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LES CÉPHALÉES

Publié le 22/02/2012

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MAUX DE TÊTE ET DOULEURS DE LA FACE I. LA PERSONNE SE DÉFINIT ELLE-MÊME COMME MIGRAINEUSE II. LE PATIENT N'EST PAS HABITUÉ AUX MAUX DE TÊTE MAUX DE TÊTE ET DOULEURS DE LA FACE Les céphalées sont l'un des premiers motifs qui amènent à consulter un médecin. Leurs causes peuvent être extrêmement diverses, et correspondent à tous les degrés de gravité. Elles demeurent la plupart du temps tout à fait bénignes. Une première distinction sépare les céphalées survenant chez une personne habituée depuis longtemps à souffrir de céphalées, de celles qui apparaissent brutalement, chez une personne qui ne souffre habituellement pas de maux de tête, et chez qui ce symptôme revêt un caractère inhabituel. Dans le premier cas, on distinguera les céphalées paroxystiques - qui voient se succéder plusieurs crises dont la durée va de quelques minutes à quelques heures, séparées par des périodes parfois longues durant lesquelles la patient ne souffre pas - des céphalées continues. Dans le cas de céphalées continues, la personne se plaint, peu ou prou, de maux de tête incessants.

« troubles de la mémoire , alors que l'examen pratiqué par le médecin ne révèle rien d'anormal, il s'agit probablement d'un syndrome subjectif des traumatisés du crâne. 7.

Si ces céphalées sont ressenties comme des brûlures ou un étau, continues et s'accentuant le soir, souventlocalisées à la nuque, il s'agit vraisemblablement de céphalées psychogènes ou « de tension ». Elles sont dues à : - une anxiété - un état dépressif ( index , Dépression) - un état hystérique ( index , Hystérie) - une simple tension nerveuse passagère ( index , Stress). 8.

D'autres causes peuvent être retrouvées : - hypertension artérielle - intoxication par l'oxyde de carbone, descolles, des solvants ou certains médicaments, pris régulièrement. II.

LE PATIENT N'EST PAS HABITUÉ AUX MAUX DE TÊTE. Les céphalées sont d'apparition récente. A.

On recherche tout d'abord une nuque raide et particulièrement douloureuse, le malade ne peut regarder la lumièreet souffre de vomissements.

On est alors en présence d'un probable syndrome méningé qui est dû à : 1.

Une hémorragie méningée 2.

Une méningite (virale, bactérienne ou parasitaire). B.

Chez un patient présentant de la fièvre (en dehors d'un syndrome méningé) on pensera à : 1.

Une simple rhino-pharyngite, une grippe. 2.

Si la douleur est ressentie au-dessus ou sous un œil et que la pression de la zone douloureuse aumente ladouleur, on pensera à une sinusite aiguë. 3.

Par ailleurs, toutes les infections ( index , Maladies infectieuses) avec de la fièvre peuvent engendrer des céphalées. C.

Si la personne a récemment subi un traumatisme crânien les céphalées sont dues à : 1.

La contusion immédiate à l'endroit du traumatisme. 2.

Si, après un intervalle de quelques heures à deux jours sans symptôme, le patient présente des céphaléesassociées à une obnubilation (le patient ne sait plus où il est, ni quel jour on est), on craint un hématome extradural. 3.

Si l'obnubilation et la céphalée apparaissent plusieurs mois après le traumatisme, il s'agit peut-être d'unhématome sous dural. 4.

Si on note des douleurs plutôt cervicales, on recherchera une fracture ou une entorse des vertèbres cervicales. D.

Si l'examen neurologique retrouve des anomalies qui correspondent à des zones précises « de commande » auniveau du cerveau (par exemple une hémi-plégie de survenue brutale), on pensera alors à un accident vasculaire cérébral . E.

Des lésions reconnaissables au niveau des yeux sont parfois en cause. 1.

Le glaucome aigu : la douleur est ressentie du côté d'un œil, qui est rouge et présente une pupille dilatée (une «mydriase ») ; le globe oculaire est dur à la pression. 2.

Les kératites, les conjonctivites. F.

Si ces douleurs partent des dents on recherchera : 1.

Une carie, un abcès dentaire 2.

Une douleur liée à la croissance des dents de sagesse.. »

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