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Médecine: Les maladies du système nerveux

Publié le 22/02/2012

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La motricité, la perception, la réflexion, le langage et les émotions impliquent la participation d'un groupe complexe de cellules nerveuses, connu sous le nom de système nerveux central. Celui-ci peut être affecté par toute une série de désordres et de maladies. Si vous appelez l'un de vos amis qui habite de l'autre côté de l'Atlantique et que, malgré plusieurs tentatives, votre appel n'aboutit pas, c'est sans doute que la liaison ou la ligne est coupée. Il s'écoulera probablement un certain temps avant que la panne ne soit détectée. Les réseaux comportent tant de connexions, de terminaux et de câbles qu'il est difficile de déterminer d'emblée où se situe la défaillance technique. Le système nerveux du corps humain ressemble à un réseau téléphonique. Les nerfs envoient de faibles signaux électriques dans le corps tout entier, qui sont indispensables à chacun de nos mouvements et nous permettent de percevoir le monde par l'intermédiaire de la vue, de l'ouïe, de l'odorat, du goût, du toucher et du sens de l'équilibre. Le cerveau, quant à lui, fait office de "centre de commande et de contrôle". Si le système nerveux est déficient ou lésé lors d'un choc violent, cela peut se manifester de différentes façons, selon l'endroit où se situe la défaillance, tout à fait comme dans l'exemple du réseau téléphonique. Si les nerfs d'une partie du corps sont blessés ou malades, cela peut avoir des conséquences sur un autre organe. Le système nerveux se compose de deux éléments. Le premier est le système nerveux périphérique (SNP). Il est constitué de nerfs, qui se ramifient à travers tout le corps en partant du front et des sourcils pour parvenir jusqu'aux doigts des mains et aux orteils. Le second est le système nerveux central (SNC). Il comprend le cerveau, inséré dans la boîte crânienne, ainsi que la moelle épinière qui, à partir de cet organe, descend à l'intérieur des vertèbres de l'épine dorsale. Le cerveau et la moelle épinière, enfermés dans l'enceinte fibreuse, ligamenteuse et osseuse du crâne, sont des structures extrêmement fragiles et faiblement protégées par l'ossature de la boîte crânienne.

« Les populations à risque Chaque zone du cerveau contrôle un organe spécifique.

Les symptômes d'une attaque sont donc très nombreux et dépendent dela partie du cerveau affectée.

Ils peuvent se manifester par l'aphasie, la paralysie, l'engourdissement des membres, des vertiges etdes évanouissements.

La paralysie et l'engourdissement apparaissent fréquemment sur un seul côté du corps, car le cerveau n'aété endommagé que partiellement. Les personnes dont la pression artérielle est élevée et les fumeurs sont particulièrement sujets aux attaques.

Les autres facteurs derisque sont le diabète, un taux de cholestérol important, les problèmes cardiaques ainsi que des antécédents familiaux.

Comme denombreuses maladies, les attaques ont plutôt tendance à toucher les personnes âgées, en particulier les hommes de plus de 65ans.

Environ un tiers des attaques sont fatales.

C'est en effet l'une des causes de décès les plus répandues en Occident.

Un autretiers des malades conservent un ou plusieurs handicaps permanents à un degré plus ou moins élevé.

Le dernier tiers se rétablitcomplètement, bien que les symptômes puissent persister durant des mois. L'ischémie a également reçu le nom de mini-attaque.

Ses symptômes sont moins graves que ceux d'une véritable attaque et nedurent qu'un temps limité, généralement moins d'une journée.

Elle est provoquée par l'obstruction temporaire d'une veinecérébrale, les tissus qu'elle approvisionne en sang étant alors insuffisamment irrigués.

La cause de ce blocage peut être uneembolie, telle que nous l'avons décrite ci-dessus.

Là aussi, les troubles dépendent des zones du cerveau qui ont été affectées.L'ischémie est assez courante chez les personnes de plus de 60 ans.

Ses manifestations sont peu perceptibles par le patient quipense à de simples vertiges, alors que ces derniers peuvent annoncer une attaque. Les méninges La boîte crânienne est tapissée de trois membranes qui protègent le cerveau.

Il s'agit des méninges, appelées arachnoïde, dure-mère et pie-mère.

Si un vaisseau sanguin se rompt à l'intérieur d'une de ces membranes, l'hémorragie peut provoquer ungonflement qui fait pression sur le cerveau et perturbe l'irrigation sanguine.

Un vaisseau sanguin méningé peut se rompre sousl'effet d'un anévrisme ou d'un coup porté à la tête.

Le saignement est alors douloureux, car les méninges comportent des nerfssensibles au toucher et à la souffrance.

En revanche, le cerveau, lui, ne comporte pas de nerf.

Les hémorragies de peud'importance peuvent se résorber et se cicatriser d'elles-mêmes.

Mais si elles sont plus étendues, il est souvent nécessaire deprocéder à une intervention. Il existe différents types d'hémorragie, selon l'endroit où celle-ci a lieu.

Dans le cas d'une hémorragie située sous la membranearachnoïde, le sang s'écoule dans l'espace compris entre la couche méningée intérieure, appelée pie-mère, et la couche du milieu,c'est-à-dire l'arachnoïde.

Cet accident a tendance à se produire chez les personnes ayant entre 40 et 60 ans et chez les femmes,en particulier si leur tension artérielle est élevée.

Les symptômes sont des maux de tête soudains et intenses, des nausées, uneraideur de la nuque, l'impossibilité de supporter la lumière vive et des pertes de conscience.

Certaines personnes souffrentégalement de troubles semblables à ceux d'une attaque.

Une aide médicale d'urgence est nécessaire, car certains cas sontmortels.

La pression exercée par le sang sur le cerveau peut provoquer des dommages irréversibles. En cas d'hémorragie sous-durale, c'est-à-dire située entre la dure-mère et l'arachnoïde, le sang s'écoule en général lentement dansde petits vaisseaux.

Les symptômes sont similaires à ceux d'une attaque mais apparaissent graduellement au fil du temps.

Ceproblème survient en général chez les personnes âgées ou à la suite d'un choc à la tête.

Quant aux hémorragies extra-durales,c'est-à-dire situées autour de la membrane extérieure - la dure-mère -, elles sont souvent causées par une fracture des oscrâniens.

Les troubles sont alors une forte migraine, qui peut apparaître plusieurs heures après l'accident, des nausées, desvomissements et une perte de conscience.

Là aussi, une assistance médicale est indispensable. Le diagnostic La technologie moderne fournit de multiples aides permettant de diagnostiquer les hémorragies cérébrales et les autres maladiesdu système nerveux central.

En plus des radiographies aux rayons X, il existe également des méthodes plus récentes utilisant lescanner, telles que la tomographie informatisée, également appelée scanographie ou imagerie par résonance magnétique (IRM).Grâce à ces techniques, les médecins peuvent visualiser les tissus à l'intérieur de la boîte crânienne et de la moelle épinière ainsique localiser les lésions et donc déterminer leur nature. Certains types de cellules, comme celles de la peau, peuvent se multiplier afin de réparer les dommages qu'elles ont subis.

Maisles cellules nerveuses, touchées par une blessure, une infection ou n'importe quel autre problème, sont incapables de se dupliquer,. »

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