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Quels sont les principaux facteurs favorisant l’anorexie mentale ?

Publié le 13/10/2011

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En psychologie clinique, on n’établit jamais de relation linéaire entre un symptôme et une cause éventuelle comme on pourrait le faire en médecine, discipline scientifique où les mêmes évènements produisent, à peu de choses près,  les mêmes conséquences.

Nous sommes là dans des relations plus complexes où l’on va privilégier la singularité et l’unicité de la personne.

Ce que l’on pourra affirmer pour une patiente ne sera vrai que pour elle, pour son histoire, dans sa famille et dans un contexte particulier.

 

On o tenté de lister quelques phénomènes qui pourrait être jugés comme pouvant favoriser la maladie, mais en aucun cas la déclencher de façon certaine.

« Avant le symposium de Göttingen, en 1965, l’anorexie restait le domaine privilégié des psychiatres et desendocrinologues, peu de psychanalystes s’intéressaient à cette maladie. On insistait alors sur le rôle déterminant de la puberté et de la difficulté d’intégrer les changements physiques qu’elleoccasionnait. La psychanalyse va alors mettre en exergue cette soumission au corps qui permet de construire une image de soifaite de toute puissance et de maîtrise pulsionnelle.

Pour la première fois, on situe le conflit au niveau psychique. Sur le plan statistique, les choses ne sont pas simples car les chiffres vont être fonction de la définition que l’on vadonner de l’anorexie mentale. Les troubles psychiatriques, en général, existent chez environ 12% des enfants et adolescents.28,2% des filles et 20,5% des garçons de 14 à 16 ans vont connaître un épisode boulimique dans l’année.1 garçon pour 10 filles souffre d’anorexie mentale avec une incidence de 0,1 à 0,5% des adolescents de 13 à18 ans.Incidence dans la population générale est stable, soit 1 à 2 pour mille. Différentes formes d’anorexie. En théorie, on distingue deux formes d’anorexie selon la classification internationale du DSM IV. (DSM: Diagnostic and Statiscal Manual of Mental Disorders ou Manuel Diagnostique et Statistique des TroublesMentaux.) · La forme restrictive pure avec comme critères diagnostics : - Refus de maintenir le poids corporel au niveau ou au-dessus d’un poids minimum normal pour l’âge et la taille - Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale - Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi, ou déni de la gravité de lamaigreur actuelle - Chez les femmes post-pubères, aménorrhée, c’est-à-dire absence de trois cycles menstruels consécutifs en l’absence d’administration d’hormones. L’anorexie mentale est avant tout le refus de s’alimenter alors que la sensation de faim est toujours très présente,cette sensation finit par être recherchée et peut même provoquer un comportement addictif. Après une perte de poids importante, il y a un sentiment d’élation (de bonheur intense, de satisfaction importante)accompagné d’un vécu de toute puissance et d’hyper contrôle sur le corps. On trouve toujours, chez l’anorexique, un intérêt très marqué pour la nourriture et la cuisine, elle aime faire àmanger pour les autres et finit souvent par tout régir dans la cuisine. Si beaucoup de caractéristiques psychologiques sont décrites comme l’attachement à la perfection, le goût pourl’ordre et le contrôle, très peu de ces caractéristiques sont constantes hormis - le désintérêt pour la sexualité génitale, c’est pourqoi faire maigrir son corps permet de revenir à un physique pré pubère - l’hyperactivité et ce, quel que soit l’état de maigreur - le maintien d’une adaptation apparemment normale avec souvent une vie relationnelle riche mais très superficielle. »

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