’activité hormonale de toutes les glandes endocrines périphériques et interfère aussi directement sur le fonctionnement de certains organes.

 

Chaque hormone hypophysaire a un ou plusieurs tissus cibles spécifiques: ovaires et testicules pour la fonction de reproduction, pancréas et glandes surrénales pour la régulation du métabolisme des glucides, reins et glandes surrénales pour les régulations de la pression artérielle et du métabolisme du sodium, etc. Deux hormones hypophysaires modulent directement le fonctionnement d’un organe. La prolactine stimule la lactation. L’hormone antidiurétique (ADH) agit sur les reins et préserve le capital hydrique en réduisant l’élimination de l’eau dans les urines.

 

Les axes endocriniens

 

L’action ciblée des hormones introduit la notion d’axes endocriniens. Il en existe six principaux: thyroïdien, gonadique (appareil de reproduction), surrénal, de la lactation, de la somatotrophine (hormone de croissance) et de la pigmentation. Ces axes reflètent l’existence d’un double système de régulation. En amont, par la tige pituitaire, l’hypophyse reçoit des ordres de l’hypothalamus sous la forme d’hormones hypothalamiques. En aval, l’hypophyse est informée du taux d’hormones circulant dans le sang. C’est le rétrocontrôle, ou feedback, qui lui permet également d’adapter son propre niveau de sécrétion.

 

Cet ensemble neuroendocrinien évite donc le fonctionnement anarchique de nos organes. Il établit entre eux un réseau de communication qui aboutit à une réelle synchronisation et à une réelle autorégulation de leur activité.

« L'équilibre organique Thermographie: neuf clichés ! � d'un homme pendant son sommeil, A pris toutes les 30mn.

L'échelle des couleurs s'étend du blanc (zone de chaleur cutanée) au jaune et au rouge.

Les variations de température de la peau sont particulièrement nettes au niveau du visage et des mains.

Le système neurovégétatif est la voie de communication rapide.

Il regroupe les nerfs spécialisés dans la régulation de l'activité viscé­ rale de notre organisme.

Il est appelé aussi système nerveux autonome car, contrairement au système nerveux cérébro-spinal, qui nous permet de commander nos gestes et nos actions, il est soustrait à notre volonté.

Le système végétatif se compose de deux réseaux nerveux qui modulent l'activité viscérale de façon inverse.

Le système sympathique est stimulant.

Il intervient dans les réactions de ! Coupe tissulaire du lobe antérieur a de l'hypophyse.

Les cellules colorées en bleu sont les cellules sécrétrices de l'hormone hypophysaire.

Les cellules apparaissant en rouge sécrètent la thyréostimuline, ou hormone thyréotrope, qui stimule la thyroïde.

défense.

Si vous êtes soumis à un stress intense, automatiquement votre cœur et votre respiration s'accélèrent, votre tension artérielle s'élève rapi­ dement, vos pupilles se dilatent.

Les glandes surrénales déchargent dans le sang de grandes quantités d'adrénaline (!'«hormone du stress»), qui renforce et prolonge la stimulation nerveuse du sympathique.

Une fois le calme retrouvé , le système parasympathique intervient.

Les rythmes car­ diaque et respiratoire se ralentissent, la tension artérielle baisse, le visage reprend des couleurs.

Le système endocrinien Le deuxième système régulateur est le système endocrinien.

Il regroupe l'ensemble des glandes et tissus spécialisés dans la sécrétion d'hor­ mones.

Les hormones sont des substances chi-miques particulières dont la fonction est de moduler (accélérer ou ralentir) spécifiquement l'activité d'une autre glande endocrine, d'un viscère ou d'une fonction métabolique.

L'hypophyse Pas plus grosse qu'un pois, l'hypophyse est la clé de voûte du système endocrinien.

Elle loge dans la selle turcique, petite cavité osseuse de la base du crâne située en arrière des cavités orbitaires.

Elle sécrète huit hormones différentes, régule l'activité hormonale de toutes les glandes endo­ crines périphériques et interfère aussi directe­ ment sur le fonctionnement de certains organes.

Chaque hormone hypophysaire a un ou plu­ sieurs tissus cibles spécifiques: ovaires et testi­ cules pour la fonction de reproduction, pancréas et glandes surrénales pour la régulation du méta­ bolisme des glucides, reins et glandes surrénales pour les régulations de la pression artérielle et du métabolisme du sodium, etc.

Deux hormones hypophysaires modulent directement le fonction­ nement d'un organe.

La prolactine stimule la lac­ tation.

L'hormone antidiurétique (ADH) agit sur les reins et préserve le capital hydrique en rédui­ sant l'élimination de l'eau dans les urines.

Les axes endocriniens L' action ciblée des hormones introduit la notion d'axes endocriniens.

Il en existe six principaux: thyroïdien, gonadique (appareil de reproduction), surrénal, de la lactation, de la somatotrophine (hormone de croissance) et de la pigmentation.

Ces axes reflètent l'existence d'un double système de régulation.

En amont, par la tige pituitaire, l'hy­ pophyse reçoit des ordres de l'hypothalamus sous la forme d'hormones hypothalamiques.

En aval, l'hypophyse est informée du taux d'hormones cir­ culant dans le sang.

C'est le rétrocontrôle, ou feed­ back, qui lui permet également d'adapter son propre niveau de sécrétion.

Cet ensemble neuroendocrinien évite donc le fonctionnement anarchique de nos organes.

Il établit entre eux un réseau de communication qui aboutit à une réelle synchronisation et à un e réelle autorégulation de leur activité.

� L'hypophyse (en vert) est située à la base du cerveau, appendue à la tige pituitaire, juste au-dessus de l'hypothalamus.. »

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