L'avortement

« pratiqué m édicalement. Les d écès dus  à cette intervention m édicale ont diminu é dans tous les pays o ù   l’avortement a  été légalis é. Une femme qui accouche  à 10 fois plus de chance de mourir que la femme qui   subit un avortement l égal. Un autre avantage, dans les pays o ù l’avortement l égalis é, est qu’il est tr ès facile   d’y avoir acc ès donc les femmes obtiennent l’intervention plus t ôt dans leur grossesse, alors que les risques   sanitaires sont les plus bas. Finalement, l’avortement l égal prot ège les femmes souffrant de maladies   graves et potentiellement mortelles. Il prot ège  également les enfants en emp êchant la m ère des transmettre   des maladies g énétiques qui pourraient avoir des cons équences d évastatrices. La l égalisation de   l’avortement peut mettre fin  à la mort et aux souffrances inutiles des femmes qui ont recours  à un   avortement ill égal. Les dangers pour la soci été s’il n’est pas l égalis é En plus des risques li és à l’avortement ill égal, il y a  énorm ément de risques pour notre soci été à ne pas   l égaliser l’avortement. Les enfants non d ésir és peuvent aussi  être une raison pour l égaliser l’avortement.

  Plusieurs  études r éalis ées aux  États­Unis, en Su ède et en Tch écoslovaquie, ont d émontr é les probl èmes  à   long terme dont les enfants non d ésir és peuvent souffrir. Les r ésultats des  études mettent en  évidence   plusieurs probl èmes, tels que des troubles affectifs,  éducatifs et fonctionnels qui peuvent s’aggraver  à   mesure que les enfants deviennent des adultes. Ces probl èmes affectent m ême les enfants dont la m ère   é tait en sant é, avec un mariage stable et des ressources  économiques ad équates. Mais comme vous vous   en doutez, ces difficult és s’aggravent lorsque les enfants non d ésir és naissent pauvres, dans des endroits   insalubres de m ères c élibataires ou adolescentes. Ces  études ont  été faites sur des femmes qui voulaient   avorter, mais  à cause des lois ou des circonstances, n’ont pas pu. Les enfants non d ésir és de ces femmes   ont  été compar é à des enfants voulus. Ces enfants non d ésir és sont plus susceptibles de souffrir de   difficult é dans la maison et dans la vie familiale, de comportements antisociaux, d’abus ou de n égligence   des parents, d’insatisfaction et de dysfonctionnement dans leur vie adulte et de troubles affectifs. Par   exemple, ces enfants non d ésir és sont plus susceptibles d’avoir un handicap mental  à la naissance, car la   m ère qui ne veut pas de cette grossesse  à plus de chance de ne pas prendre soin d’elle et du fait m ême   prendre de l’alcool ou des drogues m ême si elle est enceinte. Une autre cons équence pour ces enfants est   qu’ils ont deux fois plus de chances d’ être moins adaptifs  à la frustration et au stress, un handicap qui les   suivra toute leur vie. Si l’avortement  était l égal, ces enfants ne seraient pas n és donc ne souffriraient pas de   tous ces probl èmes. Mais ce n’est pas tout. Ces enfants sont plus susceptibles  à souffrir de probl ème reli és   à  l’abus d’alcool ou de drogues vers la fin de l’adolescence, deux fois plus susceptibles d’avoir un  . »