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La chaîne des secours médicalisés.

Publié le 07/10/2012

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La chaîne des secours médicalisés. Tremblement de terre d'El Asmam (Algérie). Les équipes de sauvetage-déblaiement sont chargées du dégagement des victimes. Qu'est-ce qu'une chaîne de secours ? C'est l'ensemble des dispositifs mis en place lors d'un accident grave, surtout lors d'une catastrophe impliquant de très nombreuses victimes. Alors qu'il y a une vingtaine d'années, les médecins étaient limités au territoire de leur hôpital, ils sont venus de plus en plus s'intégrer à la chaîne de secours pour être au plus près des blessés. L'histoire récente fourmille d'exemples de mise en place de telles chaînes : les grandes catastrophes comme les glissements de terrain en Colombie, les tremblements de terre au Mexique ou en Arménie, pour ne citer que ceux-là, les dispositifs militaires pendant la guerre du Golfe... Quels sont les éléments d'une chaîne de secours ? Ils varient évidemment selon le type de situation, mais on retrouve généralement les mê...

« La chaîne des secours médicalisés des avalanches.

Les éléments avancés exécutent en outre les gestes de maintien de la survie pour les victimes les plus gravement atteintes.

L'évolution depuis 20 ans est à la médicalisation des é léments avancés.

On voit maintenant des médecins intervenir sur le lieu même de la catastrop he.

Le dégagement Les membres des équipes avancées ou des équipes de brancardiers, qui travaillent en étroite collaboration, évacuent les victimes vers un premier poste de tri, très proche du lieu de l a catastrophe.

Le tri ini tial Tout es les victimes dégagées sont amenées à un poste de tri initial, d'où elles sont orientées en fonc tion de la gravité de leur état.

Ce poste est tenu par des infirmiers et des médecins réanimateurs qui exécutent les mesures médicales d'urgence avant le tr ansport vers le poste médicalisé, situé à la distance la plus courte possible , mais dans une zone de sécurité maximale.

Le poste médicalisé A près un second transport, les victimes arrivent au poste médicalisé, équipé pour les mesures de réani­ mation médicale et les interventions chirurgicales d'urgence.

C'est un véritable bloc opératoire mobile installé à proximité du lieu de la catastrophe.

Sur certaines autoroutes françaises, des postes médicalisés peuvent se déplacer à quelques mètres du lieu d ' un accident.

Ailleurs, les Sapeurs­ Pompiers ou les Services Militaires de Santé dispo­ sent de véritables blocs opératoires mobiles et autonomes.

Le transport secondaire Les blessés ayant reçu les soins d'urgence et étant préparés à un transport plus long sont évacués vers les hôpitaux permanents.

Ce transport peut être effectué en ambulance, en hélicoptère ou en avion selon les cas et la distance à parcourir.

Ainsi pendant la guerre du Golfe, les évacua­ tions aériennes de puis les bases militaires françaises étaient prévues jusque vers les hôpitaux du territoire français .

La logistique L'assistance logistique est capitale pour l'efficacité d'un tel dispositif.

Véhicu­ les , matériel de dégagement et d'urgence, groupes é lectrogènes, cantines pour alimenter les sauveteurs, équipemen t radio fonction­ nant entre toutes les unités en action sont indispensa­ bles.

Tout le mond e se souvient de catastrophes où le nombre de victimes aurait pu être diminué si le La place des volontaires Les sauveteurs volontaires ont d'abord un rôle immédiat.

Dans les minutes qui suiven;t la catastrophe , et avant que les secours ne soient organisés , ils peuvent dégageretsauverde nombreuses victimes par des gestes simples.

Quand les secours organisés sont mis en place , la plupart des fonctions sont désormais remplies par des profession­ nels.

Mais les volontaires appartenant à une associa­ tion qui les forme et les entraîne peuvent encore rendre d 'immenses services , notamment dans les postes avancés.

matériel avait pu parvenir au bon endroit dans les meilleurs délais .

L'état-major Toutes ces opérations combinées doivent être coordonnées par un état­ major, dont le Poste de Commandement est si tué au centre de l'ensemble du dispositif, c'est-à-dire en retrait de la zone d'action immédiate.

Cette coordina­ tion ne s'exerce pas seule­ ment envers les secours présents sur le terrain, mais aussi avec les hôpitaux, parfois lointains, la presse, l es familles des victimes et les pouvoirs publics.. »

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