Traitements hormonaux du cancer.

« Traitements hormonaux du cancer Hormones stéroïdes Les corticostéroïdes et les dérivés de la cortisone, comme la prednisone, la dexaméthasone ou la méthylprednisolone, agissent sur différents tissus et organes.

On les emploie parfois dans les cancers du sein, les lymphomes, les myélomes multiples et les leucémies .

Hormones thyroïdiennes Les hormones sont parfois utilisées pour traiter certains cancers des glandes endocrines.

Le cas plus fréquent est celui de la thyroxine sécrétée par la g l ande thyroïde utilisée dans le traitement du carcinome papillaire.

Quelle est l'action des traitements hormonaux? Les traitements hormonaux agissent habituellement en interférant avec la croissance des cellules cancéreuses.

Certaines suppriment la production ou l'utilisation de certaines substances chimi­ ques nécessaires au dévelop­ pement du cancer.

D'autres, comme les corticostéroïdes, en plus de leur action inhibitrice sur la croissance tumorale, bloquent l'inflam­ mation et d'autres effets dus au cancer.

Les traitements hormonaux sont en général administrés en complément d'autres traitements anticancéreux afin de prévenir Je risque de récidive.

On les emploie parfois avant l'intervention chirurgicale pour réduire la taille de la tumeur ou pour traiter des cancers avancés interdisant la chirurgie.

Effets secondaires Les traitements hormonaux entraînent des effets secondaires moins nombreux et plus légers que ceux liés aux traitements anticancé­ reux classiques.

Les effets secondaires sont rares avec les hormones progestatives et la thyroxine.

D'autres, comme les androgènes, entraînent chez la femme une masculinisation (voix plus grave, duvet sur le visage, rétention hydrosodée et acné) et parfois des nausées et des vomisse­ ments.

De la même manière, la prise d'hormones femelles entraîne chez l'homme une féminisation (gonflement des seins, impuissance, rétention hydrosodée, incontinence, baisse de la libido) et parfois des nausées et des vomissements.

Dans d'autres cas, les femmes ménopausées qui prennent des inhibiteurs d'œstrogène voient s'intensifier les bouffées de chaleur, les démangeaisons vaginales et autres symptô­ mes liés à la ménopause.

Les corticostéroïdes à haute dose entraînent accroisse­ ment de l'appétit, prise de poids, insomnie, agitation, rétention hydrosodée, acné.

La corticothérapie comporte à long terme un risque d'ulcères intestinaux et une vulnérabilité plus grande aux infections.

Que faire soi-même ? Il faut demander au médecin de dresser la liste des restrictions ou des précautions alimentaires à observer.

Les femmes qui prennent des hormones sexuelles ne doivent pas continuer la prise d'un contraceptif oral qui pourrait interagir avec le traitement anticancéreux .

Il leur faut alors utiliser des mesures contraceptives mécaniques, car nombre de ces médicaments provo­ quent des malformations ou des avortements spontanés.

IMPORTANT Les hormones sont presque toujours utilisées en complément d'autres traitements anticancéreux : chirurgie, radiothérapie, et chimiothérapie.

Dans les cancers avancés, on utilise parfois des traitements encore au stade expérimental comme certains médicaments qui modifient le système immunitaire.. »