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LES DÉMANGEAISONS

Publié le 22/02/2012

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Le prurit I. LE PRURIT SURVIENT APRÈS LE CONTACT AVEC CERTAINS PRODUITS II. LE PRURIT EST ACCOMPAGNÉ D'UNE ÉRUPTION CUTANÉE VISIBLE III. LE PRURIT N'ACCOMPAGNE PAS UNE ÉRUPTION CUTANÉE Le prurit Le prurit, ou démangeaison, est le plus souvent lié à une maladie dermatologique avérée qui se manifeste par diverses éruptions cutanées. L'éruption peut être érythémateuse (plaques rouges), squameuse (des petits bouts d'épiderme se détachent comme après un coup de soleil), papuleuse (faite de tâches saillantes, surélevées), vésiculeuse ou pustuleuse (petites élevures arrondies contenant respectivement un liquide clair ou du pus), ou phlycténulaire (décollement de la peau plus étendu que les vésicules).

« et derrière les genoux.

On pense à une dermatite atopique .

c.

L'éruption apparaît chez un enfant de trois à dix ans. Elle débute à la face, avant de disséminer sur tout le corps, par des petites taches rouges (macules) qui en 24heures se recouvrent d'une vésicule.

En deux à trois jours cette vésicule se transforme en une petite croûte.

Deuxou trois poussées identiques séparées de quelques jours se succèdent.

Le prurit est alors probablement lié à unevaricelle .

d.

Une plaque rouge, nettement délimitée par une collerette faite de vésicules fera penser que le prurit est dû à un herpès circiné .

e.

L'éruption, qui récidive chez un jeune enfant, est faite de petites papules (tâches rouges en relief) sur lesquelles on trouve une vésicule.

Il s'agit probablement d'un prurigo strophulus . 3.

L'éruption ne siège pas (ou pas uniquement) dans les plis et comporte des phlyctènes ( index , Lésions de la peau).

a.

De grands décollements cutanés apparaissent sur des plaques rouges ou en peau antérieurement sans lésion.

Le prurit est probablement lié à un pemphigus .

b.

En fin de grossesse il s'agit probablement d'un herpès gestationis . B.

L'éruption cutanée ne comporte pas de vésicule, pustule ou phlyctène ( index , Lésions de la peau). 1.

L'éruption est faite de lésions saillantes, en relief : des papules.

Ces papules érythémateuses (rouges) s'étendantpuis disparaissent rapidement.

Elles sont apparues juste après le contact avec certains produits : ingestion decrustacés, de médicaments (pénicilline), contact avec des orties.

On pense alors à un urticaire . 2.

L'éruption est faite de lésions rouges couvertes de squames (petits bouts d'épiderme, blanchâtres, qui sedétachent comme après un coup de soleil) grasses au niveau du cuir chevelu, des oreilles.

On pense alors à unedermite séborrhéique . 3.

Le prurit augmente la nuit, très gênant au niveau des mains, des coudes, des organes génitaux.

Il n'atteint pas levisage ou le cuir chevelu.

Il existe entre les doigts une petite fissure grisâtre et au niveau des mains et des organesgénitaux, des nodules violacés.

On pense alors à une gale . 4.

Le prurit atteint le pubis ou le cuir chevelu, et l'on note des lentes accrochées aux poils et aux cheveux.

Il s'agitalors soit de pédiculose du pubis (due à une colonisation par les morpions) soit de pédiculose du cuir chevelu (due à une colonisation du cuir chevelu par les poux ). 5.

Le prurit atteint le dos, l'arrière des aisselles au niveau de lésions rouges avec au centre le point de piqûre.

Ils'agit probablement, surtout chez une personne sans domicile fixe vivant dans des conditions d'hygiène précaires,d'une pédiculose du corps . III.

LE PRURIT N'ACCOMPAGNE PAS UNE ÉRUPTION CUTANÉE. La peau est normale ou alors présente des lésions dues au grattage lui même (stries hémorragiques, ulcérations). A.

Il existe des anomalies du bilan biologique demandé par le médecin : ionogramme sanguin (dosage des ions dansle sang), numération sanguine (comptage des plaquettes, globules rouges, globules blancs, notamment les globulesblancs éosinophiles), dosage des enzymes sécrétées par le foie, glycémie (taux de sucre dans le sang), dosage deshormones thyroïdiennes, recherche de parasites dans les selles, dans le sang, les urines.

Ou bien le médecinretrouve des gros ganglions.

• Si tout ce bilan est normal reportez-vous au paragraphe B. 1.

Le ionogramme sanguin montre une élévation de l'urée et de la créatinine, il s'agit alors probablement d'un pruritdû à une insuffisance rénale . 2.

Le bilan biologique des enzymes du foie montre une augmentation des phosphatases alcalines, des gamma GT etde la bilirubine.

Il existe parfois un ictère (jaunisse).

Il s'agit alors probablement d'un prurit dû à une cholestasehépatique (gène à l'écoulement de la bile du foie vers l'intestin) qui peut être due à une lithiase biliaire (les « calculs »), à une hépatite virale , à une hépatite médicamenteuse , à une cirrhose biliaire primitive. 3.

La glycémie est élevée à jeun, le prurit peut être alors dû à un diabète . 4.

Les hormones thyroïdiennes sont élevées, le prurit est alors probablement en rapport avec une hyperthyroïdie (maladie de Basedow par exemple). 5.

La numération sanguine est anormale, elle peut révéler la cause du prurit : leucémie , maladie de Vaquez ou bien présence de certains parasites (il y a une augmentation des globules blancs de type polynucléaires éosinophiles). Des examens parasitologiques de selles, de sang, d'urine doivent rechercher le parasite responsable pour affirmer lediagnostic de bilharziose , filariose , ankylostomase . 5.

L'examen retrouve de nombreuses adénopathies (ganglions), une grosse rate, un amaigrissement, il s'agitprobablement d'un lymphome de Hodgkin .

Mais il faut savoir que tout prurit par le biais d'une infection cutanée due au grattage peut donner des adénopathies.

La ponction du ganglion donnera le diagnostic. B.

Il n'existe pas d'anomalies du bilan biologique (ionogramme sanguin, numération sanguine, bilan des enzymes dufoie, glycémie, dosages des hormones thyroïdiennes) et le médecin ne retrouve pas d'adénopathies. 1.

La personne qui se gratte à plus de soixante ans, on pense à un prurit sénile , lié en fait à la sécheresse de la. »

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