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Sérodiagnostics.

Publié le 17/10/2012

Extrait du document

Sérodiagnostics. Le sérodiagnostic est l'examen sanguin qui permet de doser les anticorps. Qu'est-ce qu'un sérodiagnostic ? Lorsqu'un individu est contaminé par une bactérie, un virus, un champignon ou un parasite, il met en oeuvre une série de mécanismes de défense pour se protéger. L'un des moyens est la fabrication d'anticorps circulant dans le sang où on peut les doser. Les anticorps sont spécifiques de la maladie ou du germe qui a entraîné leur synthèse. Une absence d'anticorps signifie donc que le sujet n'a jamais été contaminé. La présence d'anticorps peut être le témoin d'une infection récente ou la cicatrice d'une infection ancienne. On pratique plusieurs dosages successifs pour différencier les deux situations. Certains anticorps sont protecteurs vis-à-vis de la maladie, d'autres ne sont que le témoin des mécanismes de défense. Quels anticorps sont dosés ? Il existe dans le sang autant d'anticorps ou immunog...

« Sérodiagnostics probl ème récent, ou une stabilité, signe d' un pro­ bl èm e ancien non évo lutif .

Les séro diagno stic s d e toxopla s mo se ou de rub éo le, effe ctués au cours d'un e s ur ve illanc e de grossesse, peuvent révé ler la cic atri ce d'une maladi e pa ssée to ta le m e nt inaper­ çu e, ou l'absence de tout contact avec la maladie .

Commen t sont mesurés les anticorps ? Le princip e es t ce lui des dilution s.

Un réac tif chimi­ qu e m é lan gé au sérum du m a lad e provoqu e, par exe mpl e, un ch an ge ment d e couleur en présence d e l 'anti co rps recherché.

La d ernière dilution po si tiv e donn e le tau x de référence.

Quand fait-on un sérodiagnostic? Le méd eci n a de nombreu­ ses raisons ou occasions d e dem a nd er un sérodiagnostic.

- Pour confirmer un diagnostic su ggéré par l'exa m en clinique sans preu ve formelle : c'est le cas d'une rub éo le, de certa in es p aras ito ses diges tives, d' un e syphilis atypique, du SIDA.

-Pour distin gu er la bonne hypo th èse parmi celles fournies p ar l'exa men clinique : par exe mpl e un e t oxop lasmo se et un e mon o nucl éose qui se traduisent tout es deux par des gang lions d'allure ide ntiqu e.

- Ava nt un e vacci nation , pour éviter d e vacciner un suj et d éjà pro tégé co ntr e la rub éo le, les oreillons ou l 'h ép atit e par exe mpl e.

- Pour suivre l 'évo lution d ' une m al adie e t l'effica­ cité des trait e ment s.

- Pour conse ill er des patients non immuni sés mais que l'on ne pe ut vacci ner, co mm e les femmes en d é but de grossesse qui n e po ssè ­ dent pas d'anticorps contr e la rubéole ou la toxop lasmo se, maladi es bénignes pour la m ère mais qui peuvent êtr e dramatiques pour le fœ tus.

- Lors des don s du sa ng, pour élimin er tou s les flacons su scep tibles de tran sm ettr e un e hépatit e o u l e S IDA.

Il exis te e n outre des o bserva to ir es d e sa nté qui sur vei lle nt l'apparition ou l 'évo luti on d es é pid émi es IMPORTANT Trois sérodiagnost ics sont obl igato ires lo rs de l'exa m en p rénu p tial o u du premier bilan p rén atal pour l a m ère : ceux de la syphili s o u BW , de la t o xo plasm ose e t de la rubé ole.

par sérodiag no s ti c, comm e c'es t le cas pour la g ripp e.

Ce la permet non seulem ent d'aver tir les popul a tion s du dan ger qu'elles courent, mai s auss i d e définir avec précis ion les sous-typ es de virus actifs qui doi ve nt entr er dans la com po siti on d es vacc in s.

Comment se passe un sérodiagnostic? C'es t un e banal e pri se de sang au niv eau du coud e o u d e l'ava nt-bra s.

Les résultats so nt disponibl es e n quelques h e ures pour les m aladi es co urant es quand l'an alyse est e ffectuée directement par l e labor a­ toire.

Certaines recherches, plus rares, demandent plu s de temp s ca r les éc han­ tillon s de sa ng doi ve nt êtr e e nvo yés dan s des institut s s p éc iali sés, comme l'In stitut Alfr ed Fournier ou l'Ins titut Pasteur , se uls à possé d er l'é quip em e nt et les réactifs nécessaires .

Un déla i de plusieurs jours es t alors po ss ibl e avant d'obtenir les rés ultat s.

Il es t important de so uli­ g n er qu e le laboratoir e co mm e le méd ec in ne p eu ve nt rendre le rés ultat qu 'au malade lui-m êm e, ou à so n r e prése ntant léga l s' il es t min eur.

Il est des vérités qu e le malad e doit appren­ dre lui-m ê m e, et d éc ider seul de co mmuniqu er ou n on à so n e ntoura ge.. »

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