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Le bébé médicament

Publié le 20/05/2013

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Le Bébé médicament, naître pour sauver Le 26 janvier 2011, à l’hôpital Antoine Béclère à Clamart, le premier bébé médicament a vu le jour et innocemment révolutionne la médecine française. Indemne d’une maladie grave dont ses ainés sont porteurs, la bêta- thalassémie, le petit garçon a permis de soigner l’un des ses frères, avec qui il était compatible. Ce bébé médicament est appelé par les spécialistes bébé du double espoir. Ce mode de naissance est le premier en France, mais il est déjà pratiqué depuis une dizaine d’année aux Etats-Unis. La loi française de bioéthique de 2004 et ses décrets d’application, parus en décembre 2006, permet son application. Mais comment réellement considérer le bébé médicament ? Est-il un objet ou un être vivant ? Et peut-on réellement aimer ce bébé ? Qu’est ce que le bébé médicament ? Un bébé médicament désigne un enfant conçu dans le but de guérir un frère ou une sœur souffrant d’une maladie héréditaire incurable et mortelle. Il est sélectionné génétiquement afin de ne pas être atteint de la maladie familiale et aussi d’être un donneur compatible avec son ainé. En quoi consiste l’opération ? LA FIV : Le sperme recueilli est lavé pour éliminer le liquide séminal et une sélection des spermatozoïdes les plus mobiles est obtenue en plaçant l’échantillon à l’étuve dans un milieu liquide spécial ; Les ovocytes sont repérés dans le liquide d’aspiration folliculaire et isolés. Chaque ovocyte est alors placé au sein d’un milieu de culture dans une boîte en verre dans laquelle sont déposés quelques microlitres d’une solution contenant les spermatozoïdes les plus mobiles : entre 10 000 et 100 000 spermatozoïdes environ par ovocyte suivant la technique utilisée.  Ces boîtes sont mises dans un incubateur à 37°C et il est possible d’observer, le lendemain, le nombre d’ovocytes fécondés. Mais ce n’est que le surlendemain, soit 48 heures après la ponction folliculaire, que le nombre d’embryons obtenus peut être connu. Deux jours après la ponction, les embryons comportent en moyenne quatre cellules ou blastomères. Ils peuvent alors être transférés dans la cavité utérine mais, de ...

« Discours de Lénine en 1917Lénine établit un pouvoir dictatorial en Russie après la révolution d'octobre 1917.Hulton Deutsch Le déclenchement de la Révolution russe de février 1917 le surprit, mais il réussit à traverser l’Allemagne dans un train blindé pour rejoindre son pays.

Son arrivéespectaculaire à Petrograd eut lieu un mois après la rébellion soulevée par les ouvriers et les soldats, qui permit de renverser le régime tsariste.

Les bolcheviks de Petrograd,parmi lesquels Staline, avaient approuvé la déférence dont le soviet des représentants des ouvriers et des soldats faisait preuve vis-à-vis du gouvernement provisoirebourgeois.

Lénine condamna aussitôt cette attitude, en proclamant : « Sans théorie révolutionnaire, pas de mouvement révolutionnaire .» Dans ses Thèses d’avril, il affirma que seuls les soviets pouvaient répondre aux espoirs, aux aspirations et aux besoins des ouvriers et des paysans russes.

Sous le slogan « Les pleins pouvoirs aux soviets »,la conférence du Parti bolchevique accepta son programme. À la suite de l’échec du soulèvement ouvrier en juillet, il passa en Finlande les mois d’août et septembre 1917, se cachant du gouvernement provisoire.

Il y formula saconception du gouvernement socialiste dans un pamphlet intitulé l’État et la Révolution, sa contribution la plus importante à la théorie politique marxiste.

C’est à cette époque qu’il mit au point son programme de lutte pour le passage de la révolution démocratique bourgeoise (conquête des « libertés formelles ») à la révolution socialiste(liberté « réelle » des ouvriers et des paysans) et le concept de la dictature du prolétariat, étape préalable et nécessaire au dépérissement de l’État et à l’avènement d’unevraie société socialiste.

Il multiplia également auprès du Comité central du Parti les demandes pour qu’un soulèvement armé soit organisé dans la capitale.

Son plan,finalement accepté, fut mis en application en octobre 1917. 6 LE BÂTISSEUR DE L’ÉTAT SOVIÉTIQUE Prise du palais d'Hiver de Petrograd (1917)Compilation d'extraits d'archives et de séquences d'une reconstitution historique de la Révolution d'octobre 1917.Archive Films Quelques jours après la révolution d’Octobre, Lénine fut élu président du Conseil des commissaires du peuple, c’est-à-dire chef du gouvernement.

Pragmatique, il seconsacra à la consolidation du pouvoir du nouvel État soviétique.

À sa demande expresse, les petites entreprises privées ne furent pas nationalisées, à l’exception desgrands conglomérats industriels et de certaines institutions telles que les banques.

Il mit également au point un plan conduisant graduellement vers le socialisme(notamment par le partage des terres) et fit en sorte d’éviter qu’on l’accuse d’instaurer un régime à parti unique en incluant dans son gouvernement le Parti révolutionnairedes socialistes de gauche.

Son premier objectif fut la préservation de la Révolution et de la puissance du Soviet contre les ennemis intérieurs et extérieurs.

Dans la lignée deces considérations pratiques, qui subordonnaient la poursuite de la Révolution à l’arrêt de la guerre, il accepta les exigences très sévères formulées par l’Allemagnepréalablement à la signature du traité de Brest-Litovsk.

La lutte tenace qu’il dut mener pour sa propre survie coûta cher au jeune régime soviétique lors de la guerre civilede 1918-1921, mais, avec Trotski, organisateur de l’Armée rouge, Lénine permit à l’Union soviétique de surmonter les troubles intérieurs.

Obligé de lutter sur tous les fronts(menace des « blancs » contre-révolutionnaires issus de l’aristocratie tsariste déchue, relations difficiles avec ses voisins européens), Lénine organisa la dictature avec unerigueur de fer sur le plan économique et politique, exerçant une répression sévère contre la bourgeoisie au cours de la période dite du « communisme de guerre ».

Il finitpar écarter toute opposition politique, encouragea la création d’une police politique (la Tchéka), et dissout l’Assemblée constituante.

En même temps, il lança le pland’électrification de la Russie en dix ans (plan Goelro, 1920), qui était un programme en vue de restaurer les transports et de fournir au pays l’énergie dont l’industrie avaitbesoin. Après la guerre, Lénine préconisa l’adoption de la Nouvelle politique économique (NEP) rétablissant en Union soviétique l’économie de marché et la société pluraliste dudébut de l’autorité soviétique.

Cependant, il exigea en même temps l’interdiction de toute faction dissidente et insista sur le principe de l’autorité du parti unique.

C’est ainsiqu’il réprima durement la révolte des marins à Kronstadt.

Opposé aux « gauchistes qui voudraient brûler les étapes » (le Gauchisme, maladie infantile du communisme, 1920), Lénine supprima la réquisition des produits agricoles, les remplaçant par un impôt progressif en nature et redonna vie à une forme restreinte de commerce local.L’adoption des mesures de la NEP ne se fit pas sans de sérieuses oppositions que Lénine surmonta en jetant dans la balance la menace de sa démission.

Aux prises avec laconstruction et la consolidation d’un État socialiste dans une Russie paysanne et peu développée, Lénine accorda également une grande attention au mouvementrévolutionnaire international.

En mars 1919, il fonda à Moscou la III e Internationale, appelée Komintern.

Il imposa vingt et une conditions très strictes aux partis socialistes étrangers pour adhérer à l’Internationale, qui renonça à la révolution mondiale devant les échecs européens (spartakistes en Allemagne et république des Conseils enHongrie), lui préférant la stratégie du « siège » des économies capitalistes.

Bien qu’affaibli par la maladie, il entrevit rapidement les problèmes de dérive bureaucratique durégime et les luttes futures au sein du Comité central pour la prise du pouvoir.

Il chercha à les prévenir en faisant une analyse des caractères de ses principaux leaders,Staline, Trotski et Boukharine et suggéra l’élargissement du Comité central par l’adjonction de « quelques dizaines d’ouvriers » qui contribueraient à sa stabilisation etéviteraient la mainmise d’un pouvoir personnel sur le Parti.

Il relevait bien l’importance de l’œuvre accomplie mais soulignait également que « nous ne saurions le moins dumonde fermer les yeux sur le fait que dans le fond nous avons repris leur vieil appareil au tsar et à la bourgeoisie.

». »

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