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TD : L'HOSPITALISATION A DOMICILE

Publié le 31/08/2012

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Cette mixité du suivi médical est, elle aussi, une spécificité de l’hospitalisation à domicile. 5 - Le positionnement de l’HAD dans l’offre générale de soins L’HAD fait tout d’abord partie des modes de prise en charge visant à favoriser le maintien à domicile et donc à restreindre le recours à l’hospitalisation complète. Elle participe ainsi à la régulation des soins et son développement peut être à terme facteur de désengorgement des urgences et des lits hospitaliers. De manière plus générale, et comme évoqué en introduction, l’HAD respecte le choix et le souci de confort psychologique et physique du patient en le repositionnant au cœur de la décision et du suivi de la prise en charge. Dans une logique proche, ce mode d’hospitalisation respecte les liens existant entre le malade et son médecin traitant, qu’elle maintient au centre du processus décisionnel, en lien avec l’ensemble des autres acteurs de la sphère sanitaire et médico-sociale. 5.1. L’HAD comme garante du choix et de la qualité de vie du patient et de ses proches 5.1.1 UNE PRISE EN CHARGE REAPPROPRIEE DANS UN UNIVERS MOINS ANXIOGENE Une hospitalisation écourtée ou évitée et donc un environnement moins déstabilisant : [...] Une prise en charge davantage responsabilisante pour le patient et ses aidants 

« Qu’il soit ou non le prescripteur, le médecin traitant, le plus souvent choisi librement par le malade et rémunéré ou non par la structure d’HAD, est le pivot del’organisation d’une HAD.

Il dispense des soins de façon périodique, assure le suivi médical, la surveillance des soins lors de ses visites.

Il est responsable de sondiagnostic et de ses prescriptions. Cette mixité du suivi médical est, elle aussi, une spécificité de l’hospitalisation à domicile. 5 - Le positionnement de l’HAD dans l’offre générale de soinsL’HAD fait tout d’abord partie des modes de prise en charge visant à favoriser le maintien à domicile et donc à restreindre le recours à l’hospitalisation complète.Elle participe ainsi à la régulation des soins et son développement peut être à terme facteur de désengorgement des urgences et des lits hospitaliers. De manière plus générale, et comme évoqué en introduction, l’HAD respecte le choix et le souci de confort psychologique et physique du patient en le repositionnantau cœur de la décision et du suivi de la prise en charge.

Dans une logique proche, ce mode d’hospitalisation respecte les liens existant entre le malade et son médecintraitant, qu’elle maintient au centre du processus décisionnel, en lien avec l’ensemble des autres acteurs de la sphère sanitaire et médico-sociale. 5.1.

L’HAD comme garante du choix et de la qualité de vie du patient et de ses proches 5.1.1 UNE PRISE EN CHARGE REAPPROPRIEE DANS UN UNIVERS MOINS ANXIOGENEUne hospitalisation écourtée ou évitée et donc un environnement moins déstabilisant : [...]Une prise en charge davantage responsabilisante pour le patient et ses aidants L’hospitalisation à domicile concourt alors à la responsabilisation des malades à l’égard de leur processus de soins.

Ces derniers sont dès lors plus réceptifs auxtraitements mis en œuvre, ils retrouvent leur place, leur dignité.5.1.2.

LES LIMITES DU MAINTIEN A DOMICILELa prise en charge du malade en HAD repose sur l’élaboration d’un projet thérapeutique parfois complexe auquel s’ajoute un véritable projet de vie au domicile danslequel va prendre place l’entourage familial. Cette pratique est cependant limitée par la capacité du patient et des aidants à faire face à des responsabilités souvent très lourdes.

Elle peut mettre à l’épreuve lasolidité du lien familial et l’appui des aidants peut atteindre ses limites au fil d’une prise en charge dont la durée se compte quelquefois en mois.

L’hospitalisationcomplète peut alors apparaître comme une solution de répit si elle est acceptée par le patient comme une phase temporaire dans son projet de soins et de vie. De plus, la symbiose entre domicile et espace de soins peut être non désirée ou mal vécue par le patient qui craint de devoir imposer aux siens au quotidien l’imagede la maladie qu’il a lui-même du mal à accepter. Certains soins éprouvants comme la chimiothérapie sont mieux vécus lorsqu’ils se déroulent dans un univers neutre comme peut l’être l’hôpital, que dans un espacefamilier associé alors, dans la mémoire du patient, à un épisode douloureux.

Le choix de l’hospitalisation à domicile ne reflète donc pas toujours une évidence etnécessite, ici encore, la pleine participation du patient et de son entourage. 5.2.

L’HAD comme acteur du décloisonnement de l’offre de soins Le développement actuel de l’HAD pourrait être lié au rôle particulier qui est le sien dans les liens qu’une structure peut créer entre les différents professionnels desanté au sein d’un même territoire.

Mais elle est, elle aussi, un élément parmi un ensemble d’acteurs de santé avec lesquels ses rapports doivent être constants etconvergents.5.2.1 L’HAD COMME ACTEUR DE DECLOISONNEMENTL’HAD fonctionne selon une approche continue de la prise en charge du patient Lors d’une hospitalisation à domicile le patient reste pris en charge par son médecintraitant sans rupture.

Ce professionnel connaît parfaitement ses antécédents et peut continuer le suivi de son patient dans une relation de confiance et dans unenvironnement mieux sécurisé. L’HAD fonctionne selon une approche complémentaire des besoins du patient En dehors des professionnels associés de manière permanente à la structure d’HAD,cette dernière peut avoir recours à certains paramédicaux : infirmiers, psychologues, professionnels de rééducation…rémunérés ponctuellement à la prestation. Les professionnels médicaux et paramédicaux impliqués participent au travail d’élaboration du protocole de soins piloté par le médecin coordonnateur.

C’est ceprotocole qui clarifie le décloisonnement médical/paramédical. Le service social évalue les possibilités du réseau familial et social afin de garantir les conditions les plus adaptées du retour ou du maintien à domicile. L'accompagnement psychosocial durant l'hospitalisation à domicile est souvent nécessaire et parfois essentiel aussi bien auprès du malade que de sa famille et desaidants, tout particulièrement pour éviter l’épuisement de ses derniers et la ré-hospitalisation des malades. Par ailleurs, le protocole de soins prend en compte les besoins d'aides supplémentaires : aide ménagère, travailleuse familiale, repas à domicile, garde à domicile ...Cet aspect est réévalué périodiquement. 5.2.2 L’HAD AU CŒUR DU DECLOISONNEMENTL’HAD et les SSIADL’HAD est complémentaire des structures telles que les services de soins infirmiers à domicile (SSIAD), dont elle a vocation à prendre éventuellement le relais, si lasituation du malade s’aggrave, et a contrario auxquels elle peut confier un malade stabilisé.L’HAD et les organismes prestataires de servicesLes organismes prestataires d’aide à la personne (portage de repas, prestations domestiques et aides aux actes de la vie courante) trouvent naturellement leur placedans la liste des acteurs facilitant le maintien à domicile des patients d’HAD. L’HAD et les réseaux de santéLes structures d’HAD participent de plus en plus aux divers réseaux de santé implantés sur le territoire qu’elles desservent, en fonction des thématiques portées parces réseaux.

Cette participation à des structures de coordination de professionnels que sont les réseaux de santé facilite la maîtrise des liens entre les diversintervenants précédemment évoqués au sein de l’environnement sanitaire. Perspectives et conclusionLes pouvoirs publics sont convaincus de l’intérêt de ce type de prise en charge et en soutiennent le développement.

En témoignent l’engagement ministériel de 2005. »

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