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Le Côlon

Publié le 29/09/2011

Extrait du document

Le côlon contient toute une population de bactéries, parties intégrantes de la flore intestinale mais dont la densité atteint un maximum dans cette partie du gros intestin. Les bactéries ne sont pas toujours synonymes d'infection. Ici, les germes bactériens vivent en symbiose avec leur " hôte « et sont indispensables à sa bonne santé.

« cite.

D e la foss e iliaqu e dr oite à la fosse ilia que gauch e, d essinant un cadre autour de l' int e stin grê le , c inq autres segm ents succè d ent au c~c um: le côl on as cendant, le côlon transverse , le côl on descendant, le côl on sig m o ïde, e t e nfin le r ectum .

Un travail mécanique de pompage et de propulsion Les alim ents prog resse nt à l'inté rieur du tub e diges­ tif jusqu 'a u gros intestin: c' est l e transit int estinal.

Ma is que reste-t-il de ces a lim e nts à le ur a rri vée dans le c~c um ? U n liquid e blanch â tre, fait d e 20'Y., d e résidus alim e ntaires ina bsorbables p ar l es enzym es digestives , e t dilu és d ans 8 0'~, d'eau (1 à 1 ,5 litr es) prove nant des boisso ns e t d es séc rétio ns intestina les.

Le rôl e du côlon est de concentr er ces déc hets sou s fo rme de m a tières pâte u ses , appe lées ma tière s f éca les, d e le s ach emin er et d e l es stoc­ ke r d ans le rec tum , à partir duqu e l ces résidus seront évac ués d e l'or ganism e.

À cet effe t, le côl on d éshy­ d ra te l es m a tières féca les e n ab sorbant plu s de 90% de leur eau , qui est récupérée à trave rs la muqu e use d u côlon puis recyclée dan s le r ésea u sanguin .

L es contraction s du côlon f acilit e nt cette fon c­ tion d e pompa ge.

Les diff ére nts seg m e nts de sa paroi se re s serr e nt puis se re lâch ent comm e un m o uvem e nt d'acco rdéon , br assa nt le contenu coliqu e (c ' est-à-dir e du côlon ) to ut e n freinant sa prog ression .

D e te lles contractions, a m é lior a nt le contact entre les mati ère s f éca les e t le s muqu euses d e la paroi int e stinal e, contribu e nt à pa rfair e le tra­ vail d e dé shydr ata tion .

Trois ou quatre fo is par j o ur, to ut le contenu coliqu e pro g resse e n m asse dans le côl o n , p ro pul sé à une v it esse de 9 c m/s eco nde, p e ndant envi ron 30 seco ndes, g r âce à d es spasmes -les ondes péri­ s ta ltiqu e s- pa r courant le gros intestin du c~c um a u r ectum .

Ce sont les re p as assez volumin eu x e t i Cette photo permet de bien A visualiser le parcoursen forme de cadre suivi par le gros intestin jusqu 'au rectum , situé dans la partie médiane de l'abdomen.

caloriqu es qui déclen ch e nt ces spasm es p ar une stimulati on ré fle x e.

En tout , l'étap e c oliqu e n éces­ site e ntre 12 e t 2 4 he ures : c 'est l'étap e la plus l o ngu e du transit intestin a l (dur ée to ta le : 2 4 à 36 h).

La flore bactérienne Le côlon contie n t tout e une po pul ation d e b acté­ ries , p a rties intégrant es d e la flor e intestin ale m a is dont la de nsit é a tteint un maximum dans cette par­ tie du gros int e stin .

Les b actéries n e so nt pas to u­ j o urs s y n on ym es d 'inf ection .

Ic i, l es germes bacté­ rie ns v i vent en symbiose avec leur" h ô te » e t sont indisp en sables à sa bonn e santé.

En effe t, la flo re int estinale agit en vérit a ble age nt de r ecyclage et a ssur e la digestion coli q ue d es résidu s alim e nta ir es aya nt résisté a ux e n zymes de l' intestin grê l e.

Elle transforme pa r f erm e ntation l e s h ydr ate s d e carbone e n g lucose ( suc re q ui est e nsuit e a bsorbé) e t putr éfie le s protid es, avec pro­ ductio n d e gaz mal od ora nts.

Ensuite , e lle con sti­ tue une ba rrière a nti-inf ectieuse en s'o pposan t a u d éve l oppe m e nt des g e rmes extérieurs.

T oute foi s, certains germes p articuli ère m e nt agressif s e t v ir u- lents r éussiss ent à prolif ére r d a ns le tub e digestif e t à d écle nch er d es maladi es inf ectieuses ; c ' est p ar e xe mpl e le cas d es vibri o ns du chol éra .

L 'évacuation finale Les m a tières féca les rempliss ent le r ectum , qui se dist end jusqu 'à ce que le b eso in d'évac uation s e f a sse pr essant.

L e sphin cte r int e rne ( mu scle e n f o rm e d'a nneau d e la pa rtie s upérieure d u cana l a n al) se déco ntracte a lor s de m a nière ré flexe, e t l e contenu du rectum pén ètre dans le can al a na l.

Le s phin cte r externe ( parti e inf é rieure du cana l a na l) re ste fe rm é .

Pour évac u er ces se ll es, n o us comprim ons la paroi abdomin a le , le diaphr agme, le r ectum.

L'éléva tion d e la press i on intr a-abdo mi­ n al e, assoc iée au r el âche m e nt des sphin cte rs , l es pro pul se à l'e xtérie ur du corps.

La n ature liq uide, solid e ou gaze use des selles es t a lo rs p e r cep tib le.

Le p oids m oye n d es selles est d e 15 0 gramm es, dont 70'i., d 'eau et 30% d e ré sidu s d'a lim ents indi ges tes, d e cellul es m o rtes et de mu cus.

Plus la no urrit ure est ric h e e n fibres, et m o ins le côl o n doit trava iller à la d éshy dr ata tion d es a lim e nts.

RECTUM ET CANAL ANAL rectum valvu le de H ousto n anus Coupe ~ schématique du rectum et du canal anal.

Le canal anal , ultime segment du gros intestin , prolonge le rectum et s' ouvre sur l'extérieur du corps .

Fermé à ses deu x extrémités par des sphincters , le canal anal s 'ouvre afin de permettre au contenu du rectum d 'être expuls é vers l 'extérieu r.

Il s 'agit du processus de la défécation .

.~'--T.I - -fi-- muscle releveur de l'anus sphincter / :..-+1= --;;; ,.o;=. - -:-:: - +>? !_._ L- _ interne "-'-1"---- -=--~'---"_.,.,_T-- sphincter externe. »

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