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Prolapsus utérin. Prolapsus uteri

Publié le 03/10/2011

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Des douleurs pelviennes s'accentuant à la station debout et à la fatigue, des troubles urinaires associant douleurs à la miction et incontinence à l'effort sont les signes habituels qui conduisent à consulter un médecin.

« Traitement du prolapsus Quand consulter le médecin? Des douleurs pelviennes s'accentuant à la station debout et à la fatigue, des troubles urinaires associant douleurs à la miction et incontinence à l'effort sont les signes habituels qui conduisent à consulter un médecin.

Plus rarement c'est l'extériorisation du col de l'utérus au niveau de la vulve, représentant le stade ultime, qui conduit à la consulta ti on.

Que fait le médecin ? L'examen clinique et l'historique gynécologique de la patiente permettent au médecin d'affirmer l' exis­ tence du prolapsus et d'évoquer son mécanisme.

Quelques examens radiographiques sont parfois demandés.

Quel est le traitement du prolapsus ? Dans les formes mineures, n'occasionnant qu'une simple gêne ponctuelle, il est possible de s'abstenir et de retarder la mise en œuvre d'un traitement.

Le traitement curatif ne peut être que chirurgical, visant à reconstruire l e plancher du bassin et à renforcer les suspensions de l'utérus.

Cette intervention est lourde et délicate, mais parfaitement maîtrisée par les chirurgiens spécialisés.

Ces difficultés, et les risques opératoires chez une femme âgée ou malade, justifient parfois un traitement palliatif.

Chez une femme en âge d'activité sexuelle, la chirurgie conservatrice est nécessaire pour préserver sa vie sexue lle et les possi­ bilités de grossesse.

Chez la femme très âgée, une ablation de l'utérus est une solution souvent plus confortable.

Le trait ement palliatif est la mise en place d'un pessaire, anneau de caoutchouc introduit au fond du vagin, cont re le col de l'utérus.

Sa fonction est de se subs titu er aux muscles pelviens pour soutenir l'organe génital.

La patiente doit apprendre à le retirer et le replacer elle­ même pour en assurer l'hygiène indispensable.

Le pessaire ne peut constituer une soluti on définitive chez la femme jeune, tout en apportant un sou lagement provisoire aux différents troubles, car : - il ne résout pas le problème musculaire ou ligamentaire ; - il finit par irriter la muqueuse vagina le; - il accroî t le risque d'infec­ tions locales malgré une toi lette et un nettoyage quotidiens.

Son utilisation permanente et définitive est donc réservée aux femmes âgées ou incapables de supporter une intervention chirurgicale.

Un prolapsus utérin est-il dangereux ? Le pro lapsus est plus gênant que dangereux, sauf en cas de nouvelle gros­ sesse.

Des complications sont alors à craindre en fin de gestation et surtout lors de l'accouchement.

La rétroversion utérine, bien que considérée comme facteur favorisant le prolapsus, est bénigne e t ne s'accompagne d'aucun risque en cas de grossesse.

Comment éviter le prolapsus utérin ? La prévention de cette affection est difficile quand il s'agit d 'une faiblesse congénitale des muscles pelviens .

Toutefois il semble que la pratique régulière du sport , et particulièrement de la natation , soit un excellent moyen de les renforcer et donc de lim iter les risques de prolapsus .

C O NSEILS Il ne faut pas hésiter à profiter des visites de surveillance chez le gynécologue pour s igna ler des gênes , même mineures , lors des rapports sexuels ou de la mict ion.. »

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