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Médecine LES PREMIERS SECOURS

Publié le 05/02/2019

Extrait du document

Les brûlures, quant à elles, peuvent résulter d’un contact avec le feu, un métal chaud ou d’autres substances, de l’effet du soleil, ainsi que d’une électrocution. Il y a plusieurs niveaux de gravité de brûlure selon la profondeur de l’atteinte cutanée (on classe habituellement les brûlures en trois degrés de gravité croissante, le premier degré étant par exemple le coup de soleil) et selon la surface de peau brûlée. Une brûlure étendue peut être d’une extrême gravité et constitue une urgence médicale.

 

Pour les brûlures superficielles, on se contente de moyens locaux visant à rafraîchir la zone brûlée (asperger avec de l’eau fraîche, par exemple). Toute pièce de vêtement collée à la peau doit être laissée en place dans l’attente d’une équipe spécialisée. En cas de brûlure chimique, il est important de rincer abondamment la zone atteinte. En cas de brûlure oculaire, il faut également laver à grande eau la zone lésée.

 

En cas d’électrocution, la première des choses à faire est de couper le générateur de tension afin de ne pas s’électrocuter soi-même. Outre une brûlure au niveau du point d’entrée et de sortie, une électrocution peut entraîner un arrêt cardiaque, voire un infarctus. C’est la raison pour laquelle ces patients doivent être hospitalisés sous surveillance (vingt-quatre heures en cas d’électrocution importante).

 

Les empoisonnements

 

Les poisons et autres substances chimiques potentiellement dangereuses peuvent pénétrer l’organisme par diverses voies. Ils peuvent être inhalés, respirés, injectés par une seringue, un insecte ou un reptile. Pour une morsure de vipère, il faut

 

Sunset

refroidir la plaie avec de l’eau pour éviter la coagulation du sang, et placer un garrot en amont de la blessure, avant de transporter le blessé.

 

Le traitement d’un empoisonnement est très difficile étant donné sa spécificité. Le rôle du secouriste se borne alors à prévenir le plus rapidement possible les secours ou obtenir des renseignements par téléphone (centre antipoison) sur l’existence d’un éventuel antidote (qui permet de neutraliser le poison).

 

Le secouriste est précieux, car il est souvent le seul à visualiser la nature du poison absorbé ou injecté. S’il trouve des boîtes de médicaments ou autres substances, il les remet aux médecins.

 

La position latérale de sécurité

 

Un blessé somnolent ou inconscient doit être surveillé. En effet, s’il est pris de vomissements, il peut les inhaler et bloquer ainsi ses voies aériennes supérieures. Une position permet d’éviter ces désagréments: la position latérale de sécurité (PLS).

 

Le blessé est mis sur le côté, le bras inférieur allongé le long du corps, le bras supérieur plié et posé sur le côté en regard de la tête. La jambe du dessous est allongée et celle du dessus est pliée en deux, l’extrémité du pied en regard du genou de la jambe du dessous. 11 ne faut jamais laisser seul un blessé avant que n’arrivent les secours, le SAMU, les pompiers, la police, ou encore la gendarmerie.

 Lorsqu’on bande une plaie superficielle

 

qui saigne, le pansement doit être assez serré pour arrêter le saignement, mais pas trop afin de permettre la continuité d’une circulation en aval de la blessure.

« ci ci ......

Les accidents domestiques concernent particulièrement tes enfants.

On doit pouvoir les éviter en mettant tes substances et objets potentiellement dangereux hors de portée des petits.

En cas d'arrêt ..,.._ cardiaque, outre te bouche-à-bouche, on pratique te massage L_ __ ....!,_ ______ ____ __,_ __ __, cardiaque externe.

On place tes mains au niveau du tiers inférieur du sternum.

On appuie fermement d'un coup sec, afin d'obtenir une dépression conséquente, sur un rythme d'environ 60 à 80 compressions par minute.

Toutes tes 5 compressions, � il faut insuffler - une bouffée d'air l par le bouche-à-bouche.

! La position a latérale de sécurité permet d'éviter l'obstruction des voies respiratoires en cas de vomissements inhalés.

......

Les secouristes (comme ici ceux de ta Croix-Rouge tors d'un accident d'avion au Kenya) sont souvent tes premiers sur tes lieux et prodiguent tes premiers soins.

Leur rôle est d'assurer tes fonctions vitales � avant de passer u ta main aux structures & èl et au personnel � médicaux.

2 poumons colonne vertébrale Respiration et ventilation Le cycle respiratoire se divise en deux phases: l'ins­ piration et l'expiration.

Durant l'inspiration, l'air pénètre dans les poumons à travers les voies respi­ ratoires.

Cette partie du cycle est active et se fait grâce à l'action des muscles respiratoires gouver­ nés par notre volonté.

L'expiration correspond à l'expulsion de l'air de nos poumons vers l'extérieur une fois l'oxygène extrait.

Cette seconde partie du cycle est passive, c'est-à-dire automatique.

En cas de perte de connaissance profonde (coma), l'ordre de respirer peut ne pas parvenir à nos muscles respiratoires.

C'est l'arrêt respiratoire.

Cette situation, si elle se prolonge, est grave, car l'asphyxie génère en quelques minutes des lésions parfois irréversibles, comme nous l'avons vu plus haut, au niveau des organes qui sont très sensibles à la moindre perte d'oxygène dans le sang.

C'est le cas du cerveau.

En cas d'arrêt respiratoire (rapidement dia­ gnosticable par l'absence de mouvements respi­ ratoires), il faut le plus rapidement possible pratiquer le bouche-à-bouche.

Pour ce faire, le secouriste libère les voies aériennes et allonge le blessé sur le dos en positionnant sa tête en arrière; il applique sa bouche contre la bouche du patient en évitant les fuites et pince le nez; l'air est insufflé. »

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