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Qu'est-ce que l'immunothérapie ?

Publié le 08/10/2012

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Qu'est-ce que l'immunothérapie ? L'immunothérapie dans le traitement du cancer est conçue pour stimuler et renforcer les défenses naturelles de l'organisme contre cette maladie. Cette approche thérapeutique du cancer est encore au stade expérimental. L'objet de l'immunothérapie n'est pas de remplacer les traitements du cancer déjà éprouvés comme la chirurgie, la chimiothérapie ou la radiothérapie. Bien au contraire, elle est utilisée en association avec ces traitements et plus spécialement avec la chimiothérapie. Pour l'instant, les plus grands succès dans le traitement du cancer ont été obtenus avec une substance, l'interféron, qui a été employée dans le traitement de la leucémie à tricholeucocytes, un type rare de cancer du sang. L'interféron donne également des résultats prometteurs dans le traitement du myélome multiple, une forme de cancer des os, et dans le sarcome de Karposi, un cancer rare associé au SIDA. Mais en dépit de ces résultats encourageants l'interféron ne guérit pas le cancer, il en ralentit l'évolution. Comment agit l'immunothérapie ? Le système immunitaire protège l'organisme contre les maladies en détectant et en d&eac...

« Immunothérapie pour les mettr e en cultur e.

Ell es son t ensuite trai tées avec différents agents chimiqu es pour faire apparaître les antigènes, puis réinjectées.

L'objet est de provoquer une réponse immunitaire à la tumeur de la même façon que la vaccination produit une réaction qu i immunise ensui t e contre la maladie .

La technique des facteurs de transfert suppose le prélèvement de globu les blancs c he z un donneur qui s'es t révélé immunisé contre le type de tum eur à combattre .

Les cellules sont alors injectées au patient cancéreux pour stimu ler ses défenses immunitaires.

Une procédure similaire utilise l'interleukine-2 pour l'incubation des lympho­ cytes prélevés chez un patient.

Les lymphocytes sont ensuite réinjectés .

Certains patients atteints de cancers avancés, de mélanome malin ou de cancer du rein ont répondu à ce traitement.

L'immunothérapie repose aussi sur les anticorps monoclonaux.

Il s'agit d'anticorps de synthèse qui sont programmés pour se fixer à la surface des cellules cancéreuses.

Ils peuvent être dirigés contre les cellules cancéreuses ou permettre d'y acheminer des substances anticancé­ reuses.

On espère que ces anticorps pourront un jour administrer les age nts an ticancéreux directement dans les cellul es anorma les en évi tant les autres pour réduire les effe ts secon­ daires de la chimioth érapie.

Quels sont les effets secondaires ? Les effets secondaires de l'immunothérapie varient en fonction de l'agent utilisé.

Les réactions indésirables générales comprennent inflammation et légère douleur au point d'injection , fièvre, fatigue et gonflemen t des ganglions lymphatiques .

L'interféron à forte dose, qui supprime certains éléments du système immunitaire, entraîne une baisse de la résis tance aux infections et autres maladies.

Autres traitement s L'immunothérapie n'est qu'un traitement d'appoint du cancer; elle est utilisée avec d'autres traitements classiques : chirurgie, quand cela est possible, chimiothérapie et radiothérapie .

Que faire soi-même? Il faut veiller à maintenir une nutrition correcte.

Cet objectif est souvent difficile car le cancer modifie l'appétit, le goût et le métabolisme.

En outre, la chimiothérapie entraîne perte d'appétit, nausées, vomissemen ts e t diarrhée.

Mais il faut contrebal ancer ceci par une alimen tat ion tr ès riche qui prévient la perte d e poids.

Il faut aussi se battr e pour vaincre la maladie ! Des é tud es récentes o nt montré que le stre ss et les dispositions psycholo­ giques affect en t le sys tème immunitaire.

Les impli­ ca ti ons son t en core o b scures, mais be aucoup de chercheurs pensent que les patients qui s u ive nt le traitement de manière positive et déterminée s'en sortent mieux.

Exemple d'immunothérapie Le BCG (bacille de Calmette­ Guérin, souche de Mycobacterium tuberculosis) a été approuvé pour traiter certains types de cancer de la vessie.

Le système immunitaire est stimulé par le bacille et réagit contre le cancer.

Le produit est injecté directement dans la vessie.

Dans la mesure où le BCG est une souche affaiblie, mais vivante, il doit être administré sous étroite surveillance afin de détecter tout signe de fièvre, toux, urines sanglantes, douleurs articulaires, nausées et vomissements.. »

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