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La cécité

Publié le 08/04/2012

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Paul Mussgay était pilote de combat pendant la Seconde Guerre mondiale. Au cours d'une mission, son avion prit feu, mais il parvint à regagner sa base. On le sortit inconscient de son engin en flammes. L'équipe médicale put lui sauver la vie mais non la vue: les cornées étaient gravement atteintes. Malgré ce handicap, il était déterminé à se lancer dans l'étude des sciences économiques. Il apprit le braille et sa femme lui lisait les manuels. Il réussit contre toute espérance et finit par être nommé: d'abord chargé de cours et ensuite professeur de sciences économiques et sociales. Aujourd'hui, il est l'auteur d'une dizaine de livres et fait autorité

« Ci-dessus: Ces faux passages piétonniers à Budapest, en Hong rie, ser­ vent aux entraÎnements des chiens qui doivent guider le ur maÎtre aveu­ gle dans la circulation urbaine.

où les enfants frappès de cécité dès leur jeune âge appren­ nent des techniques qui leur permettront de vivre dans la cm;nmunauté et de trouver un emploi.

Nombreux sont ceux qui réussissent à des examens ordinaires; certains font même des études universitaires et poursuivent une carrière professionnelle.

Mais les difficultés ne sont pas moins graves quand il s'agit de personnes ayant perdu partiellement la vue.

Elles sont capables de se déplacer seules, et certaines peuvent même lire tout à fait normale­ ment.

Les enfants atteints de cécité partielle fréquentent généralement les écoles maternelles, où ils reçoivent la plupart du temps un enseignement normal.

Les plus doués sont capables, avec l'aide de .leurs professeurs, de se maintenir au même niveau que les enfants jouissant d'une vue normale .

Bon nombre d'entre eux, cependant, n'en ont pas la force et se laissent devancer par le reste de la classe.

A l'âge de six ou sept ans, ils fréquentent le plus souvent une école pour enfants souffrant de cécité par­ tielle, où il n'existe pas de compétition avec les enfants normaux.

Les techniques d'enseignement qu'on y utilise sont tout à fait adaptées.

Les enfants qui fréquentent ces écoles obtiennent de meilleurs résultats s'ils vivent chez leurs parents ou s'ils passent les fins de semaine en famil­ le.

Malheureusement, cette solution n'est pas toujours possible, car il n'y a pas d'école spéciale dans chaque vil­ le.

Parfois, les parents ont des difficultés à s'habituer à l'idée que leur enfant est handicape et ils persistent à l'en­ voyer dans une école ordinaire .

Mais il est incontestable que des enfants dont la vue est déficiente retirent de plus grands avantages d'une éducation spéciale.

Au cours des années, les aveugles ont adopté un mode de vie qui les différenciait de leurs semblables jouissant de la vue.

Mais ils peuvent être intégrés dans une société nor­ male pour y gagner leur vie et y mener une existence pro­ pre.

A gauche: Celle machine de "lectu­ re" qui a environ les dimensions d'un petit enregistreur, examine et trans­ forme les mots imprimés en vibra­ tions qui reproduisent la forme des lellres.

Celle méthode permet à une personne aveugle de "lire" avec le bout des doigts.. »

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