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Médecine: Le sida

Publié le 22/02/2012

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Depuis que le premier cas de sida a été enregistré, en 1981, l'épidémie a donné lieu à de nombreuses rumeurs et malentendus, provoquant un véritable vent de panique. C'est pourquoi il est vital de disposer d'une information correcte pour limiter l'extension de ce fléau et appréhender la maladie. Vers 1980, aux États-Unis et en Europe, les médecins décelèrent les premiers cas d'une nouvelle maladie mystérieuse. Les patients contaminés succombaient rapidement, atteints d'infections diverses, graves certes mais curables prises isolément, comme la pneumonie ou la méningite. Selon toute vraisemblance, il ne s'agissait pas d'une maladie congénitale. Les malades l'avaient donc contractée d'une autre façon. Sa particularité était d'affecter le système immunitaire, qui ne pouvait plus lutter contre les microbes et les bactéries : au fur et à mesure de la progression de la maladie les défenses s'effondrent complètement. D'autre part, cette affection revêtait différentes formes, comme s'il s'agissait d'une réunion de symptômes, de conditions d'apparition et d'infections spécifiques. En termes médicaux, l'accumulation de symptômes et de maladies qui tendent à agir ensemble porte le nom de syndrome. Aussi la nouvelle maladie fut-elle appelée sida, acronyme formé des initiales de chaque mot de l'expression : syndrome immuno déficitaire acquis.

« cet ADN est de nouveau utilisé pour le processus de réplication. La diffusion du VIH Comparé à d'autres virus, le VIH est beaucoup plus difficile à transmettre.

Il ne peut survivre longtemps à l'extérieur du corpshumain, loin de la chaleur et du milieu liquide.

Par exemple, il ne peut pas flotter dans l'air et infecter quelqu'un par l'haleine ou lasimple respiration.

Dans des circonstances normales, le VIH ne se diffuse ni par la toux, ni par les éternuements, ni par lesinsectes, tels que les mouches et les moustiques, ni par l'usage commun de linge, de couverts ou d'autres objets domestiques.Ainsi ne peut-on contracter le VIH que lorsque le sang ou les sécrétions d'une personne déjà contaminée pénètrent par le biaisd'une blessure ou par les voies naturelles à l'intérieur d'un autre organisme.

Le VIH se transmet ainsi de trois manières distinctes. Les rapports sexuels, qu'ils soient hétérosexuels, homosexuels, par voie orale ou anale, constituent le mode de contamination leplus fréquent dans la majorité des pays du monde.

Le virus se propage aussi par le sang, notamment lors d'injections de drogue.L'usage d'une seringue non stérilisée ou d'une aiguille hypodermique, utilisée au préalable par une personne contaminée, entraîne àson tour la contamination.

De la même manière, les transfusions sanguines opérées avant que les échantillons de sang ne soientsystématiquement testés, étaient particulièrement risquées.

Enfin, les femmes enceintes séropositives peuvent aussi transmettre levirus à l'enfant qu'elles portent : dans la majorité des cas, la transmission aurait lieu lors de l'accouchement.La trithérapie a réduitla transmission mère-enfant de 30% à moins de 5%. Le VIH dans l'organisme Le VIH attaque certains types de globules blancs, qui font partie du système immunitaire de l'organisme.

Les globules ne peuventalors plus assurer leur mission de défense contre les microbes et les maladies, et le système immunitaire s'affaiblit.

Les microbes,qui, en temps normal, seraient rapidement anéantis, peuvent alors se développer dans le corps et se multiplier.

Les maladies et lessymptômes du sida ne sont donc pas imputables au VIH lui-même, comme pour une maladie virale classique.

En général,lorsqu'une personne est contaminée, le virus se multiplie rapidement.

Une phase de primo-infection est décelable environ une foissur deux mais souvent ignorée.

Elle se manifeste par un tableau de mononucléose avec fièvre, sueurs, amaigrissement, diarrhée,poussées de ganglions sensibles, grosse rate, signes cérébraux et surtout méningés, fatigue, douleurs diffuses, éruption urticaire.Les signes régressent en quelques jours sans traitement.

Une prise de sang faite à ce moment montre une chute des lymphocyteset une élévation des monocytes.

On peut y déceler la présence d'antigènes P24 ou de particules virales mais pas encored'anticorps, qui apparaissent trois à six mois plus tard en moyenne.

Leur apparition définit la séropositivité.

Dans 5% des cas, levirus semble enfoui au fond des organes et peut rester silencieux pendant des années avant de resurgir et de provoquer l'éclosiondu sida. Les effets du VIH L'ensemble des efforts de recherche se concentre sur la découverte et l'appréhension des effets du VIH sur le systèmeimmunitaire global.

Pourtant, à l'heure actuelle, les détails de ce processus d'affaiblissement restent encore obscurs. On sait que le virus attaque différents types de cellules de l'organisme, notamment les globules blancs (lymphocytes) - qu'onappelle T4 pour Lympho T auxiliaires - et d'autres cellules du système immunitaire, qui aident habituellement le corps à sedéfendre contre les virus, les bactéries et autres microbes. La plupart du temps, quand un microbe pénètre à l'intérieur de l'organisme, certains lymphocytes du système immunitairefabriquent des protéines (immunoglobuline) appelées des anticorps, afin de lutter contre l'intrus.

Les anticorps circulent dans lesang et les liquides biologiques, et se fixent sur les microbes pour les rendre inefficaces. Lorsque le VIH est introduit dans le corps, le système immunitaire produit des anticorps spécifiques pour exterminer ce virus.

Sion teste le sang d'une personne à ce moment-là, on peut savoir si elle est contaminée ou non.

Le test ne détecte pas le virus lui-même, mais les anticorps qui luttent contre lui.

Si les anticorps sont présents, c'est que le VIH doit l'être aussi et le test est alorsdit positif. Le développement du sida Après une période d'incubation variable, le VIH commence à se multiplier.

Des ganglions lymphatiques enflés et rénitents (ilsoffrent une résistance élastique à la palpation) apparaissent dans le cou, aux aisselles et à l'aine du patient.

C'est ce qu'on appelle. »

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